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Cest bon.â Cependant, les fans ont rĂ©agi Ă cette nouvelle en spĂ©culant sur le rĂŽle quâil pourrait jouer Ă la place, malgrĂ© son Ă©chec Ă entrer dans le. Dans certains cercles en ligne, beaucoup souhaitaient quâil assume un rĂŽle similaire Ă celui quâil avait dans The Office, tandis que dâautres ont mĂȘme poussĂ© pour quâil assume le rĂŽle du roi inhumain,
La mort nâest pas la fin. Elle met seulement un terme Ă ce qui a commencĂ© et Ă ce qui a vĂ©cu. Mais la vie se poursuit Ă travers ce qui reste et continue Ă exister. Lorsque la Camarde vient frapper Ă la porte de celui dont lâheure est venue, le trĂ©pas emporte certes extinction de la personnalitĂ© juridique. Le dĂ©funt laisse nĂ©anmoins derriĂšre lui un patrimoine, sans maĂźtre, qui a vocation Ă ĂȘtre immĂ©diatement transmis Ă ceux qui lui survivent. Cette transmission du patrimoine qui intervient concomitamment au moment du dĂ©cĂšs est exprimĂ©e par lâadage hĂ©ritĂ© de lâancien droit le mort saisit le vif par son hoir le plus proche ». Ce principe procĂšde de lâidĂ©e que la personne du dĂ©funt survit Ă travers ses successeurs â hĂ©ritiers et lĂ©gataires â lesquels ont vocation Ă recueillir lâensemble de ses biens, mais Ă©galement la totalitĂ© de ses dettes. Parce que lâouverture dâune succession sâaccompagne dâenjeux, en particulier financiers, souvent importants, elle est de nature Ă plonger la famille dans une crise qui sera parfois profonde, les successeurs se disputant le patrimoine du dĂ©funt. Le droit ne peut bien Ă©videmment pas rester indiffĂ©rent Ă cette situation qui menace la paix sociale et dont lâHistoire a montrĂ© quâelle pouvait conduire Ă lâeffondrement de royaumes entiers. La succession de Charlemagne a profondĂ©ment marquĂ© lâHistoire de France. Bien que les hĂ©ritiers soient immĂ©diatement saisis Ă la mort du dĂ©funt, ce qui, concrĂštement, signifie quâils entrent en possession de son patrimoine sans pĂ©riode intercalaire, la transmission qui sâopĂšre nâĂ©chappe pas Ă lâemprise du droit. Ă cet Ă©gard, les rĂšgles qui connaissent de la transmission Ă cause de mort forment ce que lâon appelle le droit des successions. Il ressort de ce corpus normatif que la transmission par voie successorale peut ĂȘtre rĂ©glĂ©e Soit par lâeffet de la loi On parle de succession ab intestat, ce qui signifie qui littĂ©ralement sans testament» Dans cette hypothĂšse, câest donc la loi qui dĂ©signe les hĂ©ritiers et dĂ©termine la part du patrimoine du de cujus celui de la succession duquel il sâagit qui leur revient Soit par lâeffet de la volontĂ© On parle ici de transmission par voie testamentaire, car rĂ©sultant de lâĂ©tablissement dâun acte appelĂ© testament. Dans cette hypothĂšse, câest le de cujus qui dĂ©signe les personnes appelĂ©es Ă hĂ©riter lĂ©gataires et qui dĂ©termine les biens ou la portion de biens legs quâil leur entend leur lĂ©guer. Que la transmission Ă cause de mort sâopĂšre par lâeffet de la loi ou par lâeffet dâun testament, elle requiert, dans les deux cas, et au prĂ©alable, lâouverture de la succession du dĂ©funt. Une fois la succession ouverte, seules pourront ĂȘtre appelĂ©es les personnes qui justifient des qualitĂ©s requises pour hĂ©riter. En effet, pour succĂ©der au de cujus, deux conditions cumulatives doivent ĂȘtre remplies Dâune part, lâhĂ©ritier doit exister au jour de lâouverture de la succession Dâautre part, lâhĂ©ritier ne doit pas ĂȘtre frappĂ© dâune cause indignitĂ© successorale Nous nous focaliserons ici sur la seconde condition. Si lâaptitude Ă hĂ©riter est indĂ©pendante de la volontĂ© de celui auquel elle est reconnue, il est en revanche certains agissements qui sont incompatibles avec la qualitĂ© dâhĂ©ritier. Certains comportements moralement rĂ©prĂ©hensibles, sinon dĂ©lictueux, dont a fait montre lâhĂ©ritier envers le de cujus sont, en effet, de nature Ă le priver de sa vocation successorale. Ces comportements tombent sous le coup de ce que lâon appelle lâindignitĂ©. ==> Notion EnvisagĂ©e aux articles 726 Ă 729-1 du Code civil, lâindignitĂ© successorale est classiquement dĂ©finie comme la dĂ©chĂ©ance du droit de succĂ©der au dĂ©funt Ă raison dâatteintes graves portĂ©es Ă son encontre. LâindignitĂ© produit sensiblement les mĂȘmes effets quâune exhĂ©rĂ©dation, Ă deux nuances prĂšs. Dâune part, lâindignitĂ© successorale se produit sous lâeffet de la loi, alors que lâexhĂ©rĂ©dation ordinaire rĂ©sulte de la volontĂ© du de cujus. Dâautre part, alors que lâindignitĂ© successorale est susceptible de priver lâhĂ©ritier de sa part rĂ©servataire, lorsquâelle est le fait du de cujus, lâexhĂ©rĂ©dation ne pourra se limiter quâĂ la quotitĂ© disponible. Pour ces deux raisons, lâindignitĂ© successorale ne se confond pas avec lâexhĂ©rĂ©dation. NĂ©anmoins, depuis lâentrĂ©e en vigueur de la loi n°2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001, il apparaĂźt que les deux institutions se sont rapprochĂ©es. En effet, lâindignitĂ© nâest plus, comme sous lâempire du droit en vigueur, un effet lĂ©gal strictement attachĂ© Ă une conduite incriminĂ©e, quâaucune volontĂ© contraire ne saurait Ă©carter. DĂ©sormais, lâindignitĂ© peut ĂȘtre neutralisĂ©e par le pardon accordĂ© Ă lâindigne, soit par le de cujus lui-mĂȘme, soit par ses cohĂ©ritiers. ==> Nature Sâagissant de la nature de lâindignitĂ© successorale, la doctrine est partagĂ©e entre deux approches PremiĂšre approche lâassimilation de lâindignitĂ© Ă une incapacitĂ© Dâaucuns soutiennent que lâindignitĂ© sâapparenterait Ă une incapacitĂ© de jouissance, celle-ci produisant finalement les mĂȘmes effets celui qui est reconnu indigne est inapte Ă recueillir le patrimoine du de cujus. Ă cette analyse, il est objectĂ© notamment quâune incapacitĂ© serait toujours prononcĂ©e pour des raisons indĂ©pendantes du mĂ©rite ou du dĂ©mĂ©rite de la personne»[4]. Au surplus, les incapacitĂ©s auraient une portĂ©e gĂ©nĂ©rale. Or lâindignitĂ© ne frappe lâindigne que pour la succession de la personne envers laquelle il sâest mal comportĂ©. Ainsi que lâobserve nĂ©anmoins Michel Grimaldi, il existe des incapacitĂ©s relatives qui, prĂ©cisĂ©ment, ne concernent que les rapports entre deux personnes dĂ©terminĂ©es»[5]. Tel est notamment le cas du mĂ©decin qui est frappĂ© dâune incapacitĂ© de jouissance spĂ©ciale quant Ă recevoir une libĂ©ralitĂ© Ă©manant de son patient 909 C. civ.. Il en va de mĂȘme pour le tuteur auquel il est fait interdiction recevoir une libĂ©ralitĂ© provenant du mineur dont il assurait la reprĂ©sentation 907 C. civ.. Seconde approche lâassimilation de lâindignitĂ© Ă une peine privĂ©e La doctrine majoritaire assimile lâindignitĂ© successorale Ă une peine privĂ©e, car elle jouerait le rĂŽle de sanction. Dans un arrĂȘt du 18 dĂ©cembre 1984, la Cour de cassation a statuĂ© en ce sens, en qualifiant expressĂ©ment lâindignitĂ© de peine civile de nature personnelle et dâinterprĂ©tation stricte». Elle en dĂ©duit quâelle ne peut ĂȘtre Ă©tendue au-delĂ des textes qui lâinstituent » 1Ăšre civ. 18 dĂ©c. 1984, n° Selon que lâon assimile lâindignitĂ© successorale Ă une incapacitĂ© ou Ă une peine privĂ©e, elle ne sera pas soumise au mĂȘme principe. Si lâindignitĂ© sâanalyse en une incapacitĂ©, alors elle ne peut frapper que les personnes expressĂ©ment visĂ©es par la loi. Rien ne ferait en revanche obstacle Ă ce que les juges puissent se livrer Ă une interprĂ©tation extensive des textes aux fins dâappliquer lâindignitĂ© Ă des cas non expressĂ©ment prĂ©vus par la loi. Si lâindignitĂ© est assimilĂ©e Ă une peine privĂ©e, elle obĂ©it alors au principe de lĂ©galitĂ© des dĂ©lits et des peines, ce qui signifie quâelle ne peut jouer que pour les cas expressĂ©ment visĂ©s par un texte. Ă lâexamen, câest plutĂŽt la seconde approche qui semble avoir Ă©tĂ© adoptĂ©e par la jurisprudence, Cass. 1Ăšre civ. 18 dĂ©c. 1984, n° Elle doit donc ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e comme une peine privĂ©e. ==> Domaine Le domaine de lâindignitĂ© successoral est cantonnĂ© aux seules successions ab intestat, soit Ă celles qui sâopĂšrent en dehors de tout testament. LâindignitĂ© ne joue pas Dans le cadre des libĂ©ralitĂ©s Pour mĂ©moire, les libĂ©ralitĂ©s recouvrent les donations et les testaments, soit les actes Ă titre gratuit qui procĂšdent de la volontĂ© du disposant Pour ces actes, en cas de mauvaise conduite du bĂ©nĂ©ficiaire envers leur auteur, la sanction est toute autre. Il sâagit, en effet, de la rĂ©vocation pour cause dâingratitude. En soi, lâingratitude produit les mĂȘmes effets que lâindignitĂ© successorale. Elle sâen distingue toutefois en ce quâelle sanctionne des agissements moins graves. Aussi, les cas dâingratitude et dâindignitĂ© ne coĂŻncident pas totalement Dans le cadre des avantages matrimoniaux Lâarticle 1527 du Code civil dĂ©finit les avantages matrimoniaux comme ceux que lâun ou lâautre des Ă©poux peut retirer des clauses dâune communautĂ© conventionnelle, ainsi que ceux qui peuvent rĂ©sulter de la confusion du mobilier ou des dettes». Il sâagit, autrement dit, de tout profit procurĂ© Ă lâun des Ă©poux rĂ©sultant des rĂšgles qui prĂ©sident au fonctionnement du rĂ©gime matrimonial. Les avantages matrimoniaux prĂ©sentent la particularitĂ© dâĂ©chapper au rĂ©gime des libĂ©ralitĂ©s ; ils leur sont Ă©trangers. Est-ce Ă dire quâils sont susceptibles de relever du domaine de lâindignitĂ©, puisque ne pouvant donc pas ĂȘtre rĂ©voquĂ©s pour cause dâingratitude ? Dans un arrĂȘt remarquĂ© du 7 avril 1998, la Cour de cassation a rĂ©pondu par la nĂ©gative. Dans cette dĂ©cision, elle a estimĂ© que lâindignitĂ© successorale Ă©tait insusceptible de sanctionner le conjoint condamnĂ© Ă une peine de 10 ans de rĂ©clusion criminelle pour avoir mortellement frappĂ© son Ă©pouse 1Ăšre civ., 7 avr. 1998, n° La position prise par la Cour de cassation est sĂ©vĂšre. Aussi, marque-t-elle sa volontĂ© de faire une application stricte des textes et de circonscrire le domaine de lâindignitĂ© aux seules successions ab intestat. ==> RĂ©forme Le rĂ©gime de lâindignitĂ© successorale a Ă©tĂ© profondĂ©ment rĂ©formĂ© par la loi 2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001 relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultĂ©rins et modernisant diverses dispositions de droit successoral. Il Ă©tait notamment reprochĂ© aux rĂšgles antĂ©rieures dâĂȘtre trop Ă©troites, trop rigides et quelquefois injustes. La loi du 3 dĂ©cembre 2001 a tenu compte des critiques, en crĂ©ant de nouveaux cas dâindignitĂ© successorale, dont la plupart sont facultatifs pour le juge, afin dâapporter de la souplesse dans un dispositif. Le texte met fin, par ailleurs, Ă lâinjustice dont Ă©taient victimes les enfants de lâindigne ceux-ci, qui nâont commis aucune faute, peuvent dĂ©sormais reprĂ©senter leur auteur dans la succession dont il est exclu art. 729-1 C. civ.. Bien quâen rĂšgle gĂ©nĂ©rale on ne puisse reprĂ©senter que des personnes mortes, cette reprĂ©sentation peut avoir lieu du vivant mĂȘme de lâindigne. LâapprĂ©hension de lâindignitĂ© successorale suppose dâenvisager ses causes, aprĂšs quoi il conviendra de se focaliser sur ses effets. I Les causes dâindignitĂ© successorale Les rĂ©dacteurs du Code civil nâavaient envisagĂ© que trois causes dâindignitĂ© successorale Avoir Ă©tĂ© condamnĂ©e pour meurtre ou tentative de meurtre Ă lâendroit du dĂ©funt Avoir portĂ© contre le dĂ©funt une accusation capitale jugĂ©e calomnieuse, soit avoir cherchĂ© Ă le faire condamner Ă mort en lâaccusant dâun crime quâil nâavait pas commis Avoir Ă©tĂ© instruit du meurtre du dĂ©funt et ne lâavoir pas dĂ©noncĂ© aux autoritĂ©s judiciaires Lors des travaux parlementaires dont est issue la loi du 3 dĂ©cembre 2001, il est apparu que les cas dâindignitĂ© successorale prĂ©vus par le Code civil Ă©taient pour le moins Ă©troits, sinon dĂ©suets. Aussi, a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© nĂ©cessaire de les revoir, ce qui a conduit, non seulement Ă les Ă©largir, mais encore Ă les rĂ©partir en deux catĂ©gories Les cas dâindignitĂ© de plein droit Les cas dâindignitĂ© facultative Tandis que les premiers jouent automatiquement en cas de condamnation pĂ©nale de lâhĂ©ritier prĂ©somptif, les seconds requiĂšrent lâintervention du juge civile qui devra se prononcer sur leur bien-fondĂ©. A Les cas dâindignitĂ© de plein droit Lâarticle 726 du Code civil prĂ©voit deux cas dâindignitĂ© de plein droit Premier cas Il sâagit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă une peine criminelle de celui qui a volontairement donnĂ© ou tentĂ© de donner la mort au dĂ©funt. Ce cas dâindignitĂ© vise indistinctement le meurtre 221-1 et 221-4 C. pĂ©n., lâassassinat art. 221-3 C. pĂ©n., lâempoisonnement art. 221-5 C. pĂ©n.. Second cas Il sâagit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă une peine criminelle de celui qui a volontairement portĂ© des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraĂźnĂ© la mort du dĂ©funt sans intention de la donner. Ce cas dâindignitĂ© recouvre toutes les infractions sanctionnant les atteintes portĂ©es Ă lâintĂ©gritĂ© physique du de cujus et qui ont conduit Ă son dĂ©cĂšs, sans pour autant que lâauteur de lâinfraction ou son complice aient Ă©tĂ© animĂ©s dâune intention homicide. Plusieurs enseignements peuvent ĂȘtre retirĂ©s des cas dâindignitĂ© de plein droit visĂ©s par lâarticle 726 du Code civil. Tout dâabord, seule une condamnation Ă une peine criminelle est constitutive dâune cause dâindignitĂ© de plein droit. Par peine criminelle, il faut entendre une condamnation pĂ©nale supĂ©rieure Ă 10 ans de rĂ©clusion. Ensuite, il peut ĂȘtre observĂ© que, dĂ©sormais, le complice de lâauteur du crime est Ă©galement susceptible dâĂȘtre frappĂ©e par lâindignitĂ© successorale, ce qui nâĂ©tait pas le cas sous lâempire du droit antĂ©rieur Enfin, il nâest pas nĂ©cessaire que celui qui a portĂ© atteinte Ă la vie du dĂ©funt, Ă tout le moins qui y a concouru volontairement, soit animĂ© de la volontĂ© de tuer, pour encourir lâindignitĂ© successorale. Il sâagit lĂ dâune nouveautĂ© introduite par la loi du 3 dĂ©cembre 2001, le lĂ©gislateur ayant estimĂ© quâabsence dâintention homicide nâexcusait pas lâhĂ©ritier qui, par ses agissements, porte la responsabilitĂ© de la mort du de cujus. B Les cas dâindignitĂ© facultative Lâarticle 727 du Code civil prĂ©voit six cas dâindignitĂ© successorale Premier cas Il sâagit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă une peine correctionnelle, de celui qui a volontairement donnĂ© ou tentĂ© de donner la mort au dĂ©funt. Sont ici visĂ©es les mĂȘmes infractions quâau 1e de lâarticle 726 du Code civil, soit le meurtre, lâassassinat et lâempoisonnement. La seule diffĂ©rence, câest que lâauteur ou le complice de lâinfraction a Ă©tĂ© condamnĂ©, non pas Ă une peine criminelle, mais Ă une peine correctionnelle. Par peine correctionnelle, il faut entendre une peine dâemprisonnement qui nâexcĂšde pas dix ans. Parce que la peine prononcĂ©e Ă son encontre est moins lourde, le lĂ©gislateur a estimĂ© que lâindignitĂ© devait, pour cette situation, nâĂȘtre que facultative. Le dernier alinĂ©a du texte prĂ©cise nĂ©anmoins que peuvent Ă©galement ĂȘtre dĂ©clarĂ©s indignes de succĂ©der ceux qui ont commis les actes mentionnĂ©s aux 1° et 2° et Ă lâĂ©gard desquels, en raison de leur dĂ©cĂšs, lâaction publique nâa pas pu ĂȘtre exercĂ©e ou sâest Ă©teinte. » Autrement dit, lorsque lâaction publique nâa pas pu ĂȘtre mise en mouvement pour quelque raison que ce soit, lâindignitĂ© successorale pourra malgrĂ© tout ĂȘtre prononcĂ©e par un juge. Lâobjectif recherchĂ© par cette rĂšgle est dâempĂȘcher la famille de lâauteur ou du complice de lâinfraction ne puisse hĂ©riter du patrimoine de la victime. DeuxiĂšme cas Il sâagit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă une peine correctionnelle de celui qui a volontairement commis des violences ayant entraĂźnĂ© la mort du dĂ©funt sans intention de la donner. Ce cas dâindignitĂ© participe de la mĂȘme logique que le prĂ©cĂ©dent, en ce que les infractions visĂ©es sont exactement les mĂȘmes que celles Ă©noncĂ©es au 2e de lâarticle 726 du Code civil. La peine prononcĂ©e prĂ©sente nĂ©anmoins un caractĂšre correctionnel, de sorte que lâindignitĂ© encourue ne joue plus de plein droit ; elle est facultative. Par ailleurs, lâabsence de mise en mouvement de lâaction publique est ici aussi sans incidence sur le risque encouru par lâauteur ou le complice de lâinfraction dâĂȘtre frappĂ© dâune indignitĂ© successorale. Le dernier alinĂ©a du texte est Ă©galement applicable Ă cette cause dâindignitĂ© facultative TroisiĂšme cas Il sâagit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă une peine criminelle ou correctionnelle de celui qui a commis des tortures et actes de barbarie, des violences volontaires, un viol ou une agression sexuelle envers le dĂ©funt. Ce cas dâindignitĂ© facultative a Ă©tĂ© introduit par la loi n° 2020-936 du 30 juillet 2020 visant Ă protĂ©ger les victimes de violences conjugales. Cet ajout est motivĂ© par la volontĂ© du lĂ©gislateur de rĂ©primer plus sĂ©vĂšrement les auteurs de violences conjugales. Il est parti du constat que si la loi permettait de dĂ©clarer lâindignitĂ© successorale en cas de faux tĂ©moignage et de dĂ©nonciation calomnieuse contre le dĂ©funt, tel nâĂ©tait pas le cas pour les violences sexuelles ou physiques dĂšs lors quâelles nâont pas Ă©tĂ© mortelles. Il y avait lĂ , selon les parlementaires, un problĂšme dâĂ©chelle de valeurs quâil fallait corriger. Pour cette raison, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er un nouveau cas dâindignitĂ© successorale pour celui qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă une peine criminelle pour avoir commis des violences volontaires ou un viol sur le dĂ©funt. Le mari violent ne peut dĂ©sormais donc plus hĂ©riter de son Ă©pouse si celle-ci dĂ©cĂšde avant lui. Sur ce point, la commission des lois a souhaitĂ© viser, en plus des violences et du viol, les actes de torture et de barbarie et les agressions sexuelles, et prĂ©voir que lâindignitĂ© pourrait ĂȘtre prononcĂ©e mĂȘme si le conjoint a seulement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă une peine correctionnelle. QuatriĂšme cas Il sâagit de la condamnation de celui qui est Ă lâorigine dâun tĂ©moignage mensonger portĂ© contre le dĂ©funt dans une procĂ©dure criminelle. Il sâagit lĂ dâune reprise dâun souhait formulĂ© par une partie de la doctrine qui regrettait que cette infraction ne soit pas une cause dâindignitĂ©. Pour mĂ©moire, lâinfraction de faux tĂ©moignage dans le cadre est envisagĂ©e Ă lâarticle 434-13 du Code pĂ©nale. Cette disposition prĂ©voit que le tĂ©moignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exĂ©cution dâune commission rogatoire est puni de cinq ans dâemprisonnement et de 75 000 euros dâamende. » Il sâagirait autrement dit, pour lâhĂ©ritier prĂ©somptif, de tĂ©moigner contre le de cujus dans le cadre dâune procĂ©dure criminelle en allĂ©guant des faits quâil sait faux. CinquiĂšme cas Il sâagit de la condamnation de celui qui sâest volontairement abstenu dâempĂȘcher soit un crime soit un dĂ©lit contre lâintĂ©gritĂ© corporelle du dĂ©funt dâoĂč il est rĂ©sultĂ© la mort, alors quâil pouvait le faire sans risque pour lui ou pour les tiers. Ce cas dâindignitĂ© successorale est une innovation de la loi du 3 dĂ©cembre 2001. Il vise Ă sanctionner celui qui savait quâun crime ou un dĂ©lit allait se commettre Ă lâendroit de la personne du dĂ©funt, mais nâa rien dit, ni rien fait. Or sâil avait agi, il aurait pu empĂȘcher la mort du de cujus. Parce quâil porte une part de responsabilitĂ© dans le drame qui sâest produit, il ne mĂ©rite pas dâhĂ©riter. Son abstention est dâautant plus blĂąmable que le dĂ©cĂšs du de cujus lui a directement profitĂ© en ce que, sans lâindignitĂ©, il hĂ©riterait prĂ©maturĂ©ment. Au surplus, on est lĂ©gitimement en droit de le soupçonner dâavoir laissĂ© faire dans le seul dessein dâaccĂ©lĂ©rer sa vocation successorale. Reste que le domaine de ce cas dâindignitĂ© est pour le moins restreint. Pour ĂȘtre retenu, il faudra Ă©tablir Dâune part, lâabstention volontaire de lâhĂ©ritier volontaire Dâautre part, que lâatteinte portĂ©e au de cujus Ă©tait constitutive dâun crime ou dâun dĂ©lit En outre, que cette atteinte consistait en une agression physique sur sa personne Enfin, que lâhĂ©ritier prĂ©somptif Ă©tait en capacitĂ© dâagir sans risque pour lui ou pour les tiers Au bilan, les conditions devant ĂȘtre remplies pour que ce cas dâindignitĂ© soit retenu sont si nombreuses que, en pratique, ne sera caractĂ©risĂ© que dans de trĂšs rares cas SixiĂšme cas Il sâagit de la condamnation de celui qui est Ă lâorigine dâune dĂ©nonciation calomnieuse contre le dĂ©funt lorsque, pour les faits dĂ©noncĂ©s, une peine criminelle Ă©tait encourue. Ce cas dâindignitĂ© successorale nâest autre quâune reprise de lâun des cas prĂ©vus par les rĂ©dacteurs du Code civil. Lâancien article 727, 2e prĂ©voyait en effet que lâindignitĂ© Ă©tait encourue par celui qui a portĂ© contre le dĂ©funt une accusation capitale jugĂ©e calomnieuse». La seule diffĂ©rence, câest que la dĂ©nonciation calomnieuse visĂ©e ici porte sur une infraction punie, non plus de peine de mort, mais par une peine criminelle. Lâesprit de ce cas dâindignitĂ© successorale nâen reste pas moins le mĂȘme. Il sâagit de sanctionner celui qui a portĂ©e contre le de cujus une accusation trĂšs grave, car portant sur des faits de nature criminelle, et, Ă ce titre, lâa exposĂ© au risque dâĂȘtre condamnĂ© Ă une lourde peine. Certes, la motivation de lâauteur de la calomnie ne rĂ©sidera pas dans la perspective dâhĂ©riter prĂ©maturĂ©ment du de cujus, celui-ci ne risquant plus dâĂȘtre condamnĂ© Ă mort. NĂ©anmoins, le prĂ©judice personnel susceptible de lui ĂȘtre causĂ© est si important que lâhĂ©ritier prĂ©somptif doit ĂȘtre privĂ© de sa vocation successorale. II La mise en Ćuvre de lâindignitĂ© successorale Selon que lâindignitĂ© successorale joue de plein droit ou selon quâelle est facultative, sa mise en Ćuvre diffĂšre. A La mise en Ćuvre de lâindignitĂ© successorale de plein droit Lorsque lâindignitĂ© successorale joue de plein droit, car rĂ©sultant de lâune des causes visĂ©es par lâarticle 726 du Code civil, elle est automatique en ce sens que, pour produire ses effets, il nâest pas besoin de saisir le juge. Aussi, est-elle attachĂ©e Ă la condamnation pĂ©nale dont, au fond, elle est une consĂ©quence lĂ©gale. Encore faut-il nĂ©anmoins quâelle soit invoquĂ©e, faute de quoi elle ne pourra pas jouer. Les personnes admises Ă se prĂ©valoir de lâindignitĂ© successorale de plein droit sont limitĂ©es. On compte Les cohĂ©ritiers de lâindigne Les ayants droit de lâindigne Les lĂ©gataires Ă titre universel et Ă titre particulier Le ministĂšre public en lâabsence dâhĂ©ritier B La mise en Ćuvre de lâindignitĂ© successorale facultative Lorsque lâindignitĂ© est facultative, soit rĂ©sulte de lâune des causes visĂ©es Ă lâarticle 727 du Code civil, sa mise Ćuvre requiert lâobtention dâune dĂ©claration judiciaire dâindignitĂ©. Aussi, cela suppose-t-il pour celui qui se prĂ©vaut de cette forme dâindignitĂ© successorale de saisir le juge civil. Ă la diffĂ©rence de lâindignitĂ© de plein droit, lâindignitĂ© facultative nâest pas automatique ; elle doit ĂȘtre prononcĂ©e. ==> CompĂ©tence En application de lâarticle 727-1 du Code civil, la juridiction compĂ©tente pour prononcer la dĂ©claration dâindignitĂ© successorale est le Tribunal judiciaire. Plus prĂ©cisĂ©ment, parce quâil sâagit dâune demande qui intĂ©resse les rapports entre hĂ©ritiers, câest la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusquâau partage qui est compĂ©tente art. 45 CPC, Ă©tant prĂ©cisĂ© que la succession doit sâouvrir au lieu du dernier domicile du dĂ©funt art. 720 C. civ.. ==> Titulaires de lâaction Lâarticle 727-1 du Code civil prĂ©voit que la dĂ©claration dâindignitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle 727 est prononcĂ©e aprĂšs lâouverture de la succession par le tribunal judiciaire Ă la demande dâun autre hĂ©ritier. » Il ressort de cette disposition que seuls les cohĂ©ritiers de lâindigne ont qualitĂ© pour saisir le juge aux fins de dĂ©claration judiciaire dâindignitĂ©. Aussi, sont privĂ©s de la possibilitĂ© dâexercer cette action, tant les hĂ©ritiers testamentaires, que les lĂ©gataires, alors mĂȘme quâils auraient intĂ©rĂȘt Ă agir. En lâabsence dâhĂ©ritier, le second alinĂ©a du texte prĂ©cise que la demande peut ĂȘtre formĂ©e par le ministĂšre public. » ==> Moment dâexercice de lâaction Lâarticle 727-1 du Code civil prĂ©voit expressĂ©ment que la demande visant Ă ce quâun hĂ©ritier soit dĂ©clarĂ© indigne ne peut ĂȘtre formulĂ©e quâaprĂšs lâouverture de la succession. Aucune action ne pourra donc ĂȘtre exercĂ©e, tant que la victime de lâindignitĂ© nâest pas dĂ©cĂ©dĂ©e. ==> DĂ©lai pour agir Lâarticle 727-1 du Code civil prĂ©voit que la demande doit ĂȘtre formĂ©e dans les six mois du dĂ©cĂšs si la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© est antĂ©rieure au dĂ©cĂšs, ou dans les six mois de cette dĂ©cision si elle est postĂ©rieure au dĂ©cĂšs. » Il sâinfĂšre de cette disposition quâil y a lieu de distinguer selon que la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient avant ou aprĂšs le dĂ©cĂšs. La dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient avant le dĂ©cĂšs de la victime de lâindignitĂ© Dans cette hypothĂšse, lâaction en dĂ©claration dâindignitĂ© doit ĂȘtre exercĂ©e dans un dĂ©lai de 6 mois Ă compter du dĂ©cĂšs du de cujus. La dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient aprĂšs le dĂ©cĂšs de la victime de lâindignitĂ© Dans cette hypothĂšse, lâaction en dĂ©claration dâindignitĂ© doit ĂȘtre exercĂ©e dans un dĂ©lai de 6 mois Ă compter du prononcĂ© de la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© ==> DĂ©cision AprĂšs avoir examinĂ© les circonstances de la cause et vĂ©rifiĂ© que lâun des cas dâindignitĂ© facultative visĂ© par lâarticle 727 du Code civil Ă©tait caractĂ©risĂ©, le juge pourra prononce une dĂ©claration dâindignitĂ©. III Les effets de lâindignitĂ© successorale Lorsquâelle est acquise, soit directement par lâeffet dâune condamnation pĂ©nale, soit par lâeffet dâune dĂ©cision du juge civil, lâindignitĂ© emporte plusieurs effets. A Les effets de lâindignitĂ© Ă lâĂ©gard de lâindigne LâindignitĂ© produit deux effets Ă lâĂ©gard de lâindigne Il est exclu de la succession du de cujus Il doit restitution des fruits et revenus 1. Exclusion de la succession ==> Principe LâindignitĂ© a pour effet principal dâexclure lâindigne de la succession il est dĂ©chu de son droit Ă succĂ©der au de cujus, il perd sa qualitĂ© dâhĂ©ritier. Sâagissant des libĂ©ralitĂ©s susceptibles dâavoir Ă©tĂ© consenties par ce dernier Ă lâindigne, il peut ĂȘtre observĂ© quâelles ne relĂšvent pas de lâindignitĂ©. Elles ne peuvent ĂȘtre rĂ©voquĂ©es que pour cause dâingratitude. Aussi, lâindignitĂ© nâa dâincidence que sur la seule succession ab intestat. Lâindigne peut donc conserver le bĂ©nĂ©fice des donations ou dispositions testamentaires dont il aurait Ă©tĂ© gratifiĂ© par le dĂ©funt. Lâeffet attachĂ© Ă lâindignitĂ© nâest, par ailleurs, que relatif en ce sens quâelle ne prive lâindigne de son aptitude Ă hĂ©riter que dans ses seuls rapports avec le de cujus. Aussi, conserve-t-il sa capacitĂ© Ă hĂ©riter dâune autre personne et notamment aux parents de la victime de lâindignitĂ©, soit par le jeu de transmissions successives, soit par le jeu de la reprĂ©sentation successorale. ==> Exception Lâarticle 728 du Code civil prĂ©voit que nâest pas exclu de la succession le successible frappĂ© dâune cause dâindignitĂ© prĂ©vue aux articles 726 et 727, lorsque le dĂ©funt, postĂ©rieurement aux faits et Ă la connaissance quâil en a eue, a prĂ©cisĂ©, par une dĂ©claration expresse de volontĂ© en la forme testamentaire, quâil entend le maintenir dans ses droits hĂ©rĂ©ditaires ou lui a fait une libĂ©ralitĂ© universelle ou Ă titre universel. » Il ressort de cette disposition que le de cujus dispose de la facultĂ© de maintenir lâindigne dans ses droits, malgrĂ© les fautes commises Ă son endroit. Cette facultĂ© de pardon reconnue au de cujus joue, tant en matiĂšre dâindignitĂ© de plein droit, quâen matiĂšre dâindignitĂ© facultative. Câest lĂ une innovation de la loi n°2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001, le lĂ©gislateur ayant estimĂ© quâil y avait lieu de donner le dernier mot au dĂ©funt, sa volontĂ© primant ainsi les effets de la loi. Reste que pour que le pardon opĂšre et dĂ©joue les effets de lâindignitĂ©, trois conditions cumulatives doivent ĂȘtre rĂ©unies Dâune part, le de cujus doit avoir eu connaissance des faits commis Ă son encontre et frappĂ©s de lâune des causes dâindignitĂ© Dâautre part, il doit avoir exprimĂ© sa volontĂ© de maintenir lâindigne dans ses droits, nonobstant les faits dont il a eu connaissance Enfin, le pardon accordĂ© par le de cujus Ă lâindigne doit intervenir aprĂšs la dĂ©couverte des faits frappĂ©s dâindignitĂ© et prendre la forme Soit dâune disposition testamentaire, ce qui suppose donc que les faits pardonnĂ©s soient expressĂ©ment mentionnĂ©s dans le testament Soit dâune libĂ©ralitĂ© universelle ou Ă titre universel 2. Obligation de restitution des fruits et revenus Lâarticle 729 du Code civil prĂ©voit que lâhĂ©ritier exclu de la succession pour cause dâindignitĂ© est tenu de rendre tous les fruits et tous les revenus dont il a eu la jouissance depuis lâouverture de la succession. » Cette disposition marque le caractĂšre rĂ©troactif de lâindignitĂ© successorale. Cette situation se rencontrera lorsque lâindigne est entrĂ© en possession des biens du de cujus et que lâindignitĂ© nâa pas encore produit ses effets. Tel sera le cas pour lâindignitĂ© facultative qui ne peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© que postĂ©rieurement au dĂ©cĂšs du dĂ©funt. Pour ce qui est de lâindignitĂ© de plein droit, la rĂ©troactivitĂ© ne concernera que lâhypothĂšse oĂč la condamnation de lâindigne a Ă©tĂ© prononcĂ©e aprĂšs le dĂ©cĂšs du de cujus et que lâindigne est entrĂ© en possession immĂ©diatement aprĂšs lâouverture de la succession. En tout Ă©tat de cause, lorsque lâindignitĂ© â de plein droit ou facultative â produit ses effets, lâindigne est rĂ©putĂ© nâavoir jamais hĂ©ritĂ©. Il en rĂ©sulte quâil a lâobligation de restituer Dâune part, les biens quâil aurait recueillis dans son patrimoine Dâautre part, les fruits et les revenus quâil a Ă©ventuellement retirĂ©s de ces biens Câest parce que lâindigne est considĂ©rĂ© comme un possesseur de mauvaise foi, quâil est tenu de restituer intĂ©gralement les fruits et revenus provenant des biens dont il a eu la jouissance. Quant aux tiers auxquels lâindigne aurait transfĂ©rer la propriĂ©tĂ© des biens recueillis, leur situation est pour le moins prĂ©caire car endossant la qualitĂ© dâacquĂ©reur a non domino, soit dâacquĂ©reur sans titre valable. Sâagissant des immeubles, lâopĂ©ration encourt la nullitĂ© en application de la rĂšgle nemo plus juris. Seule la prescription acquisitive pourra consolider la situation du tiers, encore quâil ne pourra pas se prĂ©valoir de la prescription abrĂ©gĂ©e. Sâagissant des meubles, la remise en cause de lâopĂ©ration dĂ©pendra de la bonne ou mauvaise foi du tiers. Sâil est de bonne foi, nonobstant sa qualitĂ© dâacquĂ©reur a non domino, il conservera le bĂ©nĂ©fice de son acquisition. Si, en revanche, il est de mauvaise foi, une action en revendication pourra ĂȘtre exercĂ©e, le dĂ©lai de prescription Ă©tant portĂ© Ă trente ans. B Les effets de lâindignitĂ© Ă lâĂ©gard des hĂ©ritiers Parce quâil sâagit dâune peine personnelle, lâindignitĂ© ne produit ses effets quâĂ lâencontre de lâindigne ; elle est sans incidence Dâune part, sur les cohĂ©ritiers Dâautre part, sur les enfants Sâagissant des enfants, il sâagit lĂ dâune autre innovation introduite par la loi du 3 dĂ©cembre 2001. Lâarticle 729-1 du Code civil prĂ©voit que les enfants de lâindigne ne sont pas exclus par la faute de leur auteur, soit quâils viennent Ă la succession de leur chef, soit quâils y viennent par lâeffet de la reprĂ©sentation [âŠ] ». Il ressort de cette disposition que les enfants de lâindigne peuvent venir en reprĂ©sentation de celui-ci. Pour mĂ©moire, la reprĂ©sentation est dĂ©finie par lâarticle 751 du Code civil comme une fiction juridique qui a pour effet dâappeler Ă la succession les reprĂ©sentants aux droits du reprĂ©sentĂ© » Le lĂ©gislateur a ici voulu mettre fin Ă lâinjustice dont Ă©taient victimes les enfants de lâindigne ceux-ci, qui nâont commis aucune faute, doivent pouvoir reprĂ©senter leur auteur dans la succession dont il est exclu. Lâarticle 729-1 prĂ©cise nĂ©anmoins que lâindigne ne peut, en aucun cas, rĂ©clamer, sur les biens de cette succession, la jouissance que la loi accorde aux pĂšre et mĂšre sur les biens de leurs enfants. » Cette prĂ©cision vise Ă dĂ©roger Ă la rĂšgle posĂ©e Ă lâarticle 386-1 du Code civil qui confĂšre aux parents dâun enfant mineur un droit de jouissance lĂ©gale sur les biens quâils administrent. Il ne faudrait pas que lâindigne puisse tirer profit des biens dont il a Ă©tĂ© privĂ© par lâentremise de ses enfants qui lâont reprĂ©sentĂ© dans la succession du de cujus. Afin dâillustrer la rĂšgle Ă©noncĂ©e Ă lâarticle 729-1, prenons lâexemple de la succession de A qui laisse derriĂšre lui deux enfants, B et C. B qui a deux enfants E et F, est frappĂ© dâindignitĂ©. Si les enfants de lâindigne ne pouvaient pas venir en reprĂ©sentation de celui-ci, alors câest C qui recueillerait lâintĂ©gralitĂ© de la succession de A. Si en revanche les enfants de lâindigne sont admis Ă le reprĂ©senter, alors ils pourront se partager la moitiĂ© de la succession de A, tandis que C recueillera lâautre moitiĂ©. [1] M. Grimaldi, Droit des successions, Ă©d. LexisNexis, 2017, n°101, p. 77. [2] Ph. Salvage, La viabilitĂ© de lâenfant nouveau-nĂ© », RTD civ., 1976, p. 725 [3] G. Cornu, Droit civil, Introduction, les personnes, les biens, Domat Droit privĂ©, 9Ăšme Ă©d., 1999, p. 186 [4] M. Planiol, TraitĂ© Ă©lĂ©mentaire de droit civil, t. III, LGDJ, 7e Ă©d. 1918, n°1731. [5] M. Grimaldi, Droit des successions, Ă©d. Lexisnexis, 2017, n°105, p. 81.Jecrois de tout coeur que cette oeuvre est bonne. Ce quâil a commencĂ© en vous et en moi est bon, et mĂȘme trĂšs bon. Quand Dieu a créé le monde, il vit que cela Ă©tait bon. GenĂšse 1.31 Quand il a fait de vous une nouvelle crĂ©ation, il a vu que cela Ă©tait bon et mĂȘme trĂšs bon. Il rendra son oeuvre parfaite pour le jour de Christ. Ne vous en faites pas si vous
COMMENTAIRE SUR PHILIPPIENS, par Dr. Wilbert Kreiss - index ACTION DE GRACES ET PRIERE 13-11 "Je rends grĂąces Ă mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes priĂšres pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez Ă l'Evangile, depuis le premier jour jusqu'Ă maintenant. Je suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon coeur, soit dans mes liens, soit dans la dĂ©fense et la confirmation de l'Evangile, vous qui tous participez Ă la mĂȘme grĂące que moi. Car Dieu m'est tĂ©moin que je vous chĂ©ris tous avec la tendresse de JĂ©sus-Christ. Et ce que je demande dans mes priĂšres, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence, pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irrĂ©prochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par JĂ©sus-Christ, Ă la gloire et Ă la louange de Dieu" 11-11. Vient maintenant une action de grĂąces, suivie d'une priĂšre. L'apĂŽtre exprime Ă Dieu sa joie et sa reconnaissance. C'est la premiĂšre chose qu'il fait, aprĂšs avoir saluĂ© ses lecteurs. Question Et nous, oĂč en sommes-nous avec nos actions de grĂąces et nos louanges? Qu'avons-nous Ă dire Ă Dieu pour tout le bien qu'il nous fait? Ou qu'il fait aux autres? Car, on l'aura remarquĂ©, Paul ne s'attribue aucun mĂ©rite, c'est Dieu qu'il loue pour ce que sont devenus les Philippiens. Je rends grĂąces Ă mon Dieu Paul rend grĂąces et loue. On aurait envie de dire Enfin un pasteur heureux, content de ses paroissiens, et qui le dit non seulement Ă Dieu, mais aussi Ă ses ouailles! Un pasteur qui ne se plaint pas seulement, qui ne gĂ©mit pas Ă cause des difficultĂ©s de son ministĂšre et de l'ingratitude ou de la tiĂ©deur de ses fidĂšles, mais qui remercie le Seigneur pour les joies vĂ©cues et qui, lorsqu'il voit sa paroisse grandir dans la foi et l'amour, pense Ă le lui dire. Est-ce Ă dire que Philippes Ă©tait une paroisse exceptionnelle, la perle rare dont tout pasteur voudrait pouvoir prendre soin, ou que Paul a Ă©tĂ© un pasteur unique en son genre, comme l'Eglise en produit deux ou trois par siĂšcle? Qu'il a eu de la chance d'avoir une telle paroisse, ou sa paroisse d'avoir un tel pasteur, le meilleur de l'Ă©poque, un surdouĂ© du ministĂšre? Non, je ne le pense pas. D'autres textes du Nouveau Testament rĂ©vĂšlent les faiblesses du grand homme qu'il a Ă©tĂ©, et l'Ă©pĂźtre aux Philippiens montre que dans l'Eglise de cette ville tout n'Ă©tait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. La reconnaissance de Paul est tellement rĂ©elle et sincĂšre que les mots se bousculent oĂč le est une sorte de parenthĂšse. Mais passons sur les dĂ©tails pour en arriver tout de suite Ă la chose la plus importante. Pour quoi l'apĂŽtre rend-il grĂąces Ă Dieu? Qu'est-ce qui l'incite Ă le remercier? RĂ©ponse La part que vous prenez Ă l'Evangile Le mot grec traduit ainsi koinĂŽnia exprime la participation Ă quelque chose, le fait qu'on y a part et qu'on en bĂ©nĂ©ficie. Pris dans ce sens, l'apĂŽtre remercie Dieu de ce que par la conversion et la foi en JĂ©sus, les chrĂ©tiens de Philippes ont part aux promesses et bĂ©nĂ©dictions de l'Evangile, Ă tout ce qu'il offre Ă ceux qui le reçoivent d'un coeur croyant grĂące, pardon, paix, joie, espĂ©rance, salut, etc.. Et un prĂ©dicateur a de quoi remercier Dieu, quand il constate que l'Evangile prĂȘchĂ© par lui a portĂ© des fruits, qu'il s'est manifestĂ© comme une puissance de salut, amenant des pĂ©cheurs Ă JĂ©sus-Christ. Mais si on traduit comme Segond ou la TOB par "la part que vous prenez Ă l'Evangile", on laisse entendre que Paul remercie Dieu de ce que les Philippiens ont pris part Ă l'annonce de l'Evangile, donc Ă l'Ă©vangĂ©lisation. C'est encore plus clair dans la Bible du Semeur "Je remercie Dieu car... par le soutien que vous m'avez apportĂ©, vous avez contribuĂ© Ă l'annonce de la Bonne Nouvelle". Dans ce cas, l'apĂŽtre n'y va pas par quatre chemins. Il parle gros sous et en remercie le Seigneur, et si la premiĂšre interprĂ©tation est biblique et belle, il se pourrait que cette deuxiĂšme corresponde mieux Ă ce que l'apĂŽtre veut exprimer ici. Signalons que dans Romains 1526 et 2 Corinthiens 913 oĂč il est Ă©galement question d'argent, il emploie en grec le mĂȘme mot koinĂŽnia. Et puis, c'est vrai, dans notre Ă©pĂźtre, il ne cache pas la joie qu'il a Ă©prouvĂ©e quand on lui a remis de l'argent de la part des Philippiens 414-16. Toute aide matĂ©rielle donnĂ©e Ă un prĂ©dicateur lui permet de prĂȘcher l'Evangile et d'accomplir sa mission. C'est une participation active Ă cette mission. Les dons des chrĂ©tiens ne devraient jamais ĂȘtre la seule façon pour eux d'y participer, car il leur est aussi demandĂ© de tĂ©moigner personnellement, mais celui qui ne donne pas pour la mission ou qui donne chichement montre qu'il lui importe peu que l'Evangile soit annoncĂ©. Alors si l'idĂ©e nous prenait de dire Ă l'apĂŽtre "C'est donc si important, cette histoire d'argent, pour que tu la mentionnes comme cela, tout de suite, avant de parler d'autre chose?", il nous rĂ©pondrait sans doute "Oui, et pour deux raisons 1 On ne prĂȘche pas l'Evangile sans dĂ©penser de l'argent. 2 Quand on donne de l'argent pour que l'Evangile soit prĂȘchĂ©, on montre qu'on a le coeur au bon endroit". Petite question que tout chrĂ©tien devrait se poser et que son pasteur peut l'aider Ă se poser Sait-il que Dieu a besoin de son argent pour annoncer le salut au monde? Sait-il aussi que ce mĂȘme Dieu voit dans sa cotisation, si modeste soit-elle, un baromĂštre de sa foi et de l'intĂ©rĂȘt qu'il porte Ă l'Evangile? Paul souligne aussi la constance des Philippiens "depuis le premier jour jusqu'Ă maintenant". C'est ce qui fait la force d'une Eglise la gĂ©nĂ©rositĂ© qui n'est pas du genre feu de paille, mais constante, persĂ©vĂ©rante, rĂ©guliĂšre, quelque chose sur quoi l'Eglise peut compter et qui lui permet d'Ă©valuer les recettes Ă venir et de planifier les dĂ©penses. L'apĂŽtre a parlĂ© du passĂ© et du prĂ©sent. Il Ă©voque maintenant l'avenir Je suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ Soli Deo gloria! C'est le Seigneur qui fait tout cela "Celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite". Les Philippiens participent Ă l'Evangile, ont part Ă tous ses bienfaits et montrent leur foi en Christ et leur amour pour la mission par leurs dons en argent. Dieu a commencĂ© cela en eux et c'est lui qui l'achĂšvera. En d'autres termes tout, le dĂ©but et la fin, la conversion et la persĂ©vĂ©rance, la foi en Christ et la sanctification, est son oeuvre. Sans lui nous ne pouvons rien faire. Trouvez dans la Bible quelques textes qui l'affirment et consultez pour cela les chapitres de la dogmatique consacrĂ©s Ă la sanctification et la persĂ©vĂ©rance. Le jour de JĂ©sus-Christ L'oeuvre du salut sera accomplie ce jour-lĂ . Pas avant! C'est le dernier jour, bien sĂ»r. Ce que l'Ancien Testament appelle le "jour de l'Eternel", jour terrible et redoutable EsaĂŻe 2421-23; 25 JĂ©rĂ©mie 33 etc., et que l'apĂŽtre appelle le "jour de JĂ©sus-Christ". Essayez d'expliquer pourquoi c'est le jour du Christ et pourquoi, bien que ce jour-lĂ il vienne juger les vivants et les morts, c'est un jour de joie et de bonheur. Trouvez le texte oĂč JĂ©sus invite les siens Ă la joie, leur demande de lever leurs tĂȘtes, car leur "dĂ©livrance approche". Je vous porte tous dans mon coeur... Je vous chĂ©ris avec la tendresse de JĂ©sus-Christ Rarement l'apĂŽtre a Ă©tĂ© aussi expansif. Il laisse parler son coeur et recourt mĂȘme Ă un serment "Dieu m'est tĂ©moin que" pour assurer les Philippiens de sa "tendresse", ou plutĂŽt de "la tendresse de JĂ©sus-Christ". Cet amour lui vient du Christ. Ce n'est pas l'affection naturelle qu'on peut ressentir pour des gens avec qui on a des atomes crochus, mais un fruit de la foi, une oeuvre du Saint-Esprit. Et si les pasteurs disaient de temps en temps Ă leur paroisse et Ă leurs fidĂšles qu'ils les chĂ©rissent et les aiment? Pas pour verser dans la sensiblerie qui voudrait reprocher cela Ă Paul?, mais tout simplement parce que c'est vrai? Un mari qui aime sa femme le lui dit ou le lui montre de temps en temps, sinon elle est en droit d'en douter. Alors pourquoi le berger ne dirait-il pas de temps en temps Ă son troupeau qu'il l'aime? Paul est en prison. C'est ce qui explique peut-ĂȘtre pourquoi il se livre Ă des confidences plus qu'il ne le fait lorsqu'il est en pleine action. C'est "juste", prĂ©cise-t-il, et il explique pourquoi il les porte dans son coeur. Et pourquoi les porte-t-il dans son coeur? Parce qu'ils participent Ă "la mĂȘme grĂące" que lui. Il vivent de la mĂȘme misĂ©ricorde divine et du mĂȘme pardon, sont revĂȘtus du mĂȘme Christ et de sa justice parfaite, ont la mĂȘme foi et la mĂȘme espĂ©rance dans le coeur, marchent sur le mĂȘme chemin et se dirigent vers le mĂȘme but. VoilĂ bien des choses possĂ©dĂ©es en commun, et des choses importantes, capitales. C'est plus fort que le lien du sang, de la langue, de la culture. Quand on a tout cela en commun, il y a lĂ de quoi s'aimer et se chĂ©rir. C'est en le rappelant aux chrĂ©tiens qu'on les exhorte Ă l'amour et Ă la sanctification. Paul est heureux, malgrĂ© la prison et les chaĂźnes. Il a appris Ă transcender ses souffrances personnelles et Ă se rĂ©jouir de ses tribulations. Elles servent en effet Ă la "dĂ©fense" et la "confirmation" de l'Evangile. C'est pour l'Evangile qu'il est en prison. C'est donc l'Evangile qu'il aura Ă dĂ©fendre devant ses juges. Et cela, l'apĂŽtre s'en rĂ©jouit. Attention Il ne prĂ©tend pas convertir les juges, les huissiers, les gardiens de prison et les bourreaux. C'est de toutes façons l'oeuvre du Seigneur et pas la sienne. Mais tous ces gens sauront pourquoi il est dans les chaĂźnes, pour quel MaĂźtre il encourt ses tribulations et subira la mort. Au moins auront-ils entendu l'Evangile et leur aura-t-on parlĂ© de JĂ©sus-Christ. C'est la seule chose qui compte. Nous ne sommes pas chargĂ©s de sauver le monde, mais de lui annoncer que Dieu veut le sauver. A chacun sa mission Ă nous la nĂŽtre, au Saint-Esprit la sienne! Faisons notre travail, il saura faire le sien! Alors Paul n'attend que l'occasion de comparaĂźtre devant les magistrats de l'empereur. Tout le reste, la privation de libertĂ©, le dĂ©nuement, la maigre pitance Ă laquelle il a droit et que les Philippiens ont voulu amĂ©liorer par leurs dons, l'humiliation et peut-ĂȘtre la mort prochaine, devient accessoire. "Je vous chĂ©ris tous avec la tendresse de JĂ©sus-Christ". N'a-t-il pas Ă©crit ailleurs "Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi" Galates 220? Dans ce cas, c'est le propre coeur de JĂ©sus qui bat dans la poitrine de l'apĂŽtre, et si cela est vrai, il ne peut qu'aimer les Philippiens comme JĂ©sus les aime. Il est pour eux le miroir de l'amour du Christ. L'action de grĂąces Ă©tait devenue protestation d'amitiĂ©. Elle devient maintenant intercession. Il "demande" quelque chose Ă Dieu que l'amour des Philippiens "augmente de plus en plus". Il est lĂ et a dĂ©jĂ portĂ© des fruits. Paul souhaite qu'il abonde de plus en plus, qu'ils fassent encore des progrĂšs. Qu'il devienne encore plus fort, mais aussi plus pur, plus vrai. Pour cela il faut qu'il augmente "en connaissance et en pleine intelligence". Pour que l'amour soit vraiment chrĂ©tien et qu'il grandisse, il faut qu'il plonge ses racines dans une connaissance de plus en plus grande des merveilleuses vĂ©ritĂ©s de l'Evangile et dans l'intelligence de ces vĂ©ritĂ©s. Il faut que les Philippiens comprennent toujours mieux Ă quel point Dieu les aime en JĂ©sus-Christ, et qu'ils en fassent l'expĂ©rience dans la vie de tous les jours. Alors leur foi grandira, et avec leur foi, l'amour. Pour le discernement les choses les meilleures L'apĂŽtre utilise un mot qui signifie en rĂ©alitĂ© "tester", "vĂ©rifier". On teste l'or ou l'argent, pour savoir s'il est pur. C'est ainsi que les chrĂ©tiens sont appelĂ©s Ă tester toutes choses pour dĂ©couvrir quelles sont les meilleures, faire la diffĂ©rence entre le bien et le mal, entre ce qui est utile et ce qui ne l'est pas, ce qui contribue au salut et ce qui lui nuit. Et pour cela, il faut de la connaissance et de l'intelligence, des aptitudes qu'on n'acquiert pas au lycĂ©e ou Ă l'universitĂ©, Ă force de dĂ©crocher des diplĂŽmes, mais Ă l'Ă©cole de JĂ©sus-Christ. Une fois de plus, l'apĂŽtre dirige nos regards vers le "jour de Christ" Eh oui, tout se dĂ©cidera ce jour-lĂ . Paul veut que nous portions pour ce jour beaucoup de fruits, tel un bon arbre Matthieu 717-19; Jean 155, que nous en apportions une corbeille pleine Ă celui qui nous a tant aimĂ©s. Purs et irrĂ©prochables JĂ©sus veut, au dernier jour, prĂ©senter son Eglise Ă Dieu comme une Ă©pouse pure, irrĂ©prochable, "glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrĂ©prochable" EphĂ©siens 527. A la gloire et Ă la louange de Dieu Encore une fois Soli Deo gloria! Dans tout ce qu'il fait, Dieu veut glorifier son nom. Tout, notre rĂ©demption par le Christ, notre conversion, notre salut par la foi, notre marche avec le Seigneur, notre sanctification et notre persĂ©vĂ©rance, doit contribuer Ă sa louange et sa gloire EphĂ©siens 1 Y compris les fruits que nous portons "Si vous portez du fruit, c'est ainsi que mon PĂšre sera glorifiĂ© et que vous serez mes disciples" Jean 158. L'action de grĂąces devient ainsi doxologie. Cf. par exemple EphĂ©siens 114. Essayez d'en trouver encore quelques autres dans le Nouveau Testament. Le but ultime de la vie de tout chrĂ©tien doit ĂȘtre de cĂ©lĂ©brer le nom de son Dieu, de le louer, de l'exalter et de le glorifier. Ici-bas, du mieux qu'il peut, et un jour dans l'Ă©ternitĂ©, de façon parfaite, avec tous les anges et les bienheureux. Le Seigneur a rĂ©ellement droit Ă cela. Questions de rĂ©vision et exercices 1 Expliquez le V. 2. 2 Qu'est-ce qui fait dans les la joie de l'apĂŽtre Paul? 3 Montrez le rapport entre l'amour et la connaissance ou l'intelligence 4 Pourquoi le dernier jour est-il appelĂ© le "jour du Christ"? Si c'est parce que JĂ©sus-Christ reviendra juger les vivants et les morts, expliquez pourquoi ce sera lui plutĂŽt que son PĂšre ou le Saint-Esprit. 5 Voici une disposition pour une prĂ©dication sur les BĂątissez sur elle un plan de sermon avec ses diffĂ©rents sous-points et les principales idĂ©es que vous dĂ©velopperiez, si vous aviez Ă prĂȘcher La priĂšre d'un pasteur 1 Le merci qu'il dit Ă Dieu. 2 Les demandes qu'il lui adresse. 3-Janvier-2003, Rev. David Milette.
Jesuis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ćuvre la poursuivra jusquâĂ son terme, jusqu'au jour de JĂ©sus-Christ. S21: Bible Segond 21 Version
âąDepuis janvier 2014, les Ateliers Individuels de Manipulation AIM font partie du quotidien de mes Ă©lĂšves. En classe, nous utilisons toujours lâexpression Petits ateliers », que ce soit avec les enfants comme avec les adultes enseignants, Atsem, parentsâŠ. Cette façon de fonctionner, Ă partir de manipulations quotidiennes et individuelles, Ă rĂ©volutionnĂ© » ma pratique de classe. DĂ©sormais, je ne ferai plus marche arriĂšre et continuerai au contraire Ă amĂ©liorer cette pratique, riche et passionnante. Ces ateliers fonctionnent avec le cahier de brevets et de rĂ©ussites. En parallĂšle, je travaille toutefois comme dans la plupart des classes, alternant moments dâapprentissages semi-collectifs, collectifs etc⊠et, dĂ©sormais, moments liĂ©s exclusivement aux Petits ateliers ! Bref, le mix » des deux me convient bien et semble convenir Ă mes Ă©lĂšves. âąDans le film que jâai rĂ©alisĂ© en avril 2014 film Ăcole ouvre-toi!, une sĂ©quence sur les Petits ateliers apparait. Cette vidĂ©o a notamment Ă©tĂ© partagĂ©e sur le site dâune enseignante merci encore Ă Sophie Les commentaires ont montrĂ© lâintĂ©rĂȘt des enseignants sur la pratique des AIM. De nombreuses interrogations ont suivi, notamment sur les moments dâutilisation de ces ateliers. JâĂ©tais moi aussi Ă lâĂ©poque en train dâessayer cette nouvelle façon de travailler avec mes Ă©lĂšves et en plein questionnements! Suite Ă ces Ă©changes, jâai eu envie de consacrer du temps Ă la pratique de ces ateliers. Dans cette rubrique, vous trouverez donc quelques vidĂ©os, des photos et des explications. Dans lâarticle Emploi du Temps, vous retrouverez les moments consacrĂ©s aux AIM. âąLe dĂ©clic, pour moi, a Ă©tĂ© la dĂ©couverte de la classe de CĂ©line Alvarez. A lâĂ©cole de Genevilliers, cette jeune enseignante a eu carte blanche » pour tester, Ă sa maniĂšre, une mĂ©thode dite Montessori. Cette expĂ©rimentation a malheureusement Ă©tĂ© stoppĂ©e depuis. Mais vous trouverez encore sur son site la maternelle des enfants de merveilleuses vidĂ©os que je ne peux que vous conseiller de regarder! Mon fonctionnement est loin dâĂȘtre identique au sien mais mâa fortement inspirĂ©e! Les enfants sont coopĂ©ratifs, autonomes et apprennent bien parce quâon leur donne les moyens de le faire. âąLes AIM sont un moyen pour les Ă©lĂšves de progresser Ă leur rythme, sans comparaison avec un camarade, dâaller au bout de leur tĂąche, et surtout dâapprendre! Beaucoup! âąDans ce document jâessaie de prĂ©senter succinctement ma façon de fonctionner en AIM, en lien avec les cahiers de brevets. Câest juste un exemple, une façon de faire qui mâappartient. 48524 Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© dans Les ateliers, Petits ateliers-AIM, avec comme mots-clĂ©s AIM, ateliers autonomes, petits ateliers. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
Jesuis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ (Philippiens 1:6). L orsque vous avez reçu le Saint-Esprit, Il a commencĂ© Son ministĂšre en vous. Il nâest pas nichĂ© dans un coin Ă lâintĂ©rieur de vous; Il est Ă lâoeuvre en vous. La Bible dit que JĂ©sus-Christ s
Le gouvernement qui Ă©tablira le Paradis Pendant son sĂ©jour terrestre, JĂ©sus dit Ă ses disciples de prier en ces termes pour le Royaume de Dieu âQue ton royaume vienne! Que ta volontĂ© se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre!â Matthieu 69, 10. De plus, il nâa cessĂ© de parler de âla bonne nouvelle du royaumeâ. Matthieu 423. En fait, il a parlĂ© davantage du Royaume que de nâimporte quel autre sujet. Pour quelle raison? Câest parce que le Royaume est lâinstrument dont Dieu se servira pour rĂ©soudre les problĂšmes qui rendent la vie si difficile aujourdâhui. Par lâentremise du Royaume, Dieu mettra fin aux guerres, Ă la famine, Ă la maladie, Ă la criminalitĂ©, et ramĂšnera lâunitĂ© et la paix. Souhaiteriez-âvous vivre dans un monde comme celui-lĂ ? Si oui, vous devez lire cette brochure. Vous y apprendrez que le Royaume est un gouvernement, mais quâil est supĂ©rieur Ă tous les gouvernements qui ont jamais dirigĂ© les humains. Vous verrez aussi la maniĂšre saisissante avec laquelle Dieu a expliquĂ© petit Ă petit Ă ses serviteurs ses desseins relatifs au Royaume. En outre, vous dĂ©couvrirez quelle aide le Royaume peut vous apporter dĂšs Ă prĂ©sent. En fait, il vous est possible de devenir un sujet du Royaume. Mais avant de faire un tel choix, vous avez besoin dâen savoir plus. Aussi nous vous encourageons Ă examiner cette brochure. Tout ce quâelle vous apprendra sur le Royaume est basĂ© sur la Bible. Mais voyons tout dâabord pourquoi nous avons tant besoin du Royaume de Dieu. Au dĂ©but de lâhistoire humaine, Dieu fit lâhomme parfait et il le plaça dans un paradis. Ă cette Ă©poque-âlĂ , il nây avait pas besoin du Royaume. Cependant, Adam et Ăve, nos premiers parents, ont Ă©coutĂ© Satan, un ange rebelle. Celui-ci leur a racontĂ© des mensonges sur Dieu et il les a amenĂ©s Ă se rebeller contre lui. Ils mĂ©ritaient donc de mourir, car âle salaire que paie le pĂ©chĂ©, câest la mortâ. â Romains 623. Un homme imparfait et pĂ©cheur ne peut avoir dâenfants parfaits. Aussi tous les enfants dâAdam sont-âils nĂ©s imparfaits, pĂ©cheurs et mortels. â Romains 512. DĂšs lors, les humains ont eu besoin du Royaume de Dieu pour les aider Ă sâaffranchir de la malĂ©diction du pĂ©chĂ© et de la mort. Le Royaume lavera aussi le nom de Dieu des mensonges que Satan a profĂ©rĂ©s contre lui. JĂ©hovah Dieu promit quâune âpostĂ©ritĂ©â spĂ©ciale ou descendance naĂźtrait pour dĂ©livrer les humains du pĂ©chĂ© GenĂšse 315. Cette âpostĂ©ritĂ©â serait le Roi du Royaume de Dieu. De qui allait-âil sâagir? Environ 2 000 ans aprĂšs quâAdam eut pĂ©chĂ© vivait un homme trĂšs fidĂšle du nom dâAbraham. JĂ©hovah dit Ă Abraham de quitter sa ville natale et dâhabiter sous des tentes en Palestine. Abraham fit tout ce que JĂ©hovah lui demandait, y compris une chose trĂšs difficile. JĂ©hovah lui ordonna de sacrifier son fils Isaac sur un autel. Ă vrai dire, JĂ©hovah ne dĂ©sirait pas un sacrifice humain. Mais il tenait Ă savoir jusquâĂ quel point Abraham lâaimait. Abraham sâapprĂȘtait Ă tuer Isaac lorsque JĂ©hovah lâen empĂȘcha. En raison de la grande foi dâAbraham, JĂ©hovah fit la promesse de donner le pays de la Palestine Ă sa descendance; de plus, il annonça que la PostĂ©ritĂ© promise serait issue de sa lignĂ©e et de celle de son fils Isaac. â GenĂšse 2217, 18; 264, 5. Isaac eut des fils jumeaux, ĂsaĂŒ et Jacob. JĂ©hovah dĂ©clara que la PostĂ©ritĂ© promise viendrait par Jacob. â GenĂšse 2813-15. Jacob, Ă qui JĂ©hovah donna aussi le nom dâIsraĂ«l, eut 12 fils qui eurent Ă leur tour des enfants. Les descendants dâAbraham commencĂšrent ainsi Ă se multiplier. â GenĂšse 468-27. Lorsquâune famine grave sĂ©vit dans la rĂ©gion, Jacob et sa famille descendirent en Ăgypte sur lâinvitation de Pharaon, le souverain dâĂgypte. â GenĂšse 4516-20. Câest en Ăgypte quâon apprit que la PostĂ©ritĂ© promise serait un descendant de Juda, un des fils de Jacob. â GenĂšse 4910. Par la suite Jacob mourut, et ses descendants se multipliĂšrent au point de devenir semblables Ă une nation. Alors les Ăgyptiens prirent peur et ils les rĂ©duisirent en esclavage. â Exode 17-14. Finalement, JĂ©hovah envoya MoĂŻse, un homme trĂšs fidĂšle, pour exiger que le pharaon de lâĂ©poque laisse sortir dâĂgypte les enfants dâIsraĂ«l. â Exode 610, 11. Devant le refus de Pharaon, JĂ©hovah fit venir dix plaies sur les Ăgyptiens. Comme derniĂšre plaie, il envoya lâange de la mort pour tuer tous les fils premiers-nĂ©s dâĂgypte. â Exode chapitres 7 Ă 12. Dieu dit aux IsraĂ©lites que sâils Ă©gorgeaient un agneau pour leur repas du soir et appliquaient son sang sur les montants de leurs portes, lâange de Dieu passerait par-dessus leurs maisons. Ainsi les premiers-nĂ©s dâIsraĂ«l furent sauvĂ©s. â Exode 121-35. RĂ©sultat, Pharaon ordonna aux IsraĂ©lites de quitter le pays. AprĂšs quoi, il se ravisa et les poursuivit afin de les ramener en Ăgypte. JĂ©hovah ouvrit un passage Ă travers la mer Rouge pour que les IsraĂ©lites sâĂ©chappent. Quand Pharaon et ses armĂ©es tentĂšrent de les suivre, ils furent noyĂ©s. â Exode 155-21. JĂ©hovah conduisit les fils dâIsraĂ«l dans le dĂ©sert vers une montagne appelĂ©e SinaĂŻ. LĂ , il leur donna sa loi. Sâils la gardaient, ils deviendraient un royaume de prĂȘtres et une nation sainte. Avec le temps les IsraĂ©lites ont donc eu la possibilitĂ© dâoccuper une place importante dans le Royaume de Dieu. â Exode 196; 243-8. AprĂšs que les IsraĂ©lites eurent sĂ©journĂ© environ un an au mont SinaĂŻ, JĂ©hovah les conduisit vers la Palestine, le pays quâil avait promis Ă Abraham, leur ancĂȘtre. En Palestine, Dieu permit par la suite aux IsraĂ©lites dâĂȘtre dirigĂ©s par des rois. Ă cette Ă©poque-âlĂ , il disposait dâun royaume sur la terre. Le deuxiĂšme roi dâIsraĂ«l fut David, un descendant de Juda. David lâemporta sur tous les ennemis dâIsraĂ«l, et il fit de JĂ©rusalem la capitale de la nation. Les Ă©vĂ©nements survenus au cours du rĂšgne de David rĂ©vĂšlent que lorsque JĂ©hovah soutient un roi, aucun dirigeant humain ne peut le vaincre. Selon la parole de JĂ©hovah, la PostĂ©ritĂ© promise serait un descendant de David. â I Chroniques 177, 11, 14. Salomon, le fils de David, rĂ©gna Ă sa suite. Ce fut un roi sage, et IsraĂ«l connut la prospĂ©ritĂ© sous son rĂšgne. En outre, Salomon construisit un magnifique temple pour JĂ©hovah Ă JĂ©rusalem. Les conditions qui existaient en IsraĂ«l sous le rĂšgne de Salomon illustrent quelques-unes des bĂ©nĂ©dictions que le Royaume de Dieu apportera sous peu Ă lâhumanitĂ©. â I Rois 424, 25. Toutefois, bon nombre de rois qui ont succĂ©dĂ© Ă Salomon se sont montrĂ©s infidĂšles. Tandis que les descendants de David rĂ©gnaient encore Ă JĂ©rusalem, JĂ©hovah se servit de son prophĂšte ĂsaĂŻe pour annoncer la venue dâun fils de David qui se montrerait fidĂšle et dominerait sur toute la terre. Câest lui qui serait la PostĂ©ritĂ© promise. â ĂsaĂŻe 96, 7. Le prophĂšte ĂsaĂŻe annonça que sa domination serait encore plus glorieuse que celle de Salomon. â ĂsaĂŻe chapitres 11 et 65. DĂšs lors, les serviteurs de Dieu se demandaient plus que jamais qui serait cette PostĂ©ritĂ©. Avant la venue de la PostĂ©ritĂ©, les rois dâIsraĂ«l devinrent si mauvais que JĂ©hovah laissa les Babyloniens conquĂ©rir cette nation en 607 avant notre Ăšre. La plupart de ses habitants furent exilĂ©s Ă Babylone. Mais Dieu nâavait pas oubliĂ© sa promesse. La PostĂ©ritĂ© allait apparaĂźtre dans la lignĂ©e de David. â ĂzĂ©chiel 2125-27. Lâhistoire de la nation dâIsraĂ«l montre que si un roi humain fidĂšle peut apporter des bienfaits, ceux-ci restent nĂ©anmoins limitĂ©s. Les hommes fidĂšles meurent et leurs successeurs ne le sont pas toujours. De quoi les humains avaient-âils donc besoin? De la PostĂ©ritĂ© promise. Enfin, aprĂšs une attente de plusieurs milliers dâannĂ©es, la PostĂ©ritĂ© est apparue. Qui Ă©tait-âelle? Câest Ă une jeune fille israĂ©lite nommĂ©e Marie quâun ange de Dieu fournit la rĂ©ponse Ă cette question. Il lui annonça quâelle allait avoir un fils dont le nom serait JĂ©sus. Voici les paroles de lâange âCelui-ci sera grand, et on lâappellera Fils du TrĂšs-Haut; et JĂ©hovah Dieu lui donnera le trĂŽne de David, son pĂšre, et il rĂ©gnera.â â Luc 132, 33. Ainsi JĂ©sus devait ĂȘtre la PostĂ©ritĂ© promise et, en dĂ©finitive, le Roi du Royaume de Dieu. Mais pourquoi JĂ©sus Ă©tait-âil diffĂ©rent des hommes fidĂšles qui avaient vĂ©cu avant lui? Câest que JĂ©sus est nĂ© par suite dâun miracle. Sa mĂšre Ă©tait une vierge, et il nâa pas eu de pĂšre humain. Auparavant, JĂ©sus vivait au ciel. De lĂ , lâesprit saint de Dieu, sa force active, transfĂ©ra la vie de JĂ©sus dans le ventre de Marie. JĂ©sus nâa donc pas hĂ©ritĂ© du pĂ©chĂ© dâAdam et tout au long de sa vie il nâa pas pĂ©chĂ©. â I Pierre 222. Ă lâĂąge de 30 ans, JĂ©sus a Ă©tĂ© baptisĂ©. Il a parlĂ© du Royaume de Dieu et sâest prĂ©sentĂ© finalement en tant que Roi de ce Royaume. â Matthieu 423; 214-11. JĂ©sus a aussi accompli de nombreux miracles. Il a guĂ©ri des malades. â Matthieu 935. Il a nourri miraculeusement des ventres affamĂ©s. â Matthieu 1414-22. Il a mĂȘme ressuscitĂ© des morts. â Jean 1138-44. Ces miracles illustrent ce que JĂ©sus accomplira en faveur des humains en tant que Roi du Royaume de Dieu. Vous souvenez-âvous de la façon dont le roi David a fait de JĂ©rusalem la capitale de son royaume? JĂ©sus a expliquĂ© que le Royaume de Dieu ne serait pas Ă©tabli sur la terre, mais au ciel Jean 1836. Câest pourquoi le Royaume est appelĂ© la âJĂ©rusalem cĂ©lesteâ. â HĂ©breux 1222, 28. JĂ©sus a Ă©noncĂ© les lois auxquelles devaient obĂ©ir ceux qui seraient les sujets du Royaume. Ces lois se trouvent dans la Bible. Voici les plus importantes On doit aimer Dieu et aimer son prochain. â Matthieu 2237-39. JĂ©sus a rĂ©vĂ©lĂ© quâil ne serait pas seul Ă rĂ©gner. Des humains seraient choisis pour aller au ciel et y rĂ©gner avec lui Luc 1232; Jean 143. Quel serait leur nombre? RĂ©vĂ©lation 141 fournit la rĂ©ponse 144 000. Mais si seulement 144 000 personnes vont au ciel pour rĂ©gner avec JĂ©sus, quelle espĂ©rance le reste de lâhumanitĂ© peut-âil nourrir? La Bible dit âLes justes possĂ©deront la terre, et sur elle ils rĂ©sideront pour toujours.â â Psaume 3729. Ceux qui vivront sur la terre pour toujours sont appelĂ©s les âautres brebisâ. â Jean 1016. Ainsi, il y a deux espĂ©rances. JĂ©hovah Dieu a invitĂ© 144 000 humains Ă aller au ciel pour y rĂ©gner avec JĂ©sus Christ. Mais des millions dâautres humains ont lâespĂ©rance certaine de vivre sur la terre pour toujours en tant que sujets de son Royaume. â RĂ©vĂ©lation 510. Satan a haĂŻ JĂ©sus et sâest opposĂ© Ă lui. AprĂšs que JĂ©sus eut prĂȘchĂ© pendant trois ans et demi, Satan lâa fait arrĂȘter et mettre Ă mort; JĂ©sus fut clouĂ© sur un poteau. Pourquoi Dieu a-ât-âil permis ce meurtre? Souvenons-ânous que nous sommes descendants dâAdam et que, par consĂ©quent, nous pĂ©chons tous et mĂ©ritons la mort. â Romains 623. Souvenons-ânous aussi quâen raison du caractĂšre miraculeux de sa naissance, JĂ©sus Ă©tait parfait et ne mĂ©ritait pas de mourir. Cependant, Dieu permit Ă Satan de meurtrir JĂ©sus au talonâ afin de le tuer. Mais Dieu lâa ramenĂ© Ă la vie en tant quâesprit immortel. Puisque JĂ©sus possĂšde toujours le droit Ă la vie humaine parfaite, il peut sâen servir pour nous racheter du pĂ©chĂ©. â GenĂšse 315; Romains 512, 21; Matthieu 2028. Afin de nous aider Ă comprendre pleinement la signification du sacrifice de JĂ©sus, la Bible en parle au moyen dâimages prophĂ©tiques. Vous rappelez-âvous que JĂ©hovah mit lâamour dâAbraham Ă lâĂ©preuve quand il lui ordonna de sacrifier son fils? CâĂ©tait une image prophĂ©tique du sacrifice de JĂ©sus. Cela montrait tout lâamour de JĂ©hovah pour lâhumanitĂ©. En effet, celui-ci alla jusquâĂ permettre que son Fils meure pour nous, afin que nous ayons la vie. â Jean 316. Vous rappelez-âvous la façon dont JĂ©hovah a dĂ©livrĂ© les IsraĂ©lites dâĂgypte et a sauvĂ© leurs premiers-nĂ©s en amenant lâange de la mort Ă passer par-dessus eux? â Exode 1212, 13. CâĂ©tait aussi une image prophĂ©tique. De mĂȘme que le sang de lâagneau a signifiĂ© la vie pour les premiers-nĂ©s des IsraĂ©lites, de mĂȘme le sang de JĂ©sus signifie la vie pour ceux qui croient en lui. Et de mĂȘme que les Ă©vĂ©nements de cette nuit-âlĂ ont signifiĂ© la libertĂ© pour les IsraĂ©lites, pareillement la mort de JĂ©sus affranchit lâhumanitĂ© du pĂ©chĂ© et de la mort. Câest la raison pour laquelle JĂ©sus est appelĂ© âlâAgneau de Dieu qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du mondeâ. â Jean 129. Toutefois, pendant quâil Ă©tait sur la terre, JĂ©sus a rassemblĂ© des disciples et il les a formĂ©s pour prĂȘcher la bonne nouvelle du Royaume, mĂȘme aprĂšs sa mort. â Matthieu 105; Luc 101. Ces disciples furent les premiers humains que Dieu choisit pour rĂ©gner avec le Christ dans son Royaume. â Luc 1232. Vous souvenez-âvous de cette promesse que Dieu a faite aux Juifs Sâils gardaient sa Loi, ils seraient âun royaume de prĂȘtresâ. Ă prĂ©sent, ils avaient lâoccasion de faire partie du Royaume de Dieu et de servir comme prĂȘtres dans le ciel sâils acceptaient JĂ©sus. Mais la plupart dâentre eux lâont rejetĂ©. Aussi, Ă partir de cette Ă©poque, les Juifs ont cessĂ© dâĂȘtre la nation Ă©lue de Dieu. DĂ©sormais la Palestine nâĂ©tait plus la Terre promise. â Matthieu 2143; 2337, 38. Depuis lâĂ©poque de JĂ©sus et jusquâĂ nos jours, JĂ©hovah a rassemblĂ© ceux qui allaient rĂ©gner au ciel avec JĂ©sus. Quelques milliers dâentre eux vivent encore sur la terre. Nous les appelons le reste oint. â RĂ©vĂ©lation 1217. Vous commencez Ă voir maintenant ce quâest le Royaume de Dieu. Il sâagit dâun gouvernement cĂ©leste dont le Roi est JĂ©sus Christ et auquel se joignent les 144 000 qui viennent de la terre. Sa domination sâĂ©tendra sur les humains fidĂšles et il aura le pouvoir dâĂ©tablir la paix sur la terre. AprĂšs sa mort, JĂ©sus a Ă©tĂ© ressuscitĂ© et il est allĂ© au ciel. LĂ il a attendu que Dieu lui fixe le moment oĂč il devait commencer Ă rĂ©gner en tant que Roi du Royaume de Dieu Psaume 1101. Quand cela devait-âil se produire? JĂ©hovah a parfois donnĂ© des rĂȘves Ă des humains pour leur communiquer des renseignements concernant son Royaume. Aux jours de Daniel, JĂ©hovah a donnĂ© un tel rĂȘve Ă NĂ©bucadnezzar, roi de Babylone. Dans ce rĂȘve, celui-ci vit un arbre immense. â Daniel 410-37. Lâarbre fut abattu et son tronc fut liĂ© pendant sept ans. Lâarbre reprĂ©sentait NĂ©bucadnezzar. De mĂȘme que le tronc fut liĂ© pendant sept ans, de mĂȘme NĂ©bucadnezzar perdit la raison sept annĂ©es durant. AprĂšs quoi NĂ©bucadnezzar retrouva la raison. Toutes ces choses Ă©taient une image prophĂ©tique. NĂ©bucadnezzar reprĂ©sentait la domination universelle de JĂ©hovah. Au dĂ©part, celle-ci fut exercĂ©e par lâintermĂ©diaire des descendants du roi David Ă JĂ©rusalem. Quand Babylone a vaincu JĂ©rusalem en 607 avant notre Ăšre, cette lignĂ©e de rois fut interrompue. Il ne devait plus y avoir de roi issu de la postĂ©ritĂ© de David âjusquâĂ ce que vienne celui qui a le droit lĂ©galâ. ĂzĂ©chiel 2127. Ce fut JĂ©sus Christ. Combien de temps devait-âil sâĂ©couler entre 607 avant notre Ăšre et le moment oĂč JĂ©sus devait commencer Ă rĂ©gner? Sept annĂ©es prophĂ©tiques, soit 2 520 annĂ©es RĂ©vĂ©lation 126, 14. Ces 2 520 ans dĂ©butent en 607 avant notre Ăšre et sâachĂšvent en 1914. JĂ©sus a donc commencĂ© son rĂšgne dans les cieux en 1914. De quoi Ă©tait-âce le signe? La Bible nous le dit par le moyen dâune vision quâa eue lâapĂŽtre Jean. Jean a vu une femme dans le ciel qui donnait naissance Ă un enfant mĂąle. â RĂ©vĂ©lation 121-12. La femme reprĂ©sentait lâorganisation cĂ©leste de Dieu, organisation qui se compose de tous les serviteurs angĂ©liques de Dieu dans le ciel. Lâenfant mĂąle reprĂ©sente le Royaume de Dieu. Ce Royaume est ânĂ©â en 1914. Que sâest-âil ensuite produit? La premiĂšre action de JĂ©sus en tant que Roi fut de chasser des cieux Satan et les anges qui sâĂ©taient rebellĂ©s avec lui. JĂ©sus les a prĂ©cipitĂ©s sur la terre. â RĂ©vĂ©lation 129. La Bible en dĂ©crit les effets âRĂ©jouissez-âvous, cieux, et vous qui y rĂ©sidez! Malheur Ă la terre et Ă la mer, car le Diable est descendu vers vous, ayant une grande colĂšre, sachant quâil a une courte pĂ©riode de temps.â â RĂ©vĂ©lation 1212. Ainsi, lorsque JĂ©sus a commencĂ© son rĂšgne au ciel, ses ennemis sont devenus trĂšs actifs sur la terre. Comme la Bible lâavait annoncĂ©, JĂ©sus a commencĂ© Ă rĂ©gner au milieu de ses ennemis. â Psaume 1101, 2. Quelles en seraient les consĂ©quences pour lâhumanitĂ©? JĂ©sus fait cette rĂ©ponse des guerres, des famines, des maladies, des tremblements de terre. â Matthieu 247, 8; Luc 2110, 11. Depuis 1914, nous subissons ces flĂ©aux. Câest une preuve supplĂ©mentaire attestant que la domination du Royaume a commencĂ© cette annĂ©e-âlĂ . Le livre de la RĂ©vĂ©lation nous dit que les hommes saccageraient la terreâ. RĂ©vĂ©lation 1118 Nâen sommes-ânous pas particuliĂšrement tĂ©moins depuis 1914? LâapĂŽtre Paul a ajoutĂ© que les hommes seraient âamis dâeux-âmĂȘmes, amis de lâargent, ... dĂ©sobĂ©issants aux parents, ... intraitables, calomniateurs, sans maĂźtrise de soiâ. â II TimothĂ©e 31-5. Comprenez-âvous maintenant pourquoi la vie est si dure aujourdâhui? Satan nâest pas restĂ© inactif. Mais le Royaume a lui aussi Ă©tĂ© Ă lâĆuvre. Peu aprĂšs 1914, le reste de ceux qui ont lâespĂ©rance de rĂ©gner au ciel avec JĂ©sus a commencĂ© Ă annoncer la bonne nouvelle du Royaume Ă©tabli. Cette Ćuvre sâest propagĂ©e sur toute la terre, comme JĂ©sus lâavait annoncĂ©. â Matthieu 2414. Dans quel but cette prĂ©dication est-âelle effectuĂ©e? PremiĂšrement, câest pour que les hommes apprennent Ă connaĂźtre le Royaume de Dieu. DeuxiĂšmement, cela les aide Ă choisir de devenir sujets du Royaume. JĂ©sus a dit quâĂ notre Ă©poque tous les hommes seraient sĂ©parĂ©s les uns des autres, de sorte quâavec le temps il y aurait dâun cĂŽtĂ© les âbrebisâ et de lâautre les âchĂšvresâ. â Matthieu 2531-46. Les âbrebisâ lui auront tĂ©moignĂ© de lâamour ainsi quâĂ ses frĂšres, ce que les âchĂšvresâ nâauront pas fait. Les âbrebisâ obtiendront la vie Ă©ternelle qui sera refusĂ©e aux âchĂšvresâ. La prĂ©dication de la bonne nouvelle du Royaume amĂšnera les humains Ă dĂ©montrer sâils sont comparables aux brebis ou aux chĂšvres. Voici lâune des prophĂ©ties dâĂsaĂŻe âEt il adviendra sans faute, dans la pĂ©riode finale des jours, que la montagne de la maison de JĂ©hovah se trouvera solidement Ă©tablie au-dessus du sommet des montagnes, et elle sera Ă©levĂ©e au-dessus des collines; et vers elle devront affluer toutes les nations.â â ĂsaĂŻe 22. LâhumanitĂ© vit aujourdâhui dans âla pĂ©riode finale des joursâ. La âmaisonâ de culte de JĂ©hovah est âĂ©levĂ©eâ au-dessus des fausses religions. âEt assurĂ©ment de nombreux peuples iront et diront Venez et montons Ă la montagne de JĂ©hovah, Ă la maison du Dieu de Jacob; et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers.ââ â ĂsaĂŻe 23. Ainsi, des gens de toutes les nations viennent adorer JĂ©hovah et invitent leurs semblables Ă se joindre Ă eux. Ils apprennent Ă agir en conformitĂ© avec la volontĂ© de JĂ©hovah. âEt ils devront forger leurs Ă©pĂ©es en socs de charrue et leurs lances en cisailles Ă Ă©monder. Une nation ne lĂšvera pas lâĂ©pĂ©e contre une nation, et ils nâapprendront plus la guerre.â â ĂsaĂŻe 24. Les adorateurs de JĂ©hovah sont unis et paisibles. Lâaction du Royaume de Dieu a eu pour effet dâamener des millions dâhumains Ă devenir ses sujets. Ils se rassemblent autour du reste de ceux qui ont pour espĂ©rance dâaller au ciel et de rĂ©gner avec Christ. Lâorganisation de Dieu leur dispense la nourriture spirituelle. â Matthieu 2445-47. Ils forment une famille internationale de frĂšres qui ont un amour vĂ©ritable les uns pour les autres. â Jean 1335. Ils connaissent la paix de lâesprit et ont une espĂ©rance. â Philippiens 47. BientĂŽt la bonne nouvelle aura Ă©tĂ© prĂȘchĂ©e et les âbrebisâ seront identifiĂ©es. Que fera alors le Royaume? Souvenez-âvous Le fidĂšle roi David a vaincu tous les ennemis du peuple de Dieu. Eh bien, le Roi JĂ©sus fera de mĂȘme. Jadis, le roi NĂ©bucadnezzar a vu en rĂȘve une image immense qui Ă©tait le symbole de tous les empires mondiaux qui ont existĂ© depuis son Ă©poque jusquâĂ nos jours. Puis il a vu une pierre se dĂ©tacher dâune montagne et venir briser lâimage. Cette pierre reprĂ©sentait le Royaume de Dieu. Cela signifie la destruction du prĂ©sent systĂšme de choses mauvais. â Daniel 244. Voici quelques-uns des bouleversements provoquĂ©s par le Royaume La fausse religion disparaĂźtra, telle une meule lancĂ©e dans la mer. â RĂ©vĂ©lation 1821. Câest la raison pour laquelle tous ceux qui aiment Dieu sont encouragĂ©s Ă sortir DĂS Ă PRĂSENT de la fausse religion. â RĂ©vĂ©lation 184. Puis le Roi JĂ©sus frappera les nations, et il les fera paĂźtre avec une baguette de ferâ. â RĂ©vĂ©lation 1915. En consĂ©quence, les TĂ©moins de JĂ©hovah ne se mĂȘlent pas de politique, bien quâils paient leurs impĂŽts et obĂ©issent aux lois de leur pays. Finalement, Satan lui-âmĂȘme, le grand âdragonâ, sera lancĂ© dans lâabĂźme. â RĂ©vĂ©lation 202, 3. Seules les âbrebisâ, autrement dit ceux qui se soumettent au Roi JĂ©sus, survivront Ă cette tribulation. â Matthieu 2531-34, 41, 46. LâapĂŽtre Jean a vu en vision les âbrebisâ qui survivent Ă la tribulation. âJâai vu, et voici une grande foule que personne ne pouvait dĂ©nombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trĂŽne et devant lâAgneau, vĂȘtus de longues robes blanches; et il y avait des palmes dans leurs mains.â â RĂ©vĂ©lation 79. La âgrande fouleâ est composĂ©e de tous ceux qui rĂ©agissent favorablement Ă la prĂ©dication de la bonne nouvelle. Ils âviennent de la grande tribulationâ. â RĂ©vĂ©lation 714. Les âpalmesâ indiquent quâils acceptent JĂ©sus comme leur Roi. Le fait quâils portent des ârobes blanchesâ signifie quâils ont foi dans le sacrifice de JĂ©sus. LââAgneauâ, câest JĂ©sus Christ. Ă quelles bĂ©nĂ©dictions goĂ»tent-âils? Souvenez-âvous combien IsraĂ«l Ă©tait heureux sous le rĂšgne du fidĂšle roi Salomon. Ce nâest quâune image bien imparfaite du bonheur qui attend les hommes sous le rĂšgne de JĂ©sus. Il y aura vraiment la paix entre les humains et entre les hommes et les animaux, exactement comme ĂsaĂŻe lâa prĂ©dit. â Psaume 469; ĂsaĂŻe 116-9. Quant Ă JĂ©sus, de mĂȘme quâil a guĂ©ri les malades au temps oĂč il Ă©tait sur terre, de mĂȘme il ĂŽtera la maladie chez les hommes. â ĂsaĂŻe 3324. De mĂȘme quâil a nourri des foules, de mĂȘme il supprimera les disettes qui frappent lâhumanitĂ©. â Psaume 7216. De mĂȘme quâil a ressuscitĂ© des morts, ainsi il rendra la vie Ă ceux qui nâont pas eu lâoccasion de se soumettre au Royaume de Dieu. â Jean 528, 29. Petit Ă petit, il ramĂšnera lâhumanitĂ© Ă lâĂ©tat de perfection quâAdam a perdu. Quel avenir merveilleux, nâest-âce pas? Aimeriez-âvous le connaĂźtre? Si oui, agissez de façon Ă vous soumettre dĂšs Ă prĂ©sent au Royaume de Dieu et Ă devenir une âbrebisâ. Ătudiez la Bible et apprenez Ă connaĂźtre JĂ©hovah Dieu et JĂ©sus Christ. â Jean 173. FrĂ©quentez les autres sujets du Royaume. â HĂ©breux 1025. Apprenez les lois du Royaume et observez-âles. â ĂsaĂŻe 23, 4. Vouez votre vie au service de JĂ©hovah et faites-âvous baptiser. â Matthieu 2819, 20. Fuyez le mal le vol, le mensonge, lâimmoralitĂ©, lâivrognerie, autant de choses qui dĂ©plaisent Ă JĂ©hovah Dieu. â I Corinthiens 69-11. Participez Ă la prĂ©dication de la bonne nouvelle du Royaume. â Matthieu 2414. Alors, avec lâaide de Dieu, vous verrez la restauration du Paradis quâAdam a perdu pour ses descendants, et vous serez tĂ©moin de lâaccomplissement de cette promesse âJâai entendu une voix forte venant du trĂŽne, qui disait Voici, la tente de Dieu est avec les humains, et il rĂ©sidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-âmĂȘme sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.ââ â RĂ©vĂ©lation 213, 4. [SchĂ©ma, page 20] Voir la publication 607 av. n. Ăš. 1914 de n. Ăš. av. n. Ăš. de n. Ăš. 500 1 000 1 500 2 000 2 520 [Illustrations, page 11] Abraham Isaac Jacob Juda David [Illustration, page 14] 144 000 [Illustration, page 16] Adam JĂ©sus
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âJe suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ćuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ.â Philippiens connaissez probablement ce proverbe âIl y a un commencement Ă tout.â Mais connaissez-vous cette expression, que l'on attribue Ă Pythagore âLe commencement est la moitiĂ© de toutâ ? Autrement dit, une fois que vous avez commencĂ© quelque chose, vous avez dĂ©jĂ accompli la moitiĂ© du chemin jusqu'Ă l' fois que vous avez commencĂ© quelque chose, vous avez dĂ©jĂ accompli la moitiĂ© du chemin jusqu'Ă l' a aussi commencĂ© une oeuvre dans votre vie, comme il en a commencĂ© une dans la mienne. Câest dĂ©jĂ une chose pour laquelle je lui suis trĂšs reconnaissant. Câest un commencement ! Jâen suis persuadĂ©. âJâen suis persuadĂ©â, cela signifie que jâai foi en lui. Je crois de tout coeur que cette oeuvre est bonne. Ce quâil a commencĂ© en vous et en moi est bon, et mĂȘme trĂšs bon. Quand Dieu a créé le monde, il vit que cela Ă©tait bon. GenĂšse Quand il a fait de vous une nouvelle crĂ©ation, il a vu que cela Ă©tait bon et mĂȘme trĂšs bon. Il rendra son oeuvre parfaite pour le jour de Christ. Ne vous en faites pas si vous nâĂȘtes pas encore parfaite. Rassurez-vous, moi aussi je suis loin d'ĂȘtre parfait. Jâai beaucoup de dĂ©fauts. Demandez Ă ma femme, mes enfants, mes collaborateurs,... Jâai mĂȘme une liste de toutes mes faiblesses et si je vous la montrais, vous ne voudriez peut-ĂȘtre plus me lire. Mais le Saint-Esprit travaille dans ma vie jour aprĂšs jour pour me faire ressembler Ă JĂ©sus. Et il travaillera dans la vĂŽtre aussi, si vous le lui permettez ! Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, je te remercie pour l'Ćuvre que tu es en train d'accomplir dans ma vie. Ce que tu as commencĂ© Ă faire nâest pas terminĂ© ! Quand je serai au ciel, au jour de Christ, alors je serai parfaite ! D'ici lĂ , je veux continuer Ă te faire confiance et Ă te laisser achever ton Ćuvre en moi. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! >> DĂ©couvrez "Connexions Divines", le livre d'Eric CĂ©lĂ©rier, fondateur du TopChrĂ©tien.
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