En1997, alors que le président des États-Unis se rend à une importante conférence, son avion Air Force One est détourné par des terroristes. Le président parvient à s’enfuir en s’éjectant à bord d’une capsule de survie qui s’écrase au cœur de Manhattan. Il est aussitôt retenu en otage par les prisonniers de l’île.
Titre original Escape From New-York Rating Origine États-Unis/Royaume-Uni Réalisateur John Carpenter Distribution Kurt Russel, Lee Van Cleef, Donald Pleasance, Ernest Borgnine, Isaac Hayes, Adrienne Barbeau… Genre Action Date de sortie 24 juin 1981 Le Pitch En 1988, suite à une explosion de criminalité aux États-Unis, l’île de Manhattan est devenue une ville-prison. En 1997, alors que le président des États-Unis se rend à une importante conférence, son avion Air Force One est détourné par des terroristes. Le président parvient à s’enfuir en s’éjectant à bord d’une capsule de survie qui s’écrase au cœur de Manhattan. Il est aussitôt retenu en otage par les prisonniers de l’île. Le responsable de la sécurité, Bob Hauk, fait alors appel à Snake Plissken, un redoutable hors-la-loi et lui donne 24 heures pour sauver le président en échange de sa grâce. La Critique Écrit dans les années 70, encore sous le choc de l’affaire du Watergate, le scénario du premier volet du néo-western de Carpenter effraie les studios, qui le trouvent trop violent et étrange. Il faut dire qu’il s’inspire, entre autres, des villes-prisons des Khmers rouges, qui ont pris le pouvoir six ans plus tôt. D’un point de vue cinématographique, le film Un Justicier dans la Ville lui sert de référence, essentiellement sur l’aspect formel le côté jungle urbaine. De cette histoire anxiogène et prémonitoire, Carpenter fait un film de genre pétri de second degré et de références. Très influencé par le western, il fait un choix des plus orientés en donnant l’un des rôles principaux à Lee Van Cleef, grande figure de ce genre. Le film est en soi un hommage vibrant à ce style, bien qu’il prenne place dans un contexte orienté Quant à certains seconds, ils portent des noms pour le moins évocateurs Cronenberg ou encore Romero. Encore une fois, Carpenter mélange les genres créant une atmosphère unique et sombre, tout en distillant un certain second degrés. Cette alchimie reposant aussi sur la récurrence des situations à l’échelle du film, puis du diptyque . Le personnage de Snake Plissken, incarné par un Kurt Russell soucieux de faire oublier son passé dans certaines comédies made in Disney », devient l’emblématique incarnation archétypale du héros du film d’action. Il servira d’ailleurs de source d’inspiration au héros de la série de jeux vidéos Metal Gear Solid Solid Snake. Si les effets-spéciaux ont assez mal vieillis pour l’anecdote, ils sont en partie l’œuvre d’un certain James Cameron, crédité sous le pseudonyme de Jim Cameron, la mise en scène reste assez inventive et nous offre de très bons plans. Le scénario fera des émules, qu’il s’agisse de l’environnement, des personnages ou du contexte. On trouvera ainsi un certain nombre de points communs entre ce film et le quatrième volet de la saga Resident Evil véritable hommage aux films de genre, et plus particulièrement au cinéma de Carpenter. Carpenter donnera suite à ce film en 1996 avec Escape From Los Angeles 2013 en mais je laisse Gilles vous en dire plus. Sacha Lopez Déposer un commentaire
NewYork 1997 se présente comme un film d'action d'une formidable Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul
ESCAPE FROM NEW YORK En raison d'une énorme hausse de la criminalité, le gouvernement prend la décision de transformer New York en centre de détention perpétuelle. Une fois à l'intérieur, les prisonniers sont livrés à eux-mêmes et il n'est plus question d'en ressortir ! Suite à une prise d'otages, l'avion présidentiel est détourné avant de s'écraser à l'intérieur du périmètre d'incarcération. Pressé par le temps, la décision est prise d'envoyer un dangereux criminel à l'intérieur de la prison pour ramener discrètement le président et ses précieux documents. Après FOG, John Carpenter aurait du réaliser PHILADELPHIA EXPERIMENT pour Avco Embassy. Mais n'étant pas satisfait du scénario, il propose à la maison de production un scénario qu'il traîne depuis quelques années déjà et qui devient ESCAPE FROM NEW YORK soit NEW YORK 1997 en version française. Tout comme HALLOWEEN et FOG, la majeure partie de NEW YORK 1997 se déroule de nuit et comme pour les deux films précédents, c'est Dean Cundey qui s'occupe de la photo du film sur lequel ils expérimentent de nouveaux objectifs qui ont l'avantage d'obtenir une plus grande profondeur de champ et surtout d'être adaptés aux tournages nocturnes. Autre élément clef dans la réalisation de NEW YORK 1997, Joe Alves s'occupe de préparer le terrain. Ancien collaborateur de Steven Spielberg sur LES DENTS DE LA MER et RENCONTRES DU TROISIEME TYPE, ce directeur artistique passera à la réalisation pour LES DENTS DE LA MER 3. Sur NEW YORK 1997, il s'occupera donc essentiellement de transformer des paysages contemporains de Saint Louis pour qu'ils ressemblent à une version chaotique de New York. Pas mal d'ingéniosité de son côté ainsi que la mise en scène de John Carpenter permettent de créer l'illusion avec un petit budget de six millions de dollars. Au final, le film sera un succès qui sera inévitablement repris pour quelques copies sur celluloïd, que ce soit de façon directe comme l'amusant 2019 APRES LA CHUTE DE NEW YORK ou indirecte tel que l'évasion de la chambre d'hôtel dans NEMESIS. Toujours de FOG, John Carpenter reprend aussi Adrienne Barbeau et Tom Atkins mais il lui manque l'acteur pour interpréter le rôle principal ! Pour incarner l'anti-héros Snake Plissken, John Carpenter pense à Kurt Russell avec qui il a déjà travaillé sur la mini-série, distribuée en version courte dans les salles de cinéma françaises, LE ROMAN D'ELVIS. Un peu incrédule face à un acteur jusque-là cantonné à des interprétations un peu trop lisses, la production aurait préféré imposer Charles Bronson qui aurait été intéressé par le rôle. Mais John Carpenter soutient mordicus Kurt Russell. Suite à ce tournage, les deux hommes deviendront amis et ils se retrouveront pour THE THING, LES AVENTURES DE JACK BURTON et LOS ANGELES 2013, la suite mal perçue de NEW YORK 1997. Pour lui donner la réplique, ils engagent Lee Van Cleef, figure légendaire du Western que ce soit pour Sergio Leone LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND…, le personnage de SABATA ou une flopée de Westerns américains plus traditionnels. Au moment de NEW YORK 1997, son heure de gloire est passée et il lui faut malheureusement plus tard cachetonner ici ou là , même à la télévision dans une série télévisée où il incarne un ninja poursuivi par Sho Kosugi. Enfin, NEW YORK 1997 se pare de Donald Pleasence, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton et même de Isaac Hayes, compositeur, entre autre, du thème musical de SHAFT. Season Hubley, épouse à l'époque de Kurt Russell, vient donner la réplique à son mari dans un rôle assez bref. Et pour ceux qui ne le saurait pas, Jamie Lee Curtis est même de la partie puisqu'elle prête sa voix lors de la présentation de la prison au début du film. Après les évènements du 11 septembre, il y eut des rumeurs concernant la modification de films et NEW YORK 1997 faisait partie du lot. Une rumeur entretenue par la modification de MEN IN BLACK II ou la disparition du Teaser de SPIDER-MAN qui mettait en vedette les tours jumelles. Des Américains ont du voir avec le crash volontaire d'un avion dans un immeuble au début du film et l'utilisation du World Trade Center dans le scénario, de mauvais souvenirs à effacer. Heureusement, ces rumeurs se sont avérées fausses et John Carpenter revient d'ailleurs rapidement là -dessus dans sa petite présentation parmi les suppléments. A l'origine, John Carpenter avait tourné toute une séquence d'un casse réalisé par Snake Plissken avant que celui-ci ne soit appréhendé dans le métro. Jugé trop longue et ralentissant l'entrée dans le vif du sujet, cette séquence disparaît totalement avant que l'on en retrouve des morceaux, sans piste sonore, sur le Laserdisc de New Line. Depuis, l'intégralité de la séquence a été retrouvée, bande-son incluse, et il serait prévu de la rajouter au film pour une future édition sur DVD. L'édition française ne fait pas vraiment mention de ce passage d'une dizaine de minutes, bien que rapidement évoqué dans la présentation de John Carpenter, et pas la moindre image n'est visible non plus ! Au fil des ans, le personnage de Snake Plissken est devenu une véritable icône. Anti-héros qui n'agit que pour lui-même, Snake Plissken s'inscrit naturellement dans un système où la vie humaine n'a plus beaucoup d'importance. Pas vraiment du côté du bien, Snake Plissken apparaît pourtant bien plus humain qu'un Président des Etats-Unis, incarné par Donald Pleasence, antipathique mais probablement pas si éloigné de la plupart des personnes qui nous gouvernent. L'univers de NEW YORK 1997 n'a rien de rose et ne fait pas montre de manichéisme. La fin de NEW YORK 1997 ne se lance pas non plus dans le happy-end même si sa conclusion est des plus jouissives. Celle-ci sera encore décuplée dans le final mémorable de LOS ANGELES 2013 quinze ans plus tard ! NEW YORK 1997 est un film d'anticipation critique envers la société américaine. Mais tout cela se fond dans un véritable film d'action où l'on suit le périple d'un Snake Plissken qui va se faire taper dessus, mitrailler, et devra souffrir pour atteindre son but. Des ingrédients qui font recette comme c'est le cas d'une autre icône du cinéma avec le John McClane de la série des DIE HARD PIEGE DE CRISTAL et ses deux suites. L'aspect politique du film s'efface donc au profit de l'efficacité rigoureuse du film d'action. En réalisant un vrai/faux remake avec LOS ANGELES 2013 version comics-book», John Carpenter se permettra de pousser le bouchon beaucoup plus loin dans sa critique de la société américaine. TF1 Vidéo avait déjà sorti sa propre version de NEW YORK 1997 sur DVD. Le cadre n'était pas exactement respecté et, comme on peut le voir sur les images, le nouveau transfert réalisé par Studio Canal découvre un peu plus d'images sur les côtés pour retrouver le cadrage en format large d'origine. Les couleurs très froides, limite clinique, du disque TF1 sont remplacées par des couleurs bien plus chaudes et une teinte plus proche des intentions d'origine. Néanmoins, l'image n'est pas exempte de défauts et la compression se fait sentir essentiellement dans les arrière-plans. Le disque contient la piste sonore anglaise en Dolby d'origine, codée sur deux canaux et que l'on peut décoder en ProLogic, mais aussi de nouveaux mixages en Dolby Digital Ce choix est disponible que ce soit pour la version originale ou le doublage français. Dans un cas comme dans l'autre, si l'on gagne en clarté et en dynamisme, les pistes sonores n'ont pas été modifiées de façon radicale pour respecter les bandes-son d'origine, à l'exception peut-être d'une mise en retrait de certains dialogues sur la version anglaise. Certains effets, comme des coups de feu, pourront ainsi paraître un peu étouffés voire très étranges pour ceux qui sont habitués à écouter des films récents en multi-canaux. Mais au moins, personne ne s'est amusé à jouer les apprentis sorciers ! Concernant le doublage français, il semble être en simple stéréo et manque un peu de spatialisation. On retrouve ce problème sur le mixage dans une moindre mesure mais ce mixage ne parvient pas à donner la même impression de réalisme que la version anglaise. Parmi les suppléments, on peut regretter l'absence d'un commentaire audio. Celui-ci existait pourtant bel et bien sur le Laserdisc américain et donnait la parole au réalisateur mais aussi à l'interprète de Snake Plissken. Pour qui a eu le plaisir de l'écouter, cela paraîtra encore plus décevant de ne pas retrouver les deux hommes nous parler du film avec nombre d'anecdotes amusantes comme la séquence trop réaliste au goût de Kurt Russell du combat sur le ring puisque le catcheur face à lui ne faisait pas semblant ! Il est probable que New Line, éditeur du Laserdisc à l'époque, n'a pas laissé échapper ce bonus tout comme des scènes coupées du casse qui devait ouvrir le film ou une interview de Carpenter à propos du film. L'interview de Carpenter, présente sur le Laserdisc, sera remplacée ici par une autre réalisée spécialement pour le DVD français. Le réalisateur présente rapidement la genèse du film et parle au passage du challenge de montrer visuellement à l'écran un New York abandonné à des prisonniers sans foi ni loi. En dehors de cette petite présentation, on retrouvera trois bandes-annonces mais celle du disque français, présentée en format large, n'est pas sur ce disque. Enfin, deux galeries de photos permettent de découvrir des affiches internationales du film ainsi que divers clichés photographiques. Quelques filmographies plus tard, vous en aurez terminé avec les suppléments spécifiques à NEW YORK 1997. Dernier supplément, le disque contient un petit documentaire qui donne la parole à divers réalisateurs et acteurs pour nous donner leur opinion concernant John Carpenter. Ce sont donc, entre autre, Vincenzo Natali CUBE…, Jaume Balaguero LA SECTE SANS NOM et DARKNESS qui parle d'ailleurs en français, Eric Valette MALEFIQUE, Doug Headline BROCELIANDE, Brian Yuzna SOCIETY, LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 3… ou George Corraface qui se succèdent en exprimant leur admiration pour Mr. Carpenter. L'acteur George Corraface, le seul à avoir travaillé directement avec John Carpenter, a d'ailleurs quelques anecdotes plutôt amusantes dont l'une d'elles nous prouve que des différences de budget peuvent modifier considérablement le casting d'une colombe. Nous attendions une édition plus impressionnante de NEW YORK 1997 sur DVD après le disque un peu vide de TF1 Vidéo. A l'arrivée, il y a de quoi être partagé entre le plaisir de revoir le film accompagné de quelques suppléments sympathiques la présentation de John Carpenter et le documentaire et l'impression que l'édition définitive se trouve encore bien éloignée ! 4 news 635 critiques Film & Vidéo 2 critiques Livres On aime Snake Plissken Les acteurs La présentation de John Carpenter Le documentaire On n'aime pas Quelques soucis de compression Une édition qui n'est hélas pas aussi complète comme on pouvait l'espérer Mon compte Se connecter S'inscrire Notes des lecteurs Votez pour ce film Vous n'êtes pas connecté ! 7,88 24 votes Ma note - Autres critiques L'édition vidéo Editeur Support DVD Double couche Audio English Dolby Digital English Dolby Digital Stéréo Surround Francais Dolby Digital Francais Dolby Digital Stéréo Supplements Présentation par John Carpenter 10mn38 Carpenter vu par… Documentaire – 21mn06 Bandes-annonces Teaser 1 Teaser 2 Trailer Galerie de photos Photos de tournage Photos de production Filmographies John Carpenter Kurt Russell Lee Van Cleef Donald Pleasence Adrienne Barbeau Menus Autres éditions vidéo
Newyork 1997 a eu droit à une suite, Los Angeles 2013. Le personnage de Snake Plissken, lui, est entré dans la culture populaire : on le retrouve dans plusieurs jeux vidéo, depuis les années 90.
Sortie le 24 juin 1981 Action, Science Fiction 1h40 De John Carpenter Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Isaac Hayes Synopsis En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en micro-société, trois millions de prisonniers. Victime d’un attentat, l’avion du Président des États-Unis s’écrase en plein Manhattan avec des documents ultra-secrets. Snake, un dangereux criminel, est chargé, en échange de sa grâce, de partir à la recherche du Président. Parachuté dans Manhattan, il dispose de vingt-quatre heures pour mener à bien sa mission… Sortie le 24 juin 1981 Action, Science Fiction 1h40 De John Carpenter Synopsis En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en micro-société, trois millions de prisonniers. Victime d’un attentat, l’avion du Président des États-Unis s’écrase en plein Manhattan avec des documents ultra-secrets. Snake, un dangereux criminel, est chargé, en échange de sa grâce, de partir à la recherche du Président. Parachuté dans Manhattan, il dispose de vingt-quatre heures pour mener à bien sa mission… Ce film n'est plus à l'affiche. Vous pourriez également aimer... UGC Family Voir la bande annonce Séances Inscrivez-vous dès maintenant ! Je souhaite recevoir l'actualité cinéma et les meilleures offres UGC. Renseignez votre cinéma favori pour tout savoir sur les films à l’affiche. Votre adresse email sera utilisée pour vous transmettre les emails Bons plans UGC » et à des fins statistiques, et ce uniquement par les services internes d'UGC CINÉ CITÉ et les sociétés en lien avec UGC CINÉ CITÉ pour la réalisation de la prestation. La communication de votre adresse email est facultative pour poursuivre votre navigation. Vous pouvez vous désinscrire, à tout moment, en cliquant sur le lien de désabonnement de votre email. Le responsable de traitement est UGC CINÉ CITÉ – SAS au capital de euros – 24 avenue Charles de Gaulle – 92200 Neuilly-sur-Seine – RCS DE NANTERRE Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 Informatique et Libertés », modifiée en 2004, vous bénéficiez d'un droit d'accès, de rectification, de suppression, d'opposition, de limitation, de portabilité des données vous concernant, ainsi que de la possibilité de fournir des directives quant au sort des données après le décès en adressant votre demande par courrier à UGC Ciné Cité, Service Client, 24 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine ou par mail à l'adresse suivante serviceclient Votre adresse email sera conservée pour une durée de 48h à compter de votre demande de désabonnement aux Bons plans UGC ».. UGC Direct Toutes vos séances sont là ! UGC illimité Abonnez-vous pour profiter de toutes les séances chez UGC et dans plus de 400 autres salles en France ! Découvrir les offres UGC illimité Abonnez-vous pour profiter de toutes les séances chez UGC et dans plus de 400 autres salles en France ! Découvrir les offres
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Escape from New York John Carpenter - USA 1981 1h40mn VOSTF - avec Kurt Russell, Adrienne Barbeau, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Isaac Hayes et Harry Dean Stanton... Un prisonnier, Snake Plissken, doit récupérer le président dont l’avion s’est crashé en plein Manhattan. La ville est devenue une île-prison dans laquelle plus de 3 millions de détenus, organisés en bandes rivales, s’affrontent. Le chaos règne dans ce décor de fin du monde. Snake n'a que 24 heures devant lui pour ramener le président et… désamorcer les mini-bombes qu'on lui a implantées dans le corps. New York 1997 s’ouvre par une voix off qui décrit un état des lieux avec sa progression exponentielle de la criminalité. En moins de 10 mn tous les enjeux narratifs sont posés. Plissken, anti-héros magnifique, évoque les figures légendaires de l’ouest. Mieux, il symbolise une sorte de revenant, revenu de tout d’ailleurs, un fantôme d’une autre époque. D’ailleurs, tout le monde n’arrête pas de lui dire je te croyais mort ». Le cinéaste joue avec les clichés du lonesome cowboy solitaire et cynique. Il utilise un genre, le film d’anticipation, pour le détourner et livrer un pur western moderne. Désormais, errants dans un no man’s land désespéré et violent où tout trace d’humanité a disparu, les héros n’ont plus d’idéaux, ils ne sauvent plus la veuve et l’orphelin. Juste leur peau. Kurt Russell prête son physique athlétique, visage impassible et chevelure rebelle, au mythique Snake Plissken, icône absolu du cinéma d’action. 32 ans après sa réalisation, alors qu’il a été pillé, copié jusque dans les moindres détails par au moins deux générations de tâcherons hollywoodiens, on redécouvre avec bonheur New York 1997 - un post nuke nihiliste à l’atmosphère tendue, porté par une mise en scène parfaite. John Cinéaste classique dans la lignée de Ford ou Hawks, auteur complet, Carpenter a également composé la fascinante partition électro et a assuré le montage, ciselant à la main » un grand film d’action, loin de la bouillie visuelle des blockbusters contemporains. Et, cerise sur le gâteau, ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre dans un même film les trognes de Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Isaac Hayes et Harry Dean Stanton…
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lee van cleef new york 1997