Signen° 5 : Il a dĂ» mal Ă trouver chaussure Ă son pied. Alors que tu avais l'impression de vivre quelque chose de fort, il a fait volerJe suis dĂ©jĂ venu ici, jâai dĂ©jĂ vĂ©cu ce moment, jâai dĂ©jĂ vu cette personne⊠Nous avons tous connu cette Ă©trange sensation. Jeu de la mĂ©moire, de lâinconscient ou de nos Ă©motions comment expliquer ces impressions passagĂšres ? Parfois, câest juste le quotidien qui se dĂ©cale un peu. Un repas entre amis, et soudain surgit le sentiment dâavoir dĂ©jĂ vĂ©cu cette scĂšne au dĂ©tail prĂšs â au point que, pendant quelques instants, elle paraĂźt presque prĂ©visible. Mais que dire lorsque ce dĂ©jĂ vu » arrive dans une ville Ă©trangĂšre, ou lors dâune rencontre avec des inconnus ? Rien, alors, qui puisse rappeler le passĂ©. Et pourtant, lĂ encore, lieu, personnes, Ă©vĂ©nements, tout semble familier. Etrange sensation, oĂč se mĂȘlent surprise, incrĂ©dulitĂ©, inquiĂ©tude, curiositĂ© ! Une envie de magie sây glisse, celle dâun bref passage de lâautre cĂŽtĂ© du miroir », du fugace rĂ©veil dâun don paranormal permettant de sortir du temps, de voir le futur, de revivre le passĂ©. Et puis tout sâestompe. En quelque secondes le passĂ© redevient connu, le prĂ©sent incertain et le futur, toujours aussi mystĂ©rieux â mĂȘme si les derniĂšres dĂ©couvertes sur le cerveau commencent Ă lever le voile. Un objet de fascination inquiĂ©tante Mais cette sensation de dĂ©jĂ vu, que 60 Ă 70 % des gens disent avoir expĂ©rimentĂ©e au moins une fois dans leur vie, ne se laisse pas oublier facilement. Elle pose trop de questions, sur notre perception du temps, notre conscience et mĂȘme notre inconscient, comme en tĂ©moigne le philosophe italien Remo Bodei dans un livre rĂ©cent. Si lâexpression dĂ©jĂ vu » ne sera forgĂ©e quâen 1876 par Emile Boirac, in Revue philosophique de la France et de lâĂ©tranger », vol I, 1876, t.. I, p. 430, le phĂ©nomĂšne, montre Bodei, intrigue depuis lâAntiquitĂ©. Les philosophes platoniciens et pythagoriciens voyaient en lui le souvenir dâune vie antĂ©rieure, les stoĂŻciens plaidaient pour lâĂ©ternel retour du mĂȘme ». Aristote, cĂ©lĂšbre pour son esprit pratique, avait beau essayer de remettre les choses en place en dĂ©fendant lâidĂ©e dâun simple trouble psychique, rien nây faisait, le dĂ©jĂ vu gardait sa magie. A tel point que saint Augustin, au IVĂš siĂšcle, sâen inquiĂ©ta. Comme aprĂšs lui lâEglise, il se mĂ©fiait de cette Ă©trange impression, quâil attribua au dĂ©mon venant nous tenter avec des idĂ©es de vie antĂ©rieure ou de rĂ©incarnation. Une telle source dâinspiration ne pouvaient pas laisser indiffĂ©rents les artistes, Ă©crivains ou poĂštes. Non, Temps, tu ne te vanteras point que je change ! », sâexclame Shakespeare, car tout nâest que spectacle dĂ©jĂ vu ». Au XIXĂšme siĂšcle, le phĂ©nomĂšne devient incontournable dans la littĂ©rature, de Dickens ou Chateaubriand qui en Ă©tait obsĂ©dĂ©, Ă Baudelaire puis Ă Proust bien sĂ»r, pour qui la sensation semblait dire "Saisis-moi au passage si tu en as la force, et tĂąche Ă rĂ©soudre lâĂ©nigme de bonheur que je te propose." » in A la Recherche du Temps Perdu, tome II Gallimard, 1987 Un souvenir refoulĂ© Freud lui-mĂȘme ne rĂ©siste pas Ă cet appel, et trouve au dĂ©jĂ vu une place dans sa grille de lecture. Mais ce nâest rien dâautre Ă ses yeux que la remontĂ©e incomplĂšte dâun souvenir refoulĂ©, cachant un traumatisme ou un dĂ©sir inacceptable pour le Surmoi. En ce qui concerne les quelques rares et rapides sensations de dĂ©jĂ vu que j'ai Ă©prouvĂ©es moi-mĂȘme, ajoute Freud, ⊠il s'agissait chaque fois du rĂ©veil de conceptions et de projets imaginaires inconnus et inconscients qui correspondait, chez moi, au dĂ©sir d'obtenir une amĂ©lioration de ma situation. » in Psychopathologie de la vie quotidienne, ch 12 - Payot, 1975 Comme le rĂȘve, le dĂ©jĂ vu serait une expression de nos dĂ©sirs secrets ? Câest la raison de son "inquiĂ©tante Ă©trangetĂ©", estime la psychanalyste Nelly Jolivet cette confrontation entre familiaritĂ© et surprise signale que lâon touche Ă de lâinterdit. » Jung, lui, Ă©voquait un dĂ©jĂ vu Ă©prouvĂ© lors dâun voyage au Kenya, alors quâil croisait un vieillard â figure de lâhomme sage â , et reliait cette impression au rĂ©veil dâun archĂ©type. Un dĂ©rapage incontrĂŽlĂ© du cerveau Souvenir cachĂ©, dĂ©sir secret ou reprĂ©sentation symbolique, le dĂ©jĂ vu nâa en tout cas plus rien Ă voir avec les dons paranormaux ou les vies antĂ©rieures, et la science du XXIĂš siĂšcle va donner le coup de grĂące aux derniĂšres rĂȘveries. Elle ramĂšne, en effet, Ă la rĂ©alitĂ© quâAristote avait soupconnĂ©e une histoire de cerveau qui dĂ©rape. LâĂ©tude de lâĂ©pilepsie â dont les crises sont parfois prĂ©cĂ©dĂ©es dâĂ©pisodes de dĂ©jĂ vu â a permis aux neurologues de repĂ©rer le responsable de cette impression un bref dysfonctionnement, dans une zone du cerveau limbique impliquĂ©e dans la mĂ©moire autobiographique face mĂ©diane du lobe temporal - cortex entorhinal, amygdale, hippocampe et gyrus parahippocampique. On sait le provoquer par stimulation Ă©lectrique, et une Ă©tude menĂ©e Ă lâuniversitĂ© de Leeds Royaume-Uni tente aujourdâhui de le produire par hypnose. Selon une autre explication, le dĂ©jĂ vu normal » proviendrait dâun dĂ©calage, provoquĂ© par la fatigue, le stress ou lâivresse, dans le systĂšme neuronal chargĂ© de distinguer, dans une scĂšne, le connu du nouveau. EmbrouillĂ©, notre cerveau prendrait pour un souvenir les messages que les sens lui envoient au prĂ©sent. le cortex pĂ©rirhinal Le dĂ©jĂ vu nâest donc quâune fausse impression, peut-ĂȘtre chargĂ©e dâun sens qui reste Ă dĂ©couvrir, comme tout ce qui vient de lâinconscient. Faut-il pour autant renoncer Ă savourer cet Ă©tonnant instant ? MĂȘme en sachant qu'il n'y a rien de surnaturel, rĂ©pond le romancier Philippe Janeada, c'est enthousiasmant le temps qui passe n'est pas aussi puissant, invincible qu'on le dit, puisqu'il semble que nous parvenions, pour quelques milliĂšmes de secondes, Ă le prendre de vitesse. On se sent fort, on vibre un instant, on a la tĂȘte qui tourne et on revient dans la vie normale. Mais un instant, c'est toujours bon Ă prendre. » Un peu de magie, Ă dose homĂ©opathique. A lire La sensation de dĂ©jĂ vu , de Remo Bodei professeur Ă lâuniversitĂ© de Californie, lâauteur soumet les nombreuses interprĂ©tations du dĂ©jĂ -vu » au questionnement philosophique Seuil, 2007. Pourquoi la vie passe plus vite Ă mesure quâon vieillit ?, de Douwe Draaisma professeur de psychologie Ă lâuniversitĂ© de Groningen Pays-Bas, il explore les mĂ©andres de la mĂ©moire autobiographique Flammarion, 2008. DĂ©jĂ vu, de Philippe Jaenada et Thierry Clech un mĂ©lange de textes et photos pour nous plonger dans cette sensation PC Editions, 2007. A Ă©couterDĂ©jĂ vu, Crosby, Stills, Nash & Young, 1970, Atlantic Records A voir -DĂ©jĂ vu, de Tony Scott, avec Denzel Washington et Val Kilmer 2007 au fil dâune enquĂȘte, un agent de la FBI dĂ©couvre que la sensation de dĂ©jĂ -vu » est un outil prĂ©cieux de la mĂ©moire, qui doit le mener Ă lâarrestation de jour sans fin, de Harold Ramis, avec Andie Mac Dowell et Bill Murray 1993 comĂ©die fantastique devenue culte, oĂč un journaliste apparaĂźt condamnĂ© Ă revivre indĂ©finiment la mĂȘme journĂ©e. Aussi automatiquement, et c'est humain, l'autre, les autres, regardent, ne comprenant pas le plus souvent pourquoi l'individu en question les regarde. Le complexĂ© projette son problĂšme vers l'extĂ©rieur, il va attirer le regard de par son comportement, son attitude, et toujours sans en avoir conscience. Un tel se trouve gros et en est complexĂ©. Salut tout le monde !. DĂ©cembre dernier j'ai tentĂ© de me suicidĂ© pour x raison ma mĂšre l'a su et j'ai Ă©tĂ© hospitalisĂ© Ă St Anne lĂ bas j'ai fais la rencontre d'une nana.. quand nos regards se sont croisĂ©s je vous jure que j'ai pas du la lĂącher des yeux durant une bonne minute au moins et elle non plus. Quand j'ai fais connaissance avec cette fille une impression me submergĂ© si je puis dire, comme si je l'avais toujours connu c'est juste ouf. On avait les mĂȘmes points en commun . J'avais vraiment jamais ressenti ca. D'autres dans mon cas? Peu ĂȘtre que ça a un lien avec l'hospitalisation? MĂ©docs? Tu tente de te suicide et tu te pose des questions inutile. Ta fumer un bon p ti joint avant de sauter par la fenĂȘtre comment on peut rater un suicide ? J'ai engloutie une boĂźte de theralene pour les curieux Oais j'ai eu la mĂȘme chose avec une ex, c'est chelou T'as l'air ravagĂ© mec, dommage que tu te sois ratĂ©....Bon cela dit il ne faut pas recommencer hein. c'est un repere de paumĂ©s en manque d'affection les HP ça n'a rien d'etonnant, de plus ils te filent des medocs pour que tu aies l'impression que la vie est belle, tout ça c'etait dans ta tete, et te mets surtout pas en couple avec une fille qui etait las bas, c'est un conseil d'ami Drum arsenal c'est vraiment degeu ce genre de commentaire Pas grand chose ne se produit "par hasard", il est tout Ă fait possible que vos TS commune est Ă©tĂ© faites pour que vous vous retrouviez ici. Falot elle Ă©tait lz pour troubles alimentaires elle est boulimique mais je suis d'accord je ne crois plus au hasard Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Ilexiste des mĂ©dicaments mais ça dĂ©pend de votre Ăąge, s'il existe ou pas une atrophie du cerveau, ils ne doivent pas ĂȘtre pris sans un diagnostic formel des troubles de mĂ©moire par un neurologue, si c'est pour quelqu'un qui travaille dur et qui a des troubles de la concentration, il faudra prendre des vitamines, voir si le sommeil est bon, car une manque du
Return to the blog of mati9201 tu sais...tu peux déconner, dire ce que tu penses, ou juste discuter....et tu sais....lllllllltu l'aimes déjà pour toi leila !!!!!!!! Posted on Monday, 24 September 2007 at 1112 PMEdited on Monday, 24 September 2007 at 1151 PM Comments Hearts Remix Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address if someone makes a in Leila, Posted on Wednesday, 26 September 2007 at 244 PM OH MA NINOOOUU !! AAAAAH mdr exxcité d'la vie Je t'aiime fort fort fort fort fort Putain tu t'rends compte ça fait bientÎt un mois qu'on se connait ! <3<3<3 J'taaaaiiiiiimeeee !! Bizouuux RSS
Accueil Sujets Citation du jour Meilleures citations Amis Mahmoud El Hallab 4personnes ont vu cette citation Plus de citations de cet auteur 0Je me souviens toujours de ces petits moments passĂ©s avec toi. Ils ne signifiaient peut-ĂȘtre rien pour toi, mais pour moi, des souvenirs comme ceux-lĂ sont censĂ©s durer Ă©ternellement dans mon cĆur. Mahmoud El Hallab - March 15, 2022 0JâespĂšre quâun jour, dans des annĂ©es, nous nous reverrons. Et jâespĂšre que lorsque vous me verrez, vous penserez Wow, je ne peux pas croire que jâai laissĂ© quelquâun dâaussi incroyable sortir de ma vie. Mahmoud El Hallab - March 12, 2022 0Je lâaimais mais elle ne mâaimait pas en retour. Jâai fait de mon mieux, mais Ă la fin, elle mâa traitĂ© comme les autres. Maintenant, je suis ici tout seul Ă me demander oĂč je me suis trompĂ©. Je rĂȘvais juste de ce qui aurait pu ĂȘtre si elle Ă©tait toujours lĂ . Mahmoud El Hallab - March 16, 2022 0Jâai souvent Ă©chouĂ© Ă courir aprĂšs des gens qui ne ressentaient pas la mĂȘme chose pour moi. Je les ai traitĂ©s comme sâils Ă©taient tout pour moi, mais ils mâont juste traitĂ© comme une autre personne quâils connaissaient. Jâai abandonnĂ© de nombreuses fois et pourtant, chaque fois que je commence Ă aimer quelquâun de nouveau, cela nâa jamais tendance Ă fonctionner⊠et cela me dĂ©chire Ă lâintĂ©rieur de rĂ©aliser quâils commencent Ă disparaĂźtre de ma vie et quâils finiront par disparaĂźtre. Mahmoud El Hallab - March 7, 2022 0DĂ©solĂ© dâavoir dĂ» te laisser partir mais je ne pouvais plus tenir le coup. Ăa me tue de te laisser partir mais câest encore pire de voir que tu ne te soucies pas du tout de moi. Tu reprĂ©sentes tout pour moi mais je suppose que pour toi, je ne suis quâun autre ami. Plus je mâaccroche, plus je vais me faire mal. Un jour, je regarderai en arriĂšre et je regretterai et je souhaiterai avoir essayĂ© plus fort, mais la triste vĂ©ritĂ© est quâĂ la fin, celui qui est blessĂ© nâest pas toi, câest moi. Mahmoud El Hallab - March 15, 2022 0Ce nâest pas de lâamour sâil te fait pleurer. Ce nâest pas de la confiance sâil pense que chaque mot est un mensonge. Ce nâest pas bien de bien traiter quelquâun et de ne pas retrouver le mĂȘme sentiment. ChĂ©rie, ouvre les yeux, ce nâest pas le seul gars sur Terre. Il y a des millions de mecs qui tâattendent. Ne le laisse pas te briser. Mahmoud El Hallab - March 16, 2022 Plus de citations sur ce sujet 0De vrais amis seront toujours lĂ Ă vos cĂŽtĂ©s, mĂȘme lorsque vous leur dites de partir. Inconnu - March 15, 2022 0LâamitiĂ© commence par de petites discussions; puis se transforme en une conversation longue et profonde, la prochaine chose que vous savez ⊠vous vous souciez tellement. Lundi de Londres - March 15, 2022 0Les conseils dâamour de votre petite amie sont aussi bons que la relation quâelle entretient actuellement. Inconnu - March 15, 2022 0La vie Ă©tait faite pour de bons amis et de grandes aventures. Inconnu - March 15, 2022 0Lâargent nâachĂšte pas les amis, il les loue. Lorsque vous nâavez plus dâargent, votre bail prend fin. Inconnu - March 15, 2022 0Le plus proche que je puisse comprendre, Aimez vos Ennemis signifie, DĂ©testez vos Amis Benjamin Franklin - March 15, 2022 Autres SujectsApprĂ©cie la vie3468Leçon de vie2340mariage2227Tout ce que je veux c'est toi1908ApprĂ©ciation1728LĂącher prise1478medical1375Conseils relationnels1205positif1116Vie incroyable1060 Ă PROPOS DE NOUSCitations Sages fournit des citations inspirantes depuis 2021 Ă notre communautĂ© française. © Citation Sages - 2022Cen'est pas pour l'argent bien sur c'est insignifiant mais bien qu'il n'a pas respectĂ© notre petite entente, que j'ai pris le soin de faire un bĂ CD, un bĂ paquet et aussi je pense qu'il n'a pas sa place sur ce Forum qui n'est pas dans cette Ă©tat d'esprit, loin de lĂ !!!! Alors si quelqu'un connait ce MĂssieur qu'il lui botte le derriere Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232341 Je suis comme toi l'auteur j'ai cette impression aussi mais je crois qu'on est surtout un peu aigris et le monde est comme ca en FranceEncore plus si tu es moche reveillez vous, arretez de vivre dans vos fantaisies digne de Disney Le mecs te mettent dans tes cases direct par rapport a ton livre/film prĂ©fĂ©rĂ© mais tout va bien, tu te vaccines limite ils vont te bruler sur une croix Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232124 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231941 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231817 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231501 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231228 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231040 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 230725 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 230641 Que tout le monde "sait mieux que les autres" Que tout le monde "fait mieux que les autres, d'une meilleure maniĂšre" Dans ce cas, faut ĂȘtre meilleur qu'eux, et leur agiter devant le nez Perso ça m'Ă©puise de me comporter comme ça... Et quand je suis objectivement "meilleur", mes "revendications" douces ne suscitent aucune rĂ©action, justement les gens passent vite Ă autre chose pour surtout pas me mettre en valeur, ça me fume Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 230800 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 230719 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 230618 Entre amis, on se taille gĂ©nĂ©ralement sur nos Ă©tudes, nos emplois, nos copines, ... Mais ça reste bon enfant, ça n'est jamais de la mĂ©chancetĂ© rĂ©elle Justement je parle pas de petite taquinerie ouverte, mais d'un climat ambiant, malsain, jamais exprimĂ© explicitement, trĂšs insidieux... Tu vois ? Oui je comprends ce que tu veux dire Tu bosses dans le milieu de la finance ou un domaine du genre ?Non mĂȘme pas, Ă vrai dire je parle plus de la sphĂšre privĂ©e amis, famille, gens lambda que pro Je crois malheureusement que tu frĂ©quentes des gens "toxiques" Le mieux, si tu n'as pas envie de rentrer dans leur jeu, c'est de les ignorer quand ils commencent Ă se comporter comme des coqs Je persiste Ă croire qu'il n'y a pas vraiment de "gens toxiques" sauf cas extrĂȘmes, mais seulement des "relations toxiques", mais la finalitĂ© est la mĂȘme oui. Les ignorer c'est ce que je fais de plus en plus, et rĂ©sultat on ne partage plus rien quoi C'est risibleC'est d'une candeur extrĂȘme, mais non, tu vois bien que tu n'es pas responsable de leurs comportements arrogants Responsable non, mais dans le sens oĂč c'est peut-ĂȘtre moi qui reçois leur comportement de cette maniĂšre, et que d'autres ne les trouveraient pas du tout arrogants par exemple. C'est ça que je veux dire par "relation toxique" Depuis quelques jours j'essaye clairement d'Ă©largir mes cercles de connaissances, vers des gens d'autres sphĂšres en effet J'espĂšre que tu trouveras des gens qui te correspondent mieux Merci clĂ© Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232341 Je suis comme toi l'auteur j'ai cette impression aussi mais je crois qu'on est surtout un peu aigris et doit clairement jouer. Manque d'estime de soi et de confiance en soi latent aussi probablement Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232443 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232341 Je suis comme toi l'auteur j'ai cette impression aussi mais je crois qu'on est surtout un peu aigris et le monde est comme ca en FranceEncore plus si tu es moche reveillez vous, arretez de vivre dans vos fantaisies digne de Disney Le mecs te mettent dans tes cases direct par rapport a ton livre/film prĂ©fĂ©rĂ© mais tout va bien, tu te vaccines limite ils vont te bruler sur une croixJe pense pas ĂȘtre laid tout de mĂȘme Et puis on connait mĂȘme pas nos goĂ»ts profonds, je trouve les gens creux, nos relations creuses Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232837 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232443 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232341 Je suis comme toi l'auteur j'ai cette impression aussi mais je crois qu'on est surtout un peu aigris et le monde est comme ca en FranceEncore plus si tu es moche reveillez vous, arretez de vivre dans vos fantaisies digne de Disney Le mecs te mettent dans tes cases direct par rapport a ton livre/film prĂ©fĂ©rĂ© mais tout va bien, tu te vaccines limite ils vont te bruler sur une croixJe pense pas ĂȘtre laid tout de mĂȘme Et puis on connait mĂȘme pas nos goĂ»ts profonds, je trouve les gens creux, nos relations creuses Parce que tu vas les utiliser contre elle, oui les personnes sont dingue meme moi je suis comme caAu final y a des gens qui ont des passion incroyable qui ne vont jamais les dĂ©voiler au grand public car honte, marrant alors qu'on est dans une Ă©poque d'acceptation Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232357 Cafey_allongey4 a Ă©crit Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232113 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231618 Cafey_allongey4 a Ă©crit Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231345 Oui je pense que je vois ce que tu veux dire un peu Les gens qui te connaissent pas tant que ça et qui sont bourrĂ©s d'idĂ©es prĂ©conçues, qui sont matĂ©rialistes, tu sens que le jour oĂč t'auras une meilleure voiture qu'eux ils seront jaloux, en effet car ils ne s'intĂ©ressent pas vraiment Ă toi, et surtout, dĂšs qu'un domaine ou quelque chose est important pour toi soit parce que t'aimes ça, ou surtout parce que t'es BON et meilleur qu'eux dedans bah ils dĂ©nigrent ce domaine, n'en parlent plus, etc. Le mec qui apprend que t'as fait un truc qu'il ne te pensait pas capable de faire et qui perd instantanĂ©ment sa joie de vivre Les gens qui essaient de se rassurer en t'attribuant des dĂ©fauts que tu n'as pas forcĂ©mentJe suis pas dans un milieu trĂšs toxique mais parfois il y a des petits lapsus, des petits dĂ©bordements et tu comprends l'envers du dĂ©cor Mon Dieu clĂ© ta premiĂšre phrase, c'est exactement ça avec certains Surtout quand c'est pas dans ton habitude de te vanter, hop tu laisses entendre quelque chose de positif sur toi, et leur visage se dĂ©compose, ils changent ultra vite de sujet, comme si tu n'avais RIEN dit Faudra pas qu'on s'Ă©tonne si on nous trouve froids, distants et mĂ©fiants aprĂšs Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232943 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232837 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232443 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232341 Je suis comme toi l'auteur j'ai cette impression aussi mais je crois qu'on est surtout un peu aigris et le monde est comme ca en FranceEncore plus si tu es moche reveillez vous, arretez de vivre dans vos fantaisies digne de Disney Le mecs te mettent dans tes cases direct par rapport a ton livre/film prĂ©fĂ©rĂ© mais tout va bien, tu te vaccines limite ils vont te bruler sur une croixJe pense pas ĂȘtre laid tout de mĂȘme Et puis on connait mĂȘme pas nos goĂ»ts profonds, je trouve les gens creux, nos relations creuses Parce que tu vas les utiliser contre elle, oui les personnes sont dingue meme moi je suis comme caAu final y a des gens qui ont des passion incroyable qui ne vont jamais les dĂ©voiler au grand public car honte, marrant alors qu'on est dans une Ă©poque d'acceptationMais pas du tout, j'adorerais tirer les gens vers le haut, quels que soient leurs objectifs ou leur vocation... Bah clairement, parler de passion profonde quand les autres en ont pas vraiment, ils te snob, critiquent, ou au MIEUX sont juste pas intĂ©ressĂ©s et attendent qu'une chose c'est que tu fermes ta gueule quoi Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232959 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232357 Cafey_allongey4 a Ă©crit Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 232113 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231618 Cafey_allongey4 a Ă©crit Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 231345 Oui je pense que je vois ce que tu veux dire un peu Les gens qui te connaissent pas tant que ça et qui sont bourrĂ©s d'idĂ©es prĂ©conçues, qui sont matĂ©rialistes, tu sens que le jour oĂč t'auras une meilleure voiture qu'eux ils seront jaloux, en effet car ils ne s'intĂ©ressent pas vraiment Ă toi, et surtout, dĂšs qu'un domaine ou quelque chose est important pour toi soit parce que t'aimes ça, ou surtout parce que t'es BON et meilleur qu'eux dedans bah ils dĂ©nigrent ce domaine, n'en parlent plus, etc. Le mec qui apprend que t'as fait un truc qu'il ne te pensait pas capable de faire et qui perd instantanĂ©ment sa joie de vivre Les gens qui essaient de se rassurer en t'attribuant des dĂ©fauts que tu n'as pas forcĂ©mentJe suis pas dans un milieu trĂšs toxique mais parfois il y a des petits lapsus, des petits dĂ©bordements et tu comprends l'envers du dĂ©cor Mon Dieu clĂ© ta premiĂšre phrase, c'est exactement ça avec certains Surtout quand c'est pas dans ton habitude de te vanter, hop tu laisses entendre quelque chose de positif sur toi, et leur visage se dĂ©compose, ils changent ultra vite de sujet, comme si tu n'avais RIEN dit Faudra pas qu'on s'Ă©tonne si on nous trouve froids, distants et mĂ©fiants aprĂšs Ah ça... C'est parce que tu manques de confiance en toi , ce qui t'oblige Ă redoubler d'effort pour te mettre au niveau de ton groupe socialo-professionnel , et donc ça te donne l'impression d'ĂȘtre dans une compĂ©tition permanente , alors qu'en vrai personne calcule personne. Message Ă©ditĂ© le 13 aoĂ»t 2022 Ă 233413 par ModoGrasWoke301 Jâai effectivement un collĂšgue ultra condescendant, câest jamais de sa faute , quand il fait une connerie il trouvera toujours un moyen pour dire que câest la faute de lui ou dâelle ou de ceci, cela . Par contre quand câest toi qui fait une erreur ce sera le premier Ă tâĂ©clater .Ca mâexaspĂšre câest genre de comportement mais ça fini toujours par se payer Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 233346 C'est parce que tu manques de confiance en toi , ce qui t'oblige Ă redoubler d'effort pour te mettre au niveau de ton groupe socialo-professionnel , et donc ça te donne l'impression d'ĂȘtre dans une compĂ©tition permanente , alors qu'en vrai personne calcule crois voir ce que tu veux dire mais tu peux prĂ©ciser ce que tu entends par "te mettre au niveau de ton groupe socialo-professionnel" ? Au niveau sur quels plans ? y en a plein des gens comme ça malheureusement, personnellement je supporte plus change d'environement kheyles gens condescendant s'atirent entre eux, parfois c'est Ă l'echelle d'une ville Message Ă©ditĂ© le 13 aoĂ»t 2022 Ă 233927 par refedoj741 Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 233413 Jâai effectivement un collĂšgue ultra condescendant, câest jamais de sa faute , quand il fait une connerie il trouvera toujours un moyen pour dire que câest la faute de lui ou dâelle ou de ceci, cela . Par contre quand câest toi qui fait une erreur ce sera le premier Ă tâĂ©clater .Ca mâexaspĂšre câest genre de comportement mais ça fini toujours par se payerEn entreprise ça doit ĂȘtre une belle merde aussi en effet Le 13 aoĂ»t 2022 Ă 233836 change d'environement kheyles gens condescendant s'atirent entre eux, parfois c'est Ă l'echelle d'une villeC'est clairement ce que j'essaye de faire ces derniers jours Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Cebesoin de se pencher sur son passĂ© est dâautant plus vivace quand on a depuis toujours eu lâimpression de percevoir des non-dits. Chaque famille a ses secrets, plus ou
Le deal Ă ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Sam 27 Nov - 2326 Une soirĂ©e en boite. CâĂ©tait exactement ce dont Tom avait besoin pour se changer les idĂ©es aprĂšs cette semaine Ă©reintante. Il avait dĂ» rattraper les deux derniĂšres semaines quâil avait ratĂ© Ă cause dâune sale grippe, avait passĂ© des heures et des nuits blanches Ă tout apprendre, Ă sâentrainer pour les sĂ©lections de basket, et entre deux il avait rĂ©ussi Ă se disputer avec sa petite amie. La totale. Alors quand enfin le samedi soir arriva il dĂ©cida quâune soirĂ©e en boite de nuit ne pourrait que lui faire du bien. A peine arrivĂ© le tressĂ© avait un verre dans les mains et se posait au bar en regardant les corps sâagiter sur la piste de danse. Il y avait ceux qui sâamusaient simplement entre amis, les quelques coincĂ©s qui osaient Ă peine amorcer un mouvement et donnaient lâimpression dâavoir un balai dans lâanus, ceux qui dansaient collĂ© serrĂ© et annonçaient que de leur cĂŽtĂ© la nuit serait chaude. Comme toujours. Et comme toujours il y avait ceux qui, aprĂšs quelques verres de trop, nâĂ©taient plus maitres de leurs actes. Ce soir Tom se rangeait dans cette catĂ©gorie. Il Ă©tait complĂštement ivre et embrassait Ă en perdre haleine une jeune brune qui nâĂ©tait pas Sara. Le corps de la jeune fille Ă©tait coincĂ© entre le sien et le mur, oĂč il sâappuyait dâune main pour ne pas perdre lâĂ©quilibre. Et il lâembrassait sans pouvoir sâarrĂȘter. Sa main libre se faisait baladeuse, voyageant sur le corps fin de lâĂ©tudiante sous ses vĂȘtements, le dĂ©couvrant sans mĂȘme prendre conscience que ce quâil faisait nâĂ©tait pas correct envers sa petite amie. En fait ce quâil ressentait Ă©tait si fort quâil ne voulait pas â du peu de conscience quâil nâavait pas enseveli sous lâalcool â en prendre conscience. Jamais encore il nâavait ressenti pareille sensation juste en embrassant une fille. Et ce quâil dĂ©couvrait avec elle lui plaisait Ă©normĂ©ment. Puis, dans un Ă©clair de luciditĂ©, le musicien rĂ©alisa quelque chose. Ils avaient beau sâembrasser depuis prĂšs de vingt minutes il ne savait mĂȘme pas son prĂ©nom et elle ne connaissait pas non plus le sien. Or il voulait remĂ©dier Ă cette situation. Il passa donc sa main dans les cheveux noirs de la jeune femme en souriant, son regard glissant sur son visage. Elle Ă©tait belle. Oui, trĂšs belle. Moi câest Tom »Puis, ne supportant plus de ne pas avoir de contact avec elle, il entreprit de dĂ©vorer tendrement son cou alors qu'il la serrait plus fortement dans ses bras, ses mains se baladant dans le bas de son dos avant de descendre sur ses fesses. Etait-ce parce qu'il Ă©tait ivre qu'il avait cet irrĂ©pressible besoin de la toucher ? Ou peut ĂȘtre Ă©tait-il tout simplement dĂ©jĂ irrĂ©mĂ©diablement... Accro. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Dim 28 Nov - 055 & Emporte-moi... La soirĂ©e arrivait Ă grand pas et Lena ressentait le besoin de sortir et de faire intensĂ©ment la fĂȘte, se noyer dans lâalcool et advienne que pourra. CâĂ©tait sa devise cette nuit, une nuit de pure et simple libertĂ© oĂč elle se contenterait de profiter et de vider son esprit pour quelques heures. La journĂ©e de la rebelle nâavait pas Ă©tĂ© des plus extraordinaires. En effet, dernier jour de cours de la semaine, elle avait prĂ©fĂ©rĂ© sĂ©chĂ©e et Ă©tait restĂ©e seule fermĂ©e chez elle se torturant avec ses sombres pensĂ©es ne laissant aucune place aux sourires ou aux pensĂ©es joyeuses qui auraient pu naĂźtre si elle avait dĂ©cidĂ© de se rendre en cours oĂč elle aurait pu croiser tant de monde pour la faire sourire. Mais, non, la rebelle avait prĂ©fĂ©rĂ© sâenfermer chez elle et se torturer avec ses sombres et douloureuses pensĂ©es. Son pĂšre avait recommençait Ă la hanter, elle ressentait ce rejet intense quâelle avait toujours eu dans sa vie, cette douleur quâelle avait ressentie lorsquâelle avait lu ces mots quelques semaines plus tĂŽt, cette horreur et cette dĂ©chirure lorsquâelle avait dĂ©couvert son cadavre le jour de son anniversaire. Cette souffrance qui lâavait envahie lorsquâelle passait chaque jour de familles en familles dĂ©couvrant qui elle Ă©tait ainsi quâelle apprenait toute la vĂ©ritĂ© sur son pĂšre et sur les actes quâil avait commis. La folie lâavait conduit disait-on et voilĂ pourquoi elle avait lâimpression quâelle aussi en Ă©tait victime, victime de cette folie intense qui allait la conduire au suicide Ă©galement. La rebelle avait cessĂ© de tourner et retourner tous ces problĂšmes dans sa tĂȘte au point que cela lâen obsĂ©dait totalement et quâelle nâarrivait plus Ă aller bien ou Ă cesser de penser. VoilĂ pourquoi elle avait dĂ©cidĂ© de se rendre en boĂźte de nuit et de faire la fĂȘte en se noyant dans lâalcool. Elle savait quâainsi elle aurait le vide quelques heures, quelques temps au moins, elle savait quâelle pourrait prendre sur elle et aller mieux, vivre pleinement et cesser de se torturer quelques heures. Elle ne demandait pas plus Ă la vie. Quelques simples heures de paix et de libertĂ© oĂč rien nâoccuperait ses ainsi que lorsque la demoiselle aperçut que le soleil se couchait, elle dĂ©cida de se prĂ©parer. Quittant le canapĂ© oĂč elle Ă©tait restĂ©e assise toute la journĂ©e, la rebelle se dirigea dans la salle de bain. Se dĂ©shabillant lentement, elle se glissa ensuite sous le jet laissant lâeau tenter de lâapaiser et de chasser, en partie, ses sombres pensĂ©es la mettant au moins dâhumeur Ă se bouger rĂ©ellement et Ă se rendre en boĂźte de nuit au lieu de demeurer chez elle toute la nuit Ă se laisser ronger par la dĂ©prime et la folie qui commençait Ă apparaĂźtre, chaque jour un peu plus lui faisant toujours peur. Les minutes sâĂ©coulĂšrent avant que Lena accepte de sortir. Elle sâessuya tout en faisant attention Ă ne pas se regarder dans le miroir. Lena se rendit ensuite dans sa chambre et postait devant son armoire, elle retira le bandage quâelle avait mit cette aprĂšs-midi sur son bras aprĂšs sâĂȘtre scarifier. Le sang avait cessĂ© de couler mais les marques demeuraient, sur sa peau, visibles. Lena se dit quâelle ne croiserait personne et que personne ne ferait attention Ă son bras et se dit que ce nâĂ©tait pas la peine de les cacher. Boxer, soutien-gorge, robe rouge et noir lĂ©opard qui faisait Ă la fois unique avec toutes les chaĂźnes qui y pendouillait et sexy avec la façon dont cela faisait tutu. La rebelle sourit et enfila des bottines noires Ă talon aiguilles. CâĂ©tait rare quâelle porte autre chose que ses converses, mais elle en avait envie ce soir. De retour dans la salle de bain, la rebelle se maquilla lĂ©gĂšrement, un peu dâombre Ă paupiĂšre noir et du gloss avant de se lisser les cheveux et de les laisser libres tombant sur ses Ă©paules. Contente de son reflet, la demoiselle ne prit pas la peine de prendre dâaffaires, elle comptait boire et ce nâĂ©tait donc pas utile si ce nâest un peu dâargent. Sortant de son appartement quâelle referma Ă clĂ©, Lena arriva rapidement dans la rue et se mit en marche. Sur son trajet, elle sâarrĂȘta et obtint une cigarette et du feu sans aucun problĂšme. La boĂźte de nuit se profila enfin dans son champ de vision, la cigarette finie, elle ne mit pas longtemps Ă pĂ©nĂ©trait dans cette atmosphĂšre et Ă se diriger vers le bar commençant les verres dont elle ne fit pas le quelques temps plus tard, lâalcool avait pris le contrĂŽle la laissant incapable de rĂ©flĂ©chir rĂ©ellement, chassant toutes ses pensĂ©es et lui permettant dâĂȘtre totalement libre. Aucune maĂźtrise de ces actes et la libertĂ© totale, Lena Ă©tait devenue accro Ă ce sentiment. Plus rien ne lui passait par la tĂȘte, plus aucunes questions stupides ni aucune angoisse et elle se retrouvait coincĂ©e entre le mur et le corps dâun homme quâelle ne cessait dâembrasser. Elle ne savait rien de lui et elle Ă©tait certaine de ne pas le connaĂźtre non plus mais elle sâen fichait totalement. Rien dâautre ne comptait si ce nâest quâelle Ă©tait devenue accro Ă ce contact, Ă ces lĂšvres. Si lâalcool nâavait pas rĂ©duit ses pensĂ©es Ă nĂ©ant, Lena nâaurait pas fait durer plus longtemps cette espĂšce de jeu. Pourquoi ? Tout simplement parce quâelle ressentait des choses, sur le moment quâelle ne pouvait pas identifier, des choses qui lâavaient toujours effrayĂ©es et quâelle ne cessait de fuir. Son cĆur qui battait la chamade, cette aviditĂ© et cette envie que cela ne sâarrĂȘte jamais le prouvait bien plus que des mots. Lena espĂ©rait, en vain car elle savait que ce nâĂ©tait pas le cas, que lâalcool augmentait tout ce quâelle ressentait au point quâelle ait lâimpression que câĂ©tait amplifiĂ© et juste imaginĂ©. Lena Ă©tait une espĂšce de droguĂ©e ce soir, une droguĂ©e qui voulait ce contact encore et encore car il provoquait ces sensations quâelle avait tant fuit, et que ce soir, grĂące Ă lâalcool, elle ne fuyait plus. Des sensations magiques et si destructrices, mais elle nâen avait pas conscience, pas encore du moins. Les consĂ©quences Ă©taient les derniĂšres choses qui la prĂ©occupaient sur lâinstant. Le baiser cessa lorsquâil passa sa main dans les cheveux de la rebelle avec ce sourire si craquant quâelle avait remarquĂ©. Elle ne put sâempĂȘcher de laisser le sourire Ă©clairait son visage alors quâil lui indiquait son prĂ©nom. Ha oui, elle lâignorait encore, il ignorait le sien et attendait surement Ă ce quâelle le dise Ă©galement. Le jeu aurait Ă©tĂ© amusant si elle ne le disait pas, aprĂšs tout, la rebelle ne voulait pas dâatroces consĂ©quences or dire son prĂ©nom pouvait conduire Ă cela. Mais, elle nâĂ©tait pas maĂźtresse de tout cela et elle laissa alors Ă©chapper avec un ravie de te sentant dĂ©vorer son cou en mĂȘme temps que ces mains glissaient sur son corps, la rebelle frissonna. Son cĆur battait la chamade et elle avait du mal Ă trouver sa respiration. CâĂ©tait si intense quâelle en avait le vertige, si intense quâelle aurait dut fuir le plus rapidement possible, si intense que les consĂ©quences ne pouvaient pas ĂȘtres minimes. Cependant, ce soir, la rebelle Ă©tait lĂ pour juste profiter de chaque sensation et de cette libertĂ©, elle nâavait besoin de rien dâautre et elle Ă©tait persuadĂ©e quâelle nâaurait pas lâoccasion de recroiser Tom, elle espĂ©rait que le destin nâĂ©tait pas en train de se jouer dâelle comme elle avait toujours eu lâhabitude. Ses mains qui demeuraient dans le cou de son partenaire glissĂšrent lentement sur le corps de celui-ci alors quâelle savourait chaque sensation, comme si elle nây gouterait et nâoserait y gouter que ce soir, uniquement ce soir oĂč elle avait besoin de sâĂ©vader. Ses mains Ă©taient passĂ©es du cou aux Ă©paules du jeune homme avant de descendre sur son torse alors quâelle fermait les yeux savourant le contact des lĂšvres du jeune homme dans son cou et de ses mains sur son corps. CâĂ©tait peut-ĂȘtre de la folie, mais elle Ă©tait lĂ pour profiter et juste vivre, au moins ce soir sans se soucier des consĂ©quences. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Lun 29 Nov - 2132 La libertĂ©. Oui, câĂ©tait exactement la sensation que Tom retrouvait lorsquâil Ă©tait soĂ»l il Ă©tait libre. Il ne rĂ©flĂ©chissait plus, devenant affreusement Ă©goĂŻste, et faisait tout ce quâil nâosait pas faire en temps normal. Ăa pouvait aller dâoser dire ses 4 vĂ©ritĂ©s Ă un patron abusif et sadique â ce qui lui avait dâailleurs valu de se faire virer â Ă se laisser aller dans les bras dâune jolie fille. Mais Lena nâĂ©tait pas que » une fille. Bizarrement et bien quâil ne la connaisse depuis maximum une demie heure, le tressĂ© ressentait quelque chose de fort pour elle. Quelque chose quâil ne retrouvait pas mĂȘme dans les bras de sa petite amie. Alors ce soir, cette sensation, il en profitait. Pour la premiĂšre fois depuis ce qui lui semblait une Ă©ternitĂ© il ne voulait pas rĂ©flĂ©chir. Il ne voulait pas penser Ă Sara et Ă la dĂ©ception, au mal qu'il lui ferait si elle le voyait. Ăa faisait un peu plus de 4 ans qu'il faisait sa vie selon elle ; 4 ans qu'il faisait tout pour la mĂ©riter, pour qu'elle soit fiĂšre de lui, pour qu'il soit Ă la hauteur de cet amour qu'elle lui portait. Amour qui apparemment Ă©tait amoindri de son cotĂ© puisque le tressĂ© ne ressentait aucune culpabilitĂ©. Le temps Ă©tait-il le seul responsable ? Toujours est-il que Tom Ă cet instant ne jurait que par une chose. La jeune brune. Brune qui lui sourit et se prĂ©senta. Lena, ravie de te connaitre. Le musicien sourit et captura Ă nouveau les lĂšvres de la jeune brune, la serrant contre lui. A croire quâil ne pouvait dĂ©jĂ plus se passer de ce contact puisque ses lĂšvres contre les siennes avaient le don de lui faire sentir un surcroit de plĂ©nitude et de bien-ĂȘtre. Au point que si Tom croyait au coup de foudre il jurerait en ĂȘtre victime. Or ses rĂȘves avaient tant et tant Ă©tĂ© brisĂ©s au fil des annĂ©es quâil avait fini par ne plus croire aux contes de fĂ©es, Ă lâamour Ă©ternel, Ă lâamour sans failles et plus fort que tout au monde⊠Ce genre de trucs. De son point de vue il fallait mĂȘme ĂȘtre naĂŻf pour y croire. Mais peut ĂȘtre que ça existait et quâil avait juste trop souffert pour y croire encore. Qui sait, au fond ? Les mains de lâĂ©tudiante commencĂšrent Ă se faire baladeuses, et il profita de chaque caresse du mieux quâil put. Quoique vu la dose dâalcool quâil avait ingurgitĂ© câĂ©tait un peu difficile de les apprĂ©cier pleinement. Mais ça ne lâempĂȘchait pas de sourire, sa main libre commençant aussi Ă se balader sous le haut de Lena, caressant son ventre. Jamais le jeune sportif nâaurait pensĂ© quâune simple sortie changerait tant de choses pour lui. Et pourtant⊠Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mar 30 Nov - 1246 Sâattacher Ă quelquâun avait toujours Ă©tĂ© une absurditĂ© de premier degrĂ©. Câest quelque chose de pathĂ©tique et de pitoyable autant que cela se rĂ©vĂšle inutile. Pourtant, lâĂȘtre humain est un ĂȘtre dâattachements qui ne cesse de donner aux autres, et dans quelques cas de recevoir. Lâattachement nâavait jamais fait parti de la vie de Lena et lorsque ce fut le cas, elle le regretta bien vite car elle finissait toujours par souffrir. La mort de sa mĂšre, le suicide de son pĂšre et le fait de passer sans cesse de familles en familles et de pays en pays lui avait appris quâil ne fallait jamais sâattacher. On peut toujours profiter de la vie et rigoler, mais on ne doit jamais laisser les sentiments, les sensations ou un quelconque attachement banal prendre le dessus. Des amis, oui, elle en avait plein, des gens avec qui elle aime passer du temps, avec qui elle se sent bien, mais elle avait beau donnĂ© tout ce quâelle voulait pour les voir heureux, en retour elle ne voulait rien et ne demandait absolument rien. Lena avait toujours appris Ă vivre comme cela et elle ne cesser de perpĂ©tuer cette vie ne sâautorisant jamais dâattachements et lorsquâelle se voyait sombrer, la demoiselle prenait la fuite. CâĂ©tait surement lĂąche, mais câĂ©tait aussi et tout simplement essentiel pour elle, elle avait besoin de faire cela pour Ă©viter toutes souffrances, toutes douleurs. Lâattachement, elle nâavait dâailleurs pas eut le temps de le connaĂźtre. Sa mĂšre ne pouvait pas lui donner, morde aprĂšs sa naissance, son pĂšre nây voyait aucune importance et il Ă©tait guidĂ© par la simple folie avant de se suicider la laissant seule. Il ne fallait pas compter sur les familles oĂč elle sâĂ©tait rendue pour avoir de lâattachement. En effet, la majoritĂ© de ces familles la considĂ©rait sans aucune importance et elle finissait toujours par vite changer dâendroit devant recommencer le mĂȘme manĂšge pour trouver le bonheur Ă chaque fois. CâĂ©tait ainsi que se rĂ©sumer la vie de la jeune Wates aucun attachements, non aucun et cela pour toujours. Lena ne cesserait de fuir lorsquâelle verrait un quelconque attachement se dessiner Ă lâ pourquoi ce soir, elle aurait dĂ»t fuir. Malheureusement, elle se laissait emporter par lâalcool et toutes ces nouvelles sensations, sâen dĂ©lectant simplement. Tenant bien lâalcool, la jeune demoiselle savait trĂšs bien ce quâelle faisait et elle savait Ă©galement quâelle ne voulait pas sâarrĂȘter. La jeune Wates tentait Ă©galement de se convaincre que ce nâĂ©tait quâune nuit aprĂšs tout et que jamais elle nâaurait lâoccasion de recroiser Tom. Oui, elle se rassurait ainsi en un sens parce que malgrĂ© elle, elle ressentait en cet instant mĂȘme toutes les sensations quâelle sâĂ©tait refusĂ© de ressentir. Toutes ces sensations qui pouvaient entraĂźner lâattachement face Ă une personne, toutes ces sensations qui avaient le pouvoir de la faire tomber dans les bĂȘtises humaines. Non, il Ă©tait hors de question de penser cela, il Ă©tait juste hors de question de penser tout court. Profiter simplement de la soirĂ©e, de la nuit, ĂȘtre libre sans se soucier des quelconques consĂ©quences de ses actes. Dâailleurs, il nây en aurait aucune, ce nâĂ©tait rien, rien de plus quâune soirĂ©e trop alcoolisĂ©e. La jeune Wates en Ă©tait quasiment convaincu au point quâelle avait cessĂ© de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences possibles et envisageables pour laisser seulement place Ă la libertĂ© et aux sensations. AprĂšs tout, elle nâĂ©tait rien dâautre quâune simple fille qui se laissait allĂ© ce soir, rien de plus, rien de moins et cela ne cesserait jamais, elle le savait. Mais, lui pensait-il la mĂȘme chose ? Lena nâĂ©tait pas dâhumeur Ă se le demander ou Ă se poser de quelconque question, il fallait quâelle cesse dâĂȘtre toujours la fille qui rĂ©flĂ©chit avant dâagir, pour une fois dans sa vie. CâĂ©tait pourtant simple la situation se rĂ©sumait ainsi. Une soirĂ©e alcoolisĂ©e, un besoin de libertĂ©, un laisser-aller sans rĂ©flexion, pas de questions, pas dâattentes, juste se laisser aller et guider par les sensations et par lâalcool. CâĂ©tait une simple soirĂ©e sans aucune consĂ©quence, malgrĂ© le bizarre attachement intense quâelle ressentait, elle savait que câĂ©tait la premiĂšre et derniĂšre fois quâelle le voyait, du moins câest ce quâelle se plaisait Ă se dire pour tenter dâamoindrir la situation Ă ses sourire quâil fit fit craquer la demoiselle. AprĂšs tout, craquer pour quelquâun ne veut pas vraiment dire que lâattachement sera lĂ . Si ? Elle ne savait pas et nâarrivait plus Ă rĂ©flĂ©chir Ă vrai dire puisque leurs lĂšvres Ă©taient de nouveau soudĂ©es, comme si ce contact Ă©tait essentiel, comme sâils ne pouvaient, tous les deux, ne plus sâen passer. Une drogue, un besoin intense. LibertĂ© et envie simplement. DĂ©sir et laisser aller. Pourquoi se sentait-elle aussi bien, pourquoi le simple fait de lâembrasser la rendait aussi⊠folle, accro ? Elle nâĂ©tait pas encore en mesure de le savoir ou de le rĂ©aliser, mais si elle aurait Ă©tĂ© en mesure de le faire, croyez moi la rebelle serait vite parti en courant oubliant rapidement tout cela en sâenfermant chez elle et en se noyant dans la scarification et lâalcool, deux moyens de libertĂ© intense. Mais, elle nâĂ©tait pas en Ă©tat de se rendre compte Ă ce point de la situation dans laquelle elle sâĂ©tait mise. Alors que ses lĂšvres Ă©taient toujours soudĂ©es Ă celle de son compagnon de la soirĂ©e uniquement de la soirĂ©e, il fallait quâelle sâen convainque, ses mains se baladaient sur le torse de celui-ci avide de dĂ©couvrir chacun des traits qui pouvait le composer. La rebelle frissonna au contact de leurs deux peaux, intense sensation si troublante et inexplicable. Elle tombait elle-mĂȘme dans ce piĂšge quâelle voulait tant Ă©viter simplement parce quâelle nâĂ©tait pas en mesure de rĂ©flĂ©chir. Lâart du laisser aller Ă©tait parfois beaucoup plus dangereux quâon ne le pense et les consĂ©quences en seraient dĂ©sastreuses. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mer 1 DĂ©c - 221 Paul Bourget a dit Le flirt est l'aquarelle de l'amour ». Certains lui donnent raison, disant que le flirt nâest rien de plus ni de moins quâune esquisse qui immanquablement vous jette dans les bras de lâamour, ce sentiment si puissant et si intense quâil fait parfois peur Ă vivre mais pourtant si magnifique quâil mĂ©rite quelques frayeurs. Dâautres pensent quâil a tort, quâun flirt nâest quâun flirt et que tomber amoureux est tout simplement sauter les barriĂšres dâune relation lĂ©gĂšre et sans aucun engagement ni aucune obligation. On accorde souvent un sens romantique Ă cette citation, on sourit en lâentendant⊠Et pourtant on a tous une vision diffĂ©rente de ce quâelle nous dĂ©clame. Il y a dĂ©jĂ de ça 3 ans, le musicien avait dĂ» faire une dissertation sur cette phrase, et son sens. Et pour lui elle Ă©tait bien simple Ă comprendre. Le flirt Ă©tait un jeu auquel ne se prĂȘtaient que ceux qui souhaitaient trouver lâamour puisque la sĂ©duction entrait en compte, puisquâil fallait se dĂ©voiler Ă lâautre de façon Ă lui plaire⊠Exactement comme on le ferait pour faire tomber quelquâun amoureux de nous. Le flirt Ă©tait le jeu des amoureux, un jeu qui Ă©piçait le quotidien et le rendait plus lĂ©ger. Et câĂ©tait exactement Ă ce jeu que le tressĂ© se pliait. Il flirtait ouvertement avec la brune, son cĆur hurlant une dĂ©pendance prĂ©maturĂ©e et que pourtant il ne repoussait pas. Il ignorait oĂč les mĂšnerait ce flirt et Ă vrai dire il nây pensait pas. Peut-ĂȘtre quâils se donneraient rendez-vous, peut-ĂȘtre quâils ne se verraient plus jamais et nâĂ©taient vraiment quâun flirt dâun soir, peut-ĂȘtre que le destin leur offrirait plus quâils ne le croyaient. Ce qui Ă©tait sĂ»r pour Tom en tout cas câĂ©tait quâil deviendrait dingue sâil devait ne plus voir LĂ©na. Ca faisait quoi, vingt minutes ? Une demie heure quâils flirtaient tous les deux ? Et pourtant il ne pourrait jamais oublier comme le corps de la jeune fille se serrait contre le sien, ces lĂšvres qui attiraient tant et tant les siennes, qui lâenvoutait, ces caresses fines et si douces sur son torse⊠Il nâoublierait jamais LĂ©na. Ok il Ă©tait ivre et câĂ©tait la seule raison qui lâavait poussĂ© Ă se laisser aller mais il nây avait pas de doute Ă avoir ce quâil ressentait Ă©tait si fort, que mĂȘme sobre il ne pourrait pas lâavoir oubliĂ©. Il ressentait quelque chose quâil nâavait encore jamais ressenti pour personne et seul lâalcool qui chauffait son sang et embrumait ses pensĂ©es lâempĂȘchait dâavoir peur. Peur de tomber fou accro Ă une fille quâil avait une chance sur un million de revoir. Peur de perdre sa petite amie pour ce qui nâĂ©tait pour lâinstant quâun flirt. Peur de perdre tout contrĂŽle. Mais ce soir il nâavait pas peur. Il profitait, tout simplement, et embrassait lâĂ©tudiante comme si sa vie en dĂ©pendait. Et Dieu que câĂ©tait bon de lâembrasser ! Oubliant le mur il laissa ses deux mains dĂ©couvrir le corps de la brunette, complĂštement fascinĂ© par lâidĂ©e de sentir cette peau si douce contre ses doigts. TrĂšs vite il se fit moins timide et une de ses mains grimpa sous le tshirt de LĂ©na, caressant sa poitrine, cherchant Ă faire naitre chez elle un dĂ©sir qui chez lui Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©sent. Lâenvie que ça aille plus loin. Quâelle soit sienne. Quâelle lui appartienne⊠MĂȘme si ce nâĂ©tait vrai que pour cette nuit. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Jeu 2 DĂ©c - 1801 Lâattachement provoque les souffrances, lâamour provoque la destruction et la fin de la vie, les passions sont destructrices, lâamitiĂ© peut blesser. En rĂ©sumĂ©, si lâon voulait ĂȘtre bien dans ce monde, il fallait vivre au jour le jour loin de tous et de toutes tentations. Se laisser aller quelques soirs, mais jamais plus, jamais. Lena lâavait toujours compris ainsi, elle avait toujours vu la vie ainsi. Personne ne la ferait tomber dans un Ă©tat de dĂ©pendance, dans cet Ă©tat oĂč tant de personnes se sentaient si bien. Lâamour nâĂ©tait pas pour elle et elle nâen voulait guĂšre. Des relations sĂ©rieuses ? Une ou deux grands maximums dans sa vie. La rebelle avait toujours fuit lorsquâelle avait aperçu lâattachement Ă lâhorizon, elle Ă©tait partie simplement, câĂ©tait arrivĂ©e avec tellement de personnes quâelle ne comptait plus. Le fait de changer de villes trĂšs souvent lâaidait Ă ne pas sâattacher. Parfois, mĂȘme si elle se sentait Ă lâaise dans sa famille, la demoiselle avait commis une faute qui aurait pu valoir un attachement alors elle sâĂ©tait empressĂ©e de changer dâendroit. CâĂ©tait ce qui sâĂ©tait passĂ© avec Jayden, une nuit oĂč tout avait dĂ©rapĂ© et elle sâĂ©tait rapidement enfuie sans explications et surtout ne revenant jamais sur ses pas. En vĂ©ritĂ©, elle ne sâĂ©tait jamais attendue Ă le recroiser un jour aprĂšs cet Ă©pisode. Quoiquâil en soit, on nâest pas lĂ pour parler de cette histoire. Lena avait totalement rĂ©ussi Ă se convaincre que tout cela nâavait guĂšre dâimportance, que ce nâĂ©tait quâune nuit et quâil nây aurait rien dâautre, jamais elle ne le recroiserait et si cela devait arriver elle nâĂ©tait pas obligĂ©e dâavoir une quelconque relation avec lui, elle serait cordiale et polie, simplement sans plus et le message passerait rapidement avant quâil ne laisse tomber aussi facilement. A vrai dire pourquoi perdre son temps Ă courir aprĂšs une fille comme elle, elle Ă©tait tout de mĂȘme diffĂ©rente dans le sens oĂč ses secrets enfouis la dĂ©truisait et quâelle ne laisserait personne approcher de son territoire, de ses faiblesses. La demoiselle ne laisserait personne dĂ©truire Ă nouveau sa vie surtout pas une personne avec qui elle aurait passĂ© une nuit Ă cause de lâalcool et de lâ la rebelle en Ă©tait revenue Ă cela. CâĂ©tait lâalcool et lâambiance qui entrainaient toutes ces sensations, toutes ces envies, juste lâalcool et lâambiance. Rien de plus, elle se rassurait finalement comme le pouvait, prĂ©fĂ©rant ne pas voir la rĂ©alitĂ© en face, prĂ©fĂ©rant profiter sans assumer directement des quelconques consĂ©quences futures. Elle aurait dĂ»t tout stopper, partir et oublier, mais elle nâen faisait rien. Pourquoi ? Elle avait beau se dire Ă elle-mĂȘme que ce nâĂ©tait quâun effet secondaire de la boisson et de lâatmosphĂšre, elle aurait pourtant dĂ»t ouvrir les yeux et se rendre compte que câĂ©tait beaucoup plus puissant et destructeur que cela. Elle aurait dĂ»t voir quâelle devenait totalement accro et quâelle nâavait pas envie de le quitter ou de sâĂ©loigner. Elle aurait dĂ»t comprendre quâelle Ă©tait en train de dĂ©passer la limite quâelle sâĂ©tait fixĂ©e passant ainsi dans lâattachement et dans le besoin dâautrui. Elle aurait dĂ»t comprendre quâelle tombait dans le piĂšge dans lequel de nombreuses personnes Ă©taient tombĂ©es. Ce piĂšge dont on ne ressortait jamais sans Ă©gratignures. Lâamour. Cela peut paraĂźtre totalement ridicule et stupide, se dire tiens ce mec je le connais depuis mĂȘme pas une heure mais je suis amoureuse de lui. Oui, câĂ©tait pathĂ©tique et stupide, et pourtant tellement vrai. Ou nâĂ©tait-ce quâun effet de lâalcool quâelle avait bĂ»t ? Elle ne savait plus du tout ce quâil en Ă©tait de cela et elle ne trouverait guĂšre la solution maintenant. Lena avait toujours voulu vivre loin de lâamour, de lâattachement ou de toutes ces sensations, et sans mĂȘme sâen rendre compte, elle Ă©tait en train de totalement tomber dedans. Elle se rendrait bel et bien compte quâelle Ă©tait prise au piĂšge et quâelle nâavait aucun moyen de sâen sortir, mais il serait alors trop tard et elle nâaurait plus aucune issue possible. Dans un Ă©tat beaucoup plus normal, la rebelle aurait tout stoppĂ© en se rendant compte de cela, et pourtant actuellement elle nâen faisait rien. Accro et dĂ©pendante de choses quâelle reniait depuis toujours. Faiblesse et laisser aller pour tomber dans des sentiments aux tortures lâalcool, la demoiselle savait quâelle nâoublierait jamais. Sa prĂ©sence, ses sensations, son parfum, ses lĂšvres contre les siennes, ses mains sur sa peau⊠Intenses sensations. Leurs lĂšvres Ă©taient toujours soudĂ©es dans ce baiser qui avait le don, ou la malĂ©diction, de la rendre folle. Ses mains sur sa peau la firent tressaillir. Lorsquâune de ses mains grimpa sous son tee-shirt, la demoiselle frissonna. Son cĆur se mit Ă battre plus vite, alors quâelle sentait les frissons courir sur sa peau. Le baiser quâils partageaient se fit plus passionnĂ© alors que le dĂ©sir de la rebelle Ă©tait si intense quâelle en venait Ă se demandait si elle avait Ă©tĂ© dans son Ă©tat normal, si elle aurait Ă©tĂ© en mesure dây mettre fin mĂȘme si elle prenait en compte la vĂ©ritĂ© qui pouvait sauter au visage lorsquâon Ă©tait sobre et en mesure de rĂ©flĂ©chir. Lena laissa ses mains descendre le long du torse de son compagnon lentement avant de glisser ses mains sous son tee-shirt avant de remonter lentement le long de celui-ci, contact entre leurs deux peaux. La demoiselle ne cessa pas de lâembrasser, comme si câĂ©tait essentiel, indispensable. CâĂ©tait comme si toute sa vie dĂ©pendait de ces contacts quâelle avait avec lui. Comme si tout ne dĂ©pendait que de cela. DĂ©pendante. Intenses sensations troublantes. DĂ©sir intense. Envie terrifiante. Envie dâĂȘtre Ă lui, envie quâil soit Ă elle, juste le temps dâune nuit. Juste le temps dâune nuit. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Lun 6 DĂ©c - 1513 Oui, c'Ă©tait insensĂ© de se dire qu'on pouvait tomber amoureux d'une personne qu'on ne connaissait qu'Ă peine et depuis si peu de temps. Et pourtant pour Tom et LĂ©na ça ne faisait aucun doute ; c'Ă©tait plus fort qu'un simple dĂ©sir physique. C'Ă©tait plus intense. Et ils ne pourraient jamais rien contrĂŽler. L'amour leur apparaissait sous des airs de dĂ©pendance, une dĂ©pendance totale Ă l'autre et Ă sa prĂ©sence. Et ils ne pouvaient rien y faire. Le mal avait Ă©tĂ© fait Ă la seconde oĂč leurs lĂšvres s'Ă©taient scellĂ©es, et se dĂ©battre maintenant ne feraient que les torturer l'un et l'autre. Puis pourquoi se dĂ©battre ? Ils Ă©taient si bien tous les deux. Peut-ĂȘtre mĂȘme trop bien pour que ce soit rĂ©el. Mais c'Ă©tait trop intense pour n'ĂȘtre qu'un rĂȘve. Elle Ă©tait sa rĂ©alitĂ©, et ce soir elle Ă©tait sienne. Rien que cette idĂ©e suffisait Ă faire frissonner le musicien. LĂ©na Ă©tait Ă lui. Juste pour une nuit. Juste pour cette nuit. Tendrement, avidement, sensuellement, il dĂ©couvrait le corps de la jeune femme qu'il couvrait de caresses sous ses vĂȘtements. Il souriait de la sentir frissonner, se l'imaginait dĂ©jĂ nue alors qu'elle s'offrirait Ă lui, alors qu'ils scelleraient Ă jamais une dĂ©pendance contre laquelle ils ne pourraient alors plus jamais rien. Et pourtant il en avait tellement envie. Ses mains glissĂšrent de la poitrine de la rebelle Ă sous sa robe, remontant sur ses fesses alors que ses lĂšvres se perdaient dans son cou et dĂ©voraient sa peau. C'Ă©tait une aviditĂ© et une envie si fortes qui l'habitaient que Tom n'avait plus aucun contrĂŽle. Il la dĂ©sirait si violemment que son sang brĂ»lait dans ses veines, empreint d'une passion encore jamais ressentie auparavant. Et il savait que jamais il ne se lasserait de ce corps contre le sien. Que jamais il ne se lasserait de ces baisers, de ces caresses. Que jamais il ne supporterait de la laisser partir. Il s'accrochait dĂ©jĂ bien trop, beaucoup trop, et il savait qu'il Ă©tait perdu. Avant mĂȘme que tout commence. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Lun 6 DĂ©c - 1751 Alcool, ambiance et lâenvie de se laisser aller, dâoublier. Juste cela, rien de plus. Lâaccumulation de ces trois choses faisait que toutes les sensations quâelle ressentait Ă©taient amplifiĂ©es. Juste cela, rien de plus. Lena avait, certes, rĂ©ussit Ă lĂ©gĂšrement sâen convaincre mais elle nâarrivait pas Ă effacer le doute prĂ©sent dans son esprit. La rebelle ne voulait pas se dire que toutes ces sensations Ă©taient dĂ»t Ă autre chose, autre chose quâon aurait pĂ»t appeler le coup de foudre si on y croyait un tant soit peu ce qui nâĂ©tait guĂšre le cas de Lena. Lâamour nâexiste pas Ă ces yeux, câest juste une attirance physique et plus que physique entre deux personnes et on en fait directement une montagne inventant une espĂšce de sentiment pour que tout le monde en soit en quĂȘte. Si lâamour nâexiste pas, le coup de foudre encore moins. Oui, craquer sur quelquâun en peu de temps, ce qui revient Ă dire quâon flashe sur quelquâun, arrive souvent, mĂȘme trop souvent parfois, mais cela ne va pas obligatoirement dire quâil va se passer quoi que sa soit entre la personne sur qui on craque et nous-mĂȘmes. Elle devait fuir cet endroit au plus vite, pourtant, elle ne pouvait se rĂ©soudre Ă le fuir sans Tom. Finalement câĂ©tait peut-ĂȘtre une bonne idĂ©e, fuir cet endroit avec Tom, loin de lâambiance, lâensemble des sensations seraient surement moins fortes, mince espoir dans la nuit noire dans laquelle elle sâĂ©tait enfoncĂ©e. Contente dâelle-mĂȘme et toute heureuse dâavoir trouvĂ© la solution pour voir enfin la rĂ©alitĂ© et se rendre compte que lâamplification de ces sensations nâĂ©tait dĂ»t quâĂ lâambiance festive qui, la plupart du temps, rend tout beaucoup plus mains la firent frissonner. Ses lĂšvres dans son cou lui arrachĂšrent un gĂ©missement. Son cĆur battait son vite quâelle avait lâimpression quâon lui faisait entendre Ă ses oreilles. Tout semblait si diffĂ©rent et tout Ă©tait si intense que la rebelle commençait Ă se dire que peu importe lâendroit oĂč elle se trouvait, peu importe lâalcool quâelle aurait but, le dĂ©sir et lâenvie quâil soit Ă elle serait toujours aussi intense. Eprise dâavance, elle ne pouvait mĂȘme plus reculer, elle ne pourrait plus faire comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©. Non, câĂ©tait impossible. Elle aurait dĂ»t partir avant que leurs lĂšvres ne se rencontrent, elle aurait dĂ»t rester chez elle ce soir, Lena venait de tomber dans le piĂšge quâelle Ă©vitait depuis des annĂ©es et des annĂ©es. Lâattachement, lâenvie, le dĂ©sir. Elle ne voulait plus quâil parte, elle ne voulait pas avoir Ă passer une seule seconde sans lui. CâĂ©tait juste impossible. Cela la terrifiait alors que peu Ă peu les consĂ©quences se faisaient si claires. Mais, non, la situation ne pourrait pas rester ainsi. Elle aurait beau le dĂ©sirer de tout son ĂȘtre, de son corps, de son cĆur, il ne faudrait jamais quâelle ne cĂšde Ă nouveau Ă la tentation. Une nuit simplement. Juste une nuit. Elle assumerait les consĂ©quences et la douleur que tout lâĂ©loignement engendrerait plus tard, cela elle en Ă©tait capable totalement capable. Ce nâĂ©tait pas un territoire inconnu alors que celui dans lequel elle Ă©tait en train de tomber lâĂ©tait. Non, elle ne tomberait pas aussi bas. Une nuit, une simple nuit, rien de plus. Lena ne pouvait se rĂ©soudre Ă le quitter fallait changer dâendroit, il fallait partir de cette euphorie pour retomber sur terre, dans la rĂ©alitĂ©. Il fallait quâelle fasse le point et ici cela lui Ă©tait impossible. Lâambiance la poussait Ă ne pas rĂ©flĂ©chir, Ă simplement se laisser aller. Ce nâĂ©tait guĂšre ce quâil fallait surtout si elle voulait faire le point. Lena avait toujours une chambre au Morgans Hotel, lorsque tout Ă©tĂ© ravagĂ© chez elle ou quâelle avait besoin dâĂȘtre ailleurs elle sây rendait souvent. Peut-ĂȘtre lĂ -bas, les sensations ne seraient pas aussi intenses, pas aussi fortes et destructrices. Il fallait des rĂ©ponses Ă la rebelle, il fallait quâelle sache dans quoi elle sâembarquait, bien quâelle nâait aucune envie de quitter cela, mĂȘme si elle aurait dĂ»t. Les mains de la jeune rebelle redescendirent le long du torse de son compagnon en une tendre et lente caresse. Elle sâapprocha de son oreille et lui murmura de la suivre. Il fallait prendre lâair, oublier, se ressaisir et sâĂ©loigner pendant quâelle le pouvait. La rebelle aurait pĂ»t lui dire cela, se mettre en marche et le laisser juste suivre. Pourtant, elle ne se sentait pas capable dâabandonner son contact, voilĂ pourquoi elle demeura proche de lui glissant sa main dans la sienne alors quâelle zigzaguait Ă travers les personnes dans la boĂźte de nuit. Lâair frais fit Ă©normĂ©ment de bien Ă la rebelle qui pensait quâune fois dehors elle nâaurait que lâenvie de partir, elle sâĂ©tait encore une fois trompĂ©e. Taxi, câĂ©tait plus simple et cela ne monopolisait aucune attention. La rebelle en demanda un, une fois assise Ă lâarriĂšre avec son compagnon, elle donna lâadresse avant de capturer de nouveau les lĂšvres de Tom. Quelques minutes tout au plus et son contact lui avait dĂ©jĂ manquĂ©. Folle accro, pire que dĂ©pendante, la rebelle commençait Ă voir que lâambiance de la boĂźte de nuit nâavait aucune influence sur ce quâelle ressentait, aucune. Lâalcool Ă©tait la seule solution possible quâil restait Ă la rebelle, la seule quâelle pouvait accepter du trajet, elle ne se souvient de rien si ce nâest de son cĆur qui battait la chamade, des frissons qui courraient sur sa peau, de ses envies, de son sang qui semblait la brĂ»lait tellement elle le dĂ©sirait. Une fois arrivĂ©e Ă destination, elle paya la course, remercia avant de pĂ©nĂ©trer dans lâhĂŽtel, Ă©nonçant son nom, elle rĂ©cupĂ©ra vite la clĂ© de la chambre quâelle avait de rĂ©servĂ©e ici. Direction lâascenseur et aussitĂŽt elle sâempara des lĂšvres de son compagnon, une nouvelle fois. Accro Ă ce point, cela ne pouvait ĂȘtre possible aux yeux de la jeune rebelle. PrĂ©fĂ©rant ne pas se poser de questions, elle voulait juste profiter. Une nuit, une simple nuit. Cela nâengageait Ă rien et nâamenait rien. Demain serait un autre jour et la fin du rĂȘve, la rĂ©alitĂ© reprendrait le dessus aussi vite que le rĂȘve avait prit le dessus ce soir. Ils arrivĂšrent enfin Ă lâappartement, et une fois la porte refermĂ©e, toujours dans le hall dâentrĂ©e, Lena ne put se retenir de lâembrasser Ă nouveau, encore et encore, comme si câĂ©tait indispensable Ă sa survie. Ne pouvant retenir un gĂ©missement dâenvie qui sâĂ©chappa de ses lĂšvres, la rebelle continua de lâembrasser glissant Ă nouveau ses mains sous le tee-shirt de son compagnon, avide de dĂ©couvrir chacun de ses traits, dâenregistrer chacune des secondes qui sâĂ©coulaient. Accro Ă sa prĂ©sence, Ă son contact, Lena Ă©tait totalement prise au piĂšge, elle nâen sortirait jamais mĂȘme si elle pouvait survivre sans, elle Ă©tait prise au piĂšge et cela depuis quâelle lâavait croisĂ© dans cette soirĂ©e. Folie Ă lâĂ©tat pure. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mar 7 DĂ©c - 1625 Se laisser aller. CâĂ©tait exactement ce quâils Ă©taient en train de faire. Et câĂ©tait agrĂ©able, non ? Aux yeux du tressĂ© ce laisser aller dans les bras de LĂ©na Ă©tait mĂȘme parfait ; peut-ĂȘtre mĂȘme trop. Mais il se laissait faire, embrassant sans pouvoir cesser ces lĂšvres si douces et sucrĂ©es, profitant de chaque caresse, aimant ce corps qui frissonnait sous ses doigts. Tout paraissait si doux, si parfait, si intense prĂšs de la rebelle que Tom ne pouvait que cĂ©der. Ce quâil faisait avec plaisir. La brune lui murmura de le suivre et il sâexĂ©cuta, docile. Il la suivit donc Ă un taxi qui les emmena tous les deux Ă un hĂŽtel sans quâils nâarrivent Ă se dĂ©tacher lâun de lâautre. Tout le trajet fut ponctuĂ© de baisers volĂ©s, de caresses, de regards et de sourires quâils ne cachaient pas. CâĂ©tait une sensation bizarre et jusquâalors inconnue que le musicien dĂ©couvrait. Il avait aimĂ© Sara au point de sâimaginer avoir des enfants avec elle tĂŽt ou tard, et vieillir prĂšs dâelle. Et pourtant prĂšs de LĂ©na câĂ©tait comme si lâamour infini quâil avait portĂ© Ă la texane Ă©tait faible et insignifiant. Comme si prĂšs dâelle il pouvait connaitre encore plus. Et câĂ©tait ce quâil voulait. PrĂ©cisĂ©ment. Il avait beau tenter de se mentir, se promettant que ce nâĂ©tait quâune aventure dâun soir. Mais il voulait plus. Il voulait la brune pour ce soir. Et celui dâaprĂšs. Et tous les soirs qui suivraient. Il avait beau ĂȘtre conscient que plus il restait prĂšs de la jeune femme et moins il pourrait se dĂ©faire dâelle, Tom ne la lĂąchait pas pour autant. De toute façon il Ă©tait dĂ©jĂ trop tard. Il Ă©tait dĂ©jĂ irrĂ©mĂ©diablement accro. Et alors quâelle ouvrait la porte de sa chambre, lui Ă©tait dĂ©jĂ en train de couvrir son cou, en mordillant la peau, alors que ses mains se faufilaient sans pudeur sous le haut de LĂ©na et avec une passion et une aviditĂ© qui ne cesseraient certainement jamais. A peine la porte fut-elle ouverte quâil la porta et la plaqua contre un mur, reprenant ses lĂšvres, perdant tout contrĂŽle Ă la simple idĂ©e quâelle Ă©tait Ă lui. MĂȘme si ce nâĂ©tait que pour ce soir. Mais nâĂ©tait-ce vraiment quâune histoire dâun soir ? Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mar 7 DĂ©c - 1750 Fuite. Action de fuir, dâesquiver et de sâĂ©loigner de quelque chose ou de quelquâun en cherchant Ă lâĂ©viter. Fuir. Câest ce quâelle aurait dĂ»t faire, dĂšs quâelle avait posĂ© son regard sur lui. A cet instant mĂȘme, son cĆur sâĂ©tait accĂ©lĂ©rĂ© sans raisons et elle avait frĂ©mit. RĂ©action anormale face Ă quelquâun quâelle ne connaissait mĂȘme pas. Câest lĂ quâelle aurait dĂ»t fuir, lorsquâelle avait croisĂ© son regard et que la mĂȘme idĂ©e folle leur avait traversĂ© lâesprit. La fuite, la fuite et la fuite aurait Ă©tĂ© la meilleure des solutions. Pourtant, elle en avait Ă©tĂ© incapable, incapable de sâĂ©loigner de lui, mĂȘme lorsquâun simple et unique regard avait Ă©tĂ© Ă©changĂ©. Les sensations avaient Ă©tĂ© si magiques et si intenses quâelle nâavait pas voulu fuir, pas avant dâavoir goĂ»tĂ© totalement Ă lâensemble des sensations. Elle Ă©tait restĂ©e et tout sâĂ©tait dĂ©roulĂ© jusquâĂ la rendre folle, jusquâĂ ce quâelle devienne totalement et purement accro Ă sa prĂ©sence. Simple et destructeur. Elle nâavait pas fuie, elle sâen mordait les doigts maintenant. Lena avait beau se dire que demain serrait un autre jour, que tout serait diffĂ©rent, aurait-elle le courage de quitter la chambre sans rien laissĂ© aprĂšs cette nuit ? Aurait-elle le courage dâabandonner ce contact et ce bonheur aprĂšs cette nuit ? Pourtant, elle nâavait guĂšre le choix. La rebelle refusait de sâengager dans quelque chose de ce genre, quelque chose qui avait le pouvoir de la dĂ©truire si rapidement et si intensĂ©ment. Si elle acceptait de donner une chance, dâaccepter dâavoir une histoire sĂ©rieuse avec lui, tout cela ne durerait quâun temps car, en vĂ©ritĂ©, rien nâest Ă©ternel, surtout pas les sentiments. On finit toujours par se lasser lorsque tout devient habitudes et rituels quotidiens. On finissait toujours par tenter de pimenter sa vie multipliant les histoires dâun soir tout en ruinant peu Ă peu la confiance. Oui, donner une chance Ă©tait en vĂ©ritĂ© accepter de laisser lâautre nous dĂ©truire, accepter dâĂȘtre dĂ©truite et de subir encore une fois, et cela Lena nâĂ©tait pas prĂȘte Ă lâaccepter. Une nuit, câĂ©tait tout ce quâelle avait Ă offrir. Elle ne pouvait rien donner de plus, ce nâĂ©tait pas en son pouvoir et encore moins en sa nature. DĂšs le lever du soleil, la rebelle partirait de cette chambre et jamais elle nây remettrait les pieds de peur dâĂȘtre assaillie par ses sensations Ă nouveau et de ressentir ce manque, car elle en Ă©tait certaine, pour survivre, elle avait besoin de sa prĂ©sence, elle en Ă©tait devenue accro en peu de temps et ĂȘtre accro ne passe jamais. Elle accepterait la souffrance et ne cĂ©derait pas, elle nâĂ©tait pas prĂšs de lui ne ferait quâaccentuer ce besoin, ce dĂ©sir et ce manque qui suivrait, et pourtant elle refusait de partir. Elle refusait de sâĂ©loigner et de prendre la fuite. Juste pour une nuit, elle le voulait. Elle voulait ĂȘtre Ă lui, elle voulait quâil soit Ă elle, juste pour une nuit. Une simple histoire dâun soir. Les pensĂ©es de la jeune rebelle vagabondaient sans cesse, si du moins on pouvait nommer cela pensĂ©es. Lena dĂ©sirait ĂȘtre certaine que ce nâĂ©tait quâune nuit, quâune simple nuit, elle voulait en avoir la certitude, elle voulait pouvoir le confirmer. Pour cela, elle devait juste se sentir comme une fille de plus ajoutĂ©e Ă la liste des coups dâun soir. Elle devait juste ĂȘtre un nom quâon finit par oublier aprĂšs lâavoir mentionnĂ© une ou deux fois pour pouvoir prouver quâon nâinvente pas. Juste un nom sur une liste, une fille parmi tant dâautre, un coup dâun soir comme un autre. Oui, Lena serait juste et simplement cela, elle devait sâen convaincre, en ĂȘtre certaine, mais elle ne savait guĂšre comment. Pourtant, toute la situation tendait Ă prouver cela, Ă prouver quâelle nâĂ©tait quâun nom de plus sur la liste. Non, pas toute. Les sensations intenses ne pouvaient pas entrer dans lâespĂšce de liste coup dâun soir comme un autre ». MalgrĂ© cela, Lena nâen demeurait pas moins un simple coup dâun soir. EloignĂ©e de la boĂźte de nuit, de lâambiance festive et alcoolisĂ©e, la rebelle nâĂ©tait quâune fille de plus. Oui, ce nâĂ©tait que cela. Pourtant, ces sensations. Ces sensations qui, elle se rendait compte, nâĂ©taient pas provoquĂ©es par lâalcool et encore moins par lâambiance, mais juste par leur union ». Des sensations quâelle ne pourrait pas oublier, dont elle ne pourrait jamais se dĂ©faire. Une nuit quâelle ne pourrait pas effacer. Un prĂ©nom quâelle ne pourrait pas oublier. Une prĂ©sence et chaque trait quâelle ne pourrait pas enlever de sa mĂ©moire. Perdue dâavance dans tout cela, la rebelle avait deux simples choix partir et souffrir sur le champ ou profiter de la nuit et sâĂ©clipser dĂšs le lever du jour. Le choix fut rapidement fait. La souffrance serait pour demain. Elle espĂ©rait rĂ©ussir Ă se convaincre de le quitter dĂšs les premiĂšres lueurs du jour, elle nâavait guĂšre le ne pouvaient plus se passer lâun de lâautre, totalement dĂ©pendant et Ă©pris dâavance sans aucun contrĂŽle. Accro. Passion. AviditĂ©. Envie. DĂ©pendance. Besoin. Autant de mots et aucun moyen de fuir cette rĂ©alitĂ© atroce qui se dessinait devant les yeux de la demoiselle. Mais, pourquoi y penser maintenant, pourquoi laisser le doute prendre le dessus en mĂȘme temps que la culpabilitĂ© ? Elle aurait tout le temps de le faire le lendemain, pour une journĂ©e qui promettait dâĂȘtre trĂšs trĂšs longue. Elle devrait partir dâici, rendre totalement lâappartement pour ne plus y remettre les pieds et ne pas subir une vague de souvenirs et elle devrait combler ce manque. Horreur, la demoiselle venait de se rendre compte que pour obtenir lâappartement, elle avait dit son nom de famille. Il connaissait ainsi son prĂ©nom et son nom, et, maintenant, la suite de lâhistoire, sâil dĂ©sirait la retrouver il lui suffirait de demander sur le campus, nombreuses personnes savaient oĂč elle habitait. Non, ce nâĂ©tait quâune nuit, aucune raison pour quâil cherche Ă la revoir dâautant plus quâil ne se souviendrait pas de son nom de famille, elle lâespĂ©rait. Ses mains sur sa peau la rendait folle, totalement folle. Dans ses bras, contre le mur, leurs lĂšvres Ă©taient de nouveau soudĂ©es. La rebelle passa ses bras autour du cou de son compagnon laissant ses doigts se balader sur sa nuque lentement, avec une si grande tendresse quâelle sâĂ©tonna elle-mĂȘme. La demoiselle quitta ses lĂšvres laissant les siennes parcourir sa joue remontant Ă son oreille, mordillant son lobe avant de laisser Ă nouveau ses lĂšvres passer sur sa joue puis caressant sa mĂąchoire et glissant dans le cou de son compagnon laissant ses lĂšvres et sa langue goĂ»ter Ă la peau de celui dont elle Ă©tait dâor et dĂ©jĂ accro. Elle Ă©tait dĂ©jĂ Ă lui, irrĂ©mĂ©diablement, pour beaucoup plus quâune simple histoire dâun soir⊠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mar 7 DĂ©c - 1925 Fuir, du point de vue de Tom, câĂ©tait lĂąche. Et ça nâarrangeait jamais rien. Les problĂšmes nous rattrapent toujours tĂŽt ou tard, quoi quâon fasse. La seule chose censĂ©e quâon puisse faire est de leur faire face et de les affronter. Les rĂ©soudre. MĂȘme si cette fois il nây avait rien Ă rĂ©soudre. Cette fois la seule solution aurait Ă©tĂ© de fuir. Avant quâil ne soit trop tard ; avant quâils ne se touchent. Avant quâils ne sâembrassent. Maintenant ils ne pourraient plus fuir sans souffrir. Parce quâils sâĂ©taient laissĂ©s aller et quâils Ă©taient devenus totalement accro lâun Ă lâautre. Et voilĂ oĂč ça les menait. Ils sâembrassaient, se touchaient, toujours avides de plus, possĂ©dĂ©s par lâenvie dâappartenir Ă lâautre, frissonnaient sous leurs caresses et lâintensitĂ© de leurs baisers. Tom mit fin au baiser, lançant un sourire Ă la brune, et prit ses mains quâil guida au bas de son tshirt pour quâelle le lui enlĂšve. Pas quâil soit trop paresseux pour le faire lui-mĂȘme mais il avait envie que Lena le fasse. Profiter davantage de ses caresses. Et bien que son sang lui semble brĂ»ler tant son dĂ©sir pour la rebelle Ă©tait grand, un frisson glissa sur son dos lorsquâil se retrouva torse nu. Ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le regard quâelle posa sur lui qui lui fit cet effet. Et alors quâil glissa ses mains sous la robe de la jeune fille, caressant ses cuisses avec une tendresse et une douceur quâil ne se connaissait pas, Tom rĂ©alisa. Il avait beau se rĂ©pĂ©ter que Lena nâĂ©tait quâune histoire dâun soir⊠Elle ne serait jamais que ça. Ni mĂȘme la fille de deux soirs, ou dâune semaine. CâĂ©tait bien plus. Il Ă©tait accro Ă elle. Autant quâelle semblait lâĂȘtre de lui. Il la laissa dĂ©couvrir sa peau, y dĂ©poser de douces cascades de baisers, soupirant alors quâelle maltraitait la peau sensible de son cou et une Ă©vidence lui sauta au visage. Il ne pourrait jamais se dĂ©faire dâelle. Il lui appartenait corps et Ăąme. Et il ne cherchait mĂȘme pas Ă sâenfuir. Il Ă©tait Ă elle. A elle et personne dâautre. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mar 7 DĂ©c - 2051 Avoir vu tant et tant de personnes souffrir Ă cause de lâamour, souffrir parce que lâautre ne lâaimait pas, souffrir parce quâelles Ă©taient seules alors que tant dâautres avaient quelquâun dans leur vie, souffrir parce quâune histoire se finit. Souffrir parce que malgrĂ© les promesses, cela ne dure jamais. Il faut ouvrir les yeux et voir le monde tel quâil est. Lâamour nâest quâune illusion de bonheur, une illusion de vie oĂč tout irait pour le mieux avec une personne. Sauf quâĂ un moment ou un autre, tout finissait du jour au lendemain, parfois sans raisons, dâautre fois avec de multiples raisons. En plus de sa propre souffrance, voir les autres pleurer, maudire le monde et briser leur cĆur tentant de le rassembler par la suite, triomphant ou non des blessures. Voir tout cela lâavait vaccinĂ© contre lâamour. Lâamour ne dure jamais, il faut savoir ĂȘtre seule et trouver dâautres moyens pour survivre tout en gardant toujours la tĂȘte froide. Lena avait toujours vĂ©cu en gardant une distance dans laquelle elle se confortait avec tout le monde. Garder pour elle son passĂ©, ses blessures et toutes ses blessures physiques quâelle se faisait subir. Satisfaite plus ou moins de son sort, elle nâen restait pas moins ainsi. Rien ne valait rĂ©ellement de prendre le risque de perdre tout ce quâelle avait passĂ© autant de temps Ă construire pendant des annĂ©es. Si elle prenait le risque, cela signifiait quâelle prenait le risque de souffrir et de devoir tout recommencer Ă zĂ©ro et elle ne se sentait guĂšre en mesure de tout recommencer, de tout reprendre et de recommencer Ă tenter de guĂ©rir en se construisant une nouvelle vie, une nouvelle base et une nouvelle personnalitĂ© cachant lâensemble de son passĂ© et de ses blessures. Rien ni personne ne valait la peine quâelle prenne le risque de se dĂ©truire, de souffrir et peut-ĂȘtre de finir par mourir de tout cela. Non, rien ni personne câĂ©tait ce quâelle avait toujours pensĂ© depuis quâelle Ă©tait petite. Comme si elle Ă©tait nĂ©e ainsi, nĂ©e en sachant dĂ©jĂ comment elle devait vivre, comment elle devait faire pour rĂ©ussir Ă tenir debout sans tomber. En vĂ©ritĂ©, son comportement nâĂ©tait que le tĂ©moignage de peurs si profondĂ©ment enfouies quâelle nâarrivait plus Ă mettre de noms dessus. CâĂ©tait ce quâelle avait toujours pensĂ©, et ce quâelle penserait moins, câĂ©tait ce quâelle croyait tant, ces valeurs auxquelles elle sâĂ©tait attachĂ©e autant que le monde quâelle sâĂ©tait construit, un monde sans attachement et sans sentiments. Un monde de libertĂ© et de solitude oĂč elle aimait se plonger. Rien ni personne ne valait la peine quâelle quitte ce monde oĂč elle se sentait si bien. Rien ni personne ne valait la peine quâelle ose avouer son passĂ© et ses peurs, quâelle explique les cicatrices sur ses bras ou sur dâautres parties de son corps. Non. Du moins câĂ©tait ce quâelle pensait avant de le rencontrer. Oui, lui, Tom. Sâil Ă©tait lâexception. Tout ce quâelle ressentait, toutes ces sensations qui lâenvahissaient nâĂ©taient pas lĂ pour rien. Ni lâalcool, ni lâambiance nâĂ©taient responsables de cela, câĂ©tait simplement sa prĂ©sence qui rendait la demoiselle folle et totalement accro Ă lâinstant mĂȘme oĂč il Ă©tait entrĂ© dans son champ de vision. La fuite apparaissait maintenant comme une tentative lĂąche et absurde en plus dâĂȘtre totalement inutile. Lena ne connaissait rien de la vie de Tom, rien de lui, rien. Elle Ă©tait absolument sans savoirs et sa simple prĂ©sence la rassurait. Elle se sentait tellement en sĂ©curitĂ© quâelle aurait Ă©tĂ© prĂȘte Ă quitter son monde plein de fantaisie pour laisser une chance Ă ce monde horrible oĂč lâamour existe soi-disant. Oui, elle aurait pĂ»t. Peut ĂȘtre que câest Ă©galement ce quâelle devait faire. Mais penser Ă tout cela ce soir ne la conduirait Ă rien, absolument rien car dĂšs demain elle prendrait lĂąchement la fuite, elle sâen irait sans explications sans mots. DĂšs les premiĂšres lueurs du jour, la rĂ©alitĂ© reprendrait le dessus, et pourtant cette envie de rester prĂšs de lui tout le temps Ă©tait si forte quâelle ressentait dĂ©jĂ le dĂ©chirement et la douleur que tout cela allait provoquer. Mais, elle ne pouvait pas accepter de donner une chance, laisser entrer quelquâun dans sa vie Ă©tait comme se suicider sur le champ. Elle ne pouvait et ne voulait pas ĂȘtre comme tous ces ĂȘtres faibles qui chĂ©rissent tant lâamour, elle ne voulait pas devenir dĂ©pendante et accro. Et, pourtant, irrĂ©mĂ©diablement, elle lâĂ©tait devenue. Une simple soirĂ©e, une simple sortie et tout avait Ă©tĂ© chamboulĂ© dans sa vie. Non, ce ne serait que pour une nuit et rien dâautre. Rien dâ sourire quâil lui lança la fit frissonner, tressaillir dâenvie et de dĂ©sir. Ce sourire serait ancrĂ© dans sa mĂ©moire aussi profondĂ©ment que sâil Ă©tait gravĂ© dans son cerveau. Ses mains se retrouvĂšrent au bas du tee-shirt de son compagnon quâelle enleva avant de le laisser tomber sur le sol. Quâimporte, ce nâĂ©tait pas cela lâimportant. Se mordant la lĂšvre, la rebelle lâobserva quelques instants. CâĂ©tait si bizarre et si dangereux de vouloir ancrer chaque secondes dans sa mĂ©moire, de vouloir tout garder en tĂȘte et ne rien oublier. La demoiselle laissa ses mains caresser le torse de son partenaire si lentement, si tendrement et pourtant si avidement alors que ses lĂšvres dĂ©voraient son cou. Les mains de Tom sur ses cuisses la firent tressaillir de dĂ©sir alors quâun nouveau gĂ©missement dâenvie franchissait ses lĂšvres. Accro totalement, elle lâĂ©tait bel et bien. Pourtant, elle arriverait Ă sâen dĂ©faire, elle arriverait Ă sâen passer non ? Elle lâespĂ©rait tout du moins car elle nâaurait pas le choix. Sa vie Ă©tait tracĂ©e simplement depuis quâelle avait choisi de vivre ainsi, loin de tous attachements, elle avait toujours dĂ©sirĂ© cela et ce nâĂ©tait pas une simple personne qui allait tout chambouler. Pourtant, Tom Ă©tait loin dâĂȘtre une simple personne, il Ă©tait tellement plus que cela. Il Ă©tait hors de question quâelle change de vie comme cela, quâelle laisse tout de cĂŽtĂ© et quâelle laisse une chance, elle nâavait pas le choix et elle ne voulait pas. Quoique si. Elle en mourrait dâenvie, mais ne tenterait jamais le diable, jamais. Des rĂšgles fixes quâelle ne pourrait pas effacer ou oublier. Il lâoublierait, elle en Ă©tait persuadĂ©e, on oublie facilement dans ce monde. Alors que ses lĂšvres dans le cou de Tom descendaient lĂ©gĂšrement venant se glisser sur son torse, Lena se rendait compte Ă quel point ces actes allaient avoir des consĂ©quences sur sa vie et quâelle nâaurait pas le choix, elle devrait souffrir pour rester celle quâelle avait toujours Ă©tĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mer 8 DĂ©c - 1535 Aimer, câĂ©tait prendre le risque de souffrir. CâĂ©tait malheureusement une rĂ©alitĂ©. CâĂ©tait un fait, puisque gĂ©nĂ©ralement on se laissait aller Ă exposer nos points faibles Ă lâautre, en toute confiance. Et lorsque cette confiance Ă©tait dĂ©mĂ©ritĂ©e ou se brisait⊠Ca faisait mal. Mais lâamitiĂ© nâĂ©tait pas moins douloureuse. Accorder sa confiance, câĂ©tait prendre le risque de souffrir. Et pourtant ça en valait la peine. Enfin ça dĂ©pendait avec qui. Mais devant Lena, Tom avait dĂ©jĂ abandonnĂ© toute rĂ©sistance. Etrangement il ne la connaissait que depuis quelques heures mais il se sentait totalement en confiance prĂšs dâelle. Il baissait totalement sa garde, ne pensait plus Ă se mĂ©fier, et ça ne lui faisait mĂȘme pas peur. La seule peur qui restait enfouie en lui, câĂ©tait que demain tout sâarrĂȘte. Que la brune sâen aille, lâabandonne, le laisse en proie Ă une dĂ©pendance si violente quâil ne sâen remettrait jamais, brisant toute volontĂ© de faire confiance Ă nouveau et probablement mĂȘme de sourire. Oui, si Lena le quittait demain, Tom ne deviendrait plus quâune ombre insignifiante sans aucune volontĂ©. Comme une vulgaire poupĂ©e de chiffon. Mais la seule chose quâil voulait Ă cet instant câĂ©tait profiter. Profiter de ce qui serait la plus belle nuit de sa vie, graver chaque dĂ©tail de ces moments dans sa mĂ©moire pour sâen souvenir jusquâĂ son dernier jour, toujours se souvenir de ces frissons qui couraient sur sa peau dĂšs quâils se touchaient, ces sensations, comme des papillons lĂąchĂ©s dans son ventre, dĂšs quâils sâembrassaient. Il voulait se rappeler de tout. Lena se mit Ă embrasser son torse et le tressĂ© ferma les yeux en soupirant. CâĂ©tait dingue de voir lâeffet quâelle lui faisait, par de simples baisers. Il profita de chaque sensation, de la douceur de ces lĂšvres sur sa peau brĂ»lante, des frissons de bien-ĂȘtre qui couraient sur son torse Ă chaque baiser, du souffle chaud qui sâĂ©crasait dĂ©licieusement contre son Ă©piderme. Il la laissait faire, ses mains remontant toujours plus sur les cuisses de la rebelle, allant se saisir de son sous vĂȘtement quâil commença Ă faire glisser sur ses jambes alors quâil se soumettait entiĂšrement aux attentions de la belle brune. Jamais encore il nâavait autant dĂ©sirĂ© une femme. Mais justement ; Lena nâĂ©tait pas que » une femme. Elle Ă©tait sienne, et il ne la laisserait jamais sâenfuir. Jamais. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Mer 8 DĂ©c - 2327 DĂ©pendance. Etat de soumission face Ă quelquâun, Ă quelque chose, Ă des sensations. Un rapport de liaison totale entre deux personnes. Face Ă Tom, Lena Ă©tait incapable dâagir Ă sa guise, dâagir comme elle aurait dĂ»t, comme si elle nâĂ©tait pas libre de ses actes et de ses pensĂ©es, comme si elle Ă©tait soumise Ă toutes ses sensations nouvelles qui sâemparaient dâelle. Le contact de Tom Ă©tait devenu un besoin impĂ©rieux et essentiel, si essentiel quâelle ne voulait plus avoir Ă sâen passer ne serait-ce quâune seconde. Il Ă©tait bizarre de se dire que, sans lui, elle ne serait pas en mesure de continuer Ă vivre, de se mettre Ă effectuer les gestes banals de la vie. CâĂ©tait comme si sa vie ne tournait plus quâautour de son compagnon de la nuit. PoussĂ©es par ces pulsions incontrĂŽlables, Lena voulait trouver ces effets apaisants, euphorisants et excitants quâelle ressentait en sa prĂ©sence. Elle en avait besoin autant quâelle le dĂ©sirait. Si son contact avec lui cessait un seul instant, elle serait pire quâune droguĂ©e en manque. Elle sâĂ©tait mise dans les ennuis et peu Ă peu la rebelle finissait par sâen rendre compte. Pire quâune droguĂ©e. Une dĂ©pendance totale et incontrĂŽlable. Un besoin primordial. La demoiselle ignorait comment elle rĂ©ussirait Ă le quitter au lever du jour, comment elle rĂ©ussirait Ă se convaincre de sâenfuir quitte Ă souffrir. Oui, la demoiselle savait que, mĂȘme si elle sâĂ©loignait, elle souffrirait, elle en souffrirait bien plus quâelle ne devrait et elle ne pourrait pas Ă©chapper Ă cette douleur, Ă ce vide. Son absence provoquerait en elle un Ă©tat de folie intense qui la pousserait Ă rester fermĂ©e chez elle, un Ă©tat de folie Ă lâĂ©tat pure qui allait faire dâelle une vĂ©ritable bombe ambulante. En une simple nuit, une simple rencontre pouvait chambouler tant de choses. Pourquoi sâĂ©tait-il trouvĂ© sur son chemin ? Pourquoi avait-elle dĂ»t croiser sa route et son regard ? Pourquoi Ă©tait-elle sortie ? Le destin. DestinĂ©e Ă souffrir chaque jour. Un simple aperçut dâattachement la faisait fuir, et lĂ câĂ©tait pire puisquâelle ne partait pas. Non, elle ne partait pas, elle ne partirait que dâici quelques heures lorsquâil serait endormi et quâelle aurait trouvĂ© le courage de sâenfuir lĂąchement et de se mettre Ă oublier, de se mettre Ă reprendre sa vie comme si cette nuit, dont elle ancrĂ© les moindres dĂ©tails dans sa mĂ©moire, nâavait pas les barriĂšres quâelle sâefforçait Ă mettre entre elle et les autres, entre elle et le monde et surtout entre elle et chaque personne Ă©tait tombĂ©e les unes aprĂšs les autres. Un regard avait Ă©vanouie sa mĂ©fiance, un contact avait Ă©vanouie sa peur, un baiser avait Ă©vanouie ces limites et ces rĂšgles que la rebelle nâavait cessĂ© de suivre et de se fixer tout au long de sa vie. Pourtant, chacun de ses gestes lâavait fait plonger de plus en plus dans une dĂ©pendance dont elle ne pourrait pas sortir. Une dĂ©pendance dont elle serait Ă la merci. Elle sâenfuirait sitĂŽt quâelle aurait lâoccasion de le faire. Mais, sâil avait le sommeil lĂ©ger et quâaux moindres lĂ©gers bruits, quâau moindre mouvement, il ne se rĂ©veille, comment ferait-elle ? Comment sâĂ©loignerait-elle sâil la regarder ? La demoiselle se rendait chaque seconde compte combien elle avait besoin de sa prĂ©sence, combien elle ne dĂ©sirait pas le trahir ni lâabandonner. Lena voyait combien elle allait souffrir de ses actes, combien elle allait devoir supporter un manque intense. Et, la peur reprenait le dessus. La peur de craquer et dâĂȘtre incapable de sâen aller demain matin, la peur de rester et de ne cesser de plonger. CâĂ©tait comme une chute dont elle Ă©tait tĂ©moin tout en la subissant. Elle savait que câĂ©tait mauvais pourtant elle restait passive alors quâelle sâenfonçait dans une situation qui risquait dâĂȘtre pire que mauvaise. Une situation dont elle ne sortirait pas indemne, une situation dont elle risquait de ne pas sortir aussi vivante quâelle le dĂ©sirait. La jeune Wates avait saisi la vĂ©ritĂ©. Elle ne voulait que lui et pour longtemps, trĂšs longtemps, aussi longtemps quâelle respirerait, elle dĂ©sirait sa prĂ©sence, son contact. Un contact dont elle ne pourrait jamais se lasser, un contact quâelle ne pourrait jamais effacer. Cette vĂ©ritĂ©, cette rĂ©alitĂ© la terrifiait au point quâelle arrivait de plus en plus Ă se convaincre que, quoiquâil arrive, il fallait que le lendemain, dĂšs que lâoccasion se prĂ©sentait, elle sorte de cette chambre et ne se retourne pas sâĂ©loignant chez elle et sây enfermant quelques jours pour oublier avant dâĂȘtre en mesure de reprendre le cours de sa la merci des sensations, des pulsions, ne dĂ©sirant que plus Ă chaque seconde, ne dĂ©sirant aucune fin, la rebelle ne se laissait pas du contact avec Tom. Toutes ces sensations Ă©taient si nouvelles, si magiques et si intenses quâelle ne voulait pas les oublier, quâelle ne voulait pas quâelles cessent. Non, Lena voulait profiter et abuser de ses sensations autant de temps quâelle le pourrait, autant de temps quâelle y aurait le droit, autant de temps que le destin lui permettait. Juste une nuit câĂ©tait essentiel. Graver chaque dĂ©tail, se souvenir de chaque frisson qui courrait sur sa peau. Son cĆur qui battait la chamade, Ă ce rythme si fort quâelle aurait crut impossible si on lui avait dit. Sa respiration si difficile Ă trouver, comme si son unique source dâoxygĂšne Ă©tait la prĂ©sence de Tom, comme sâil Ă©tait devenu le seul qui importait rĂ©ellement. Folie qui la ronge, dĂ©sir qui la brĂ»le. Lena ne voulait rien oublier, mĂȘme si ses souvenirs devaient la dĂ©truire, elle ne voulait pas les chasser de son esprit, elle voulait quâils la hantent sans cesse. Collectionner ces nuits, noirs sur noirs se rappelant de tout cela, se souvenir par cĆur du timbre de sa voix, de son sourire si craquant, de sa peau brulante, de ses mains sur son corps. Tout ancrer dans sa mĂ©moire et ne rien perdre, ne rien oublier. Les lĂšvres de la demoiselle continuaient leur descente dangereuse le long du torse de son compagnon de la nuit alors quâune nouvelle vague de frisson parcourue sa peau lorsquâil remonta ses mains sur ses cuisses se saisissant de son sous vĂȘtement quâil commença Ă faire glisser sur ses jambes. Un nouveau gĂ©missement sâĂ©chappa des lĂšvres de la demoiselle. Juste une nuit, elle serait Ă lui, une simple nuit puis elle sâenfuirait loin et accepterait la souffrance. Une nuit, un rĂȘve avant le retour en enfer. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Ven 10 DĂ©c - 1515 La dĂ©pendance ? Oui, câĂ©tait exactement ce qui unissait maintenant Tom et Lena. Ils auraient beau se voiler les yeux ils Ă©taient bel et bien pris au piĂšge de quelque chose bien plus fort quâeux. Et ils ne pourraient pas sâen dĂ©faire, quoi quâils tentent. Ce nâĂ©tait pas dĂ» Ă lâalcool, non. Ce nâĂ©tait pas quâun dĂ©sir avide dĂ» Ă leur Ă©briĂ©tĂ©. Ils Ă©taient rĂ©ellement accro lâun Ă lâautre ; peut-ĂȘtre cela devait simplement se passer ainsi. Toujours est-il quâen scellant leur premier baiser ils scellaient leurs destins. Ils ne pourraient plus jamais se passer lâun de lâautre sans en souffrir. Et quelque part câĂ©tait bien ce qui faisait peur au tressĂ© ; il assumait totalement cette sensation de dĂ©pendance envers la brune, mais que se passerait-il si elle sâenfuyait dĂšs le soleil levĂ© ? Elle les condamnerait Ă souffrir chacun de leur cotĂ©. Et câĂ©tait exactement ce qui lâeffrayait. Il avait dĂ©jĂ tant endurĂ©, tout ce quâil voulait câĂ©tait une vie tranquille. Mais pour ça il avait besoin de Lena prĂšs de lui. Il avait besoin dâelle dans ses bras, de ses baisers, de ses caresses, et de toutes ces sensations quâil ressentait dĂšs quâelle Ă©tait avec lui. Cet Ă©tat de sĂ©rĂ©nitĂ©, de tranquillitĂ©, ces envies de tendresse⊠Tout. Il avait besoin et envie de tout ce quâelle lui offrait par sa prĂ©sence. Il lâaimait tellement. MĂȘme si ce coup du destin semblait insensĂ©, oui, il lâaimait. Plus que tout ce quâil nâavait jamais ressenti. Plus que tout au monde. Et Dieu quâil souffrirait si elle lâabandonnait, que ce soit le lendemain, dans une semaine ou dans cinq ans. Il savait quâĂ partir de maintenant il ne saurait plus vivre sans la rebelle. Il ne serait plus quâune ombre, une marionnette sans Ăąme, un pantin qui se laisserait porter par la vie sans aucune volontĂ©, une coquille vide. Mais pour le moment il ne voulait pas y penser. Il voulait profiter de cette nuit qui â il le savait dores et dĂ©jĂ â serait la plus belle quâil pourrait vivre. Il aimait tellement sentir Lena frissonner sous ses caresses, lâentendre gĂ©mir, et il avait dĂ©jĂ hĂąte et envie de plus. Beaucoup plus. Mais il profitait tout simplement de chaque instant, prenant son temps, offrant son intensitĂ© Ă chaque seconde. Il profita de chaque baiser quâelle dĂ©posait sur son torse, soupirant doucement, alors que lui-mĂȘme remontait encore ses caresses le long de sa cuisse jusquâĂ venir caresser son intimitĂ© avec douceur. Cette nuit allait ĂȘtre magique. Et il ferait tout pour qu'elle ne soit pas la derniĂšre. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Ven 10 DĂ©c - 2346 Magie. Surnaturel. Destin. Hasard. Coup de foudre. Tant de mots vagues quâon pourrait utiliser pour dĂ©crire la situation qui venait de se dĂ©rouler. Quelle probabilitĂ© y avait-il pour que deux inconnus se rencontrent en boĂźte de nuit et finissent la nuit ensemble ? Elle Ă©tait grande, mĂȘme trĂšs grande. En revanche, quelle probabilitĂ© y avait-il pour que deux inconnus se rencontrent en boĂźte de nuit, couchent ensemble et ressentent ces sensations si intenses ? Elle Ă©tait quasiment nulle. Quasiment nulle ! Tom et Lena Ă©tait tombĂ©s sur cette probabilitĂ© quasiment nulle. Un coup du hasard, un jeu du destin mĂȘlant magie et surnaturel, un coup de foudre instantanĂ©. Ils ne pouvaient plus rien changer, ils ne pouvaient pas revenir en arriĂšre. Ils nâĂ©taient que deux personnes maintenant pris au piĂšge dans une dĂ©pendance impossible Ă gĂ©rer. Une dĂ©pendance qui les conduisait Ă avoir sans cesse besoin lâun de lâautre, une dĂ©pendance qui les liait et cela pour longtemps encore. Une dĂ©pendance Ă laquelle ils ne pouvaient pas Ă©chapper. Mais, la jeune Wates devait partir, Ă©chapper Ă ce coup du sort, Ă©chapper Ă ce coup du destin et sâenfuir. Elle Ă©tait dâaccord pour accepter la perte intense, le vide immense et la souffrance destructrice. Elle Ă©tait prĂȘte Ă apparaĂźtre comme une zombie pendant des semaines comme si toute lâĂ©tincelle de sa vie Ă©tait Ă©teinte, comme si sa vie se jouait en noir et blanc dĂ©lavĂ©e de tout bonheur. Au contraire, elle nâĂ©tait pas prĂȘte Ă vivre dans une dĂ©pendance et dans un besoin, elle nâĂ©tait pas prĂȘte Ă assumer cela et Ă assumer de tels besoins. Lena ne voulait pas avoir Ă souffrir en osant ĂȘtre avec quelquâun, acceptĂ© de laisser Tom la connaĂźtre, connaĂźtre ses faiblesses. Quand il saurait vraiment qui elle est, il prendrait la fuite et elle se retrouverait brisĂ©e, incapable de vivre alors que si elle partait, elle souffrirait moins. Il y aurait toujours ce manque intense et cette douleur immense, mais elle rĂ©ussirait Ă sây faire. Drogue, alcool et mutilation seraient lĂ pour lâaider Ă sâen remettre et passer outre cette elle avait encore un peu de temps devant elle, le reste de la nuit juste pour se forger des souvenirs de chaque instant quâelle garderait gravĂ© dans sa mĂ©moire, juste pour se souvenir de son visage, de son sourire, de sa voix et de toutes les sensations quâil provoquait en elle. Juste profiter de ce quâelle ne pourrait avoir quâune seule nuit. Elle savait Ă quel point le temps est prĂ©cieux et Ă quel point les heures actuelles lui Ă©taient comptĂ©es. Elle savait Ă©galement Ă quel point il serait dur pour elle de prendre la fuite aprĂšs tout cela, mais pourtant, elle le ferait, elle fuirait dĂšs le jour levĂ©. Elle nâavait pas le choix, elle ne pouvait pas rester. Ses lĂšvres continuaient leur descente le long du torse de son partenaire. Son cĆur battait la chamade, sa respiration Ă©tait incontrĂŽlable et les frissons ne quittaient plus sa peau devenant plus intense Ă chaque caresse. Chaque caresse qui lui arrachait des gĂ©missements, gĂ©missements dâenvie et de plaisir. Tout ne fut plus que sensations et rien dâautres nâimportait, plus aucunes pensĂ©es, plus rien, juste des sensations. Les vĂȘtements volĂšrent dans la piĂšce au fur et Ă mesure jusquâĂ ce que le contact entre leurs deux peaux soit total. Pourquoi se sentait-elle juste si heureuse ? Baisers, caresses, gĂ©missements, souffle, plaisir, envie, frissons, plaisir, dĂ©sir, union⊠Une nuit Ă graver dans sa mĂ©moire, une nuit magique et intense. Une nuit oĂč elle lui appartenait, juste une nuit. Elle nâĂ©tait quâĂ lui, malgrĂ© le temps comptĂ©, malgrĂ© le temps qui diminuait Ă chaque seconde qui passait. Ce fut leur nuit, un beau souvenir Ă garder gravĂ© dans la mĂ©moire⊠Une nuit magique et intense, une nuit si simple et pourtant qui allait engendrer trop de consĂ©quences.************************Le soleil filtrait lĂ©gĂšrement Ă travers les rideaux ouverts de la chambre. Un mal de crĂąne horrible sâempara de la jeune demoiselle qui sâĂ©veillait lentement dans ce lit blottie dans les bras de quelquâun. QUOI ???! Quelques secondes Ă peine et elle Ă©tait totalement rĂ©veillĂ©e, les yeux ouverts Ă dĂ©tailler du regard Tom. Tous les souvenirs remontaient si intensĂ©ment quâelle voulait demeurait lĂ blottie dans ses bras, sentant les frissons courir sur sa peau, sa respiration, bien que calmĂ©e, toujours difficile Ă atteindre et surtout son cĆur qui battait si fort quâelle avait lâimpression quâil risquait dâexploser. Lena referma les yeux quelques instants encore, profitant de la chaleur de la peau de Tom contre la sienne, se laissant bercer par sa respiration si calme et les battements du cĆur du jeune homme comme si câĂ©tait une mĂ©lodie. Elle aurait pĂ»t rester ainsi des heures durant tellement elle se sentait si bien et si heureuse. Pourtant ce nâĂ©tait pas la bonne solution ou la bonne idĂ©e. La rebelle ouvrit Ă nouveau les yeux et observa ce visage dâange, elle laissa son doigt se promenait sur le visage de son compagnon de la nuit tout doucement pour ne pas le rĂ©veiller. SâimprĂ©gner une ultime fois de son contact, de sa chaleur et de son attention au moindre de ses gestes pour ne pas le rĂ©veiller, la demoiselle sâĂ©carta de quelques centimĂštres Ă chaque fois jusquâĂ ce que leurs peaux ne se touchent plus. AussitĂŽt un vide et un manque intense. Contemplant le plafond, Lena se mordit la lĂšvre. Elle Ă©tait totalement tombĂ©e dans le piĂšge oĂč elle ne voulait jamais tomber, ce piĂšge quâelle Ă©vitait tant. Finalement la demoiselle sortit du lit tout doucement une nouvelle fois et se dirigea dans la salle de bain. Elle ferma la porte et sâobserva dans le miroir. Depuis quand avait-elle cet air heureux et rĂ©jouie sur le visage ? Depuis quand semblait-elle aussi apaisĂ©e et aussi bien ? Soupirant, la demoiselle se glissa sous lâeau de la douche. Le temps sâĂ©coula, les minutes passĂšrent et elle prenait peu Ă peu conscience de la rĂ©alitĂ©, de cette dĂ©pendance qui Ă©tait si forte quâelle ne pourrait pas tenir sans lui. Pourtant, elle devait tenir, elle devait rĂ©ussir. Sortant de la douche et enroulant une serviette autour dâelle, elle ouvrit la porte et resta un petit instant immobile pour vĂ©rifier quâil dormait toujours. Elle pĂ©nĂ©tra dans la piĂšce et rĂ©cupĂ©ra ses vĂȘtements Ă©parpillĂ©s sur le sol avant de revenir dans la salle de bain. Une fois ces vĂȘtements posĂ©s sur la baignoire, la rebelle se regarda de nouveau dans le miroir avant de sâen dĂ©tourner ne supportant pas de voir cette dĂ©pendance et ce bonheur qui se dessinait devant ses yeux. La rebelle entreprit de coiffer ses cheveux toujours en silence en priant pour avoir le temps de sâenfuir avant quâil ne se rĂ©veille. Elle Ă©tait dĂ©jĂ trop condamnĂ©e, il ne fallait pas quâelle reste sinon elle ne serait jamais en mesure de fuir. Elle pouvait juste prier pour quâil dorme encore une vingtaine de minutes quâelle se prĂ©pare en espĂ©rant quâil soit du genre Ă dormir beaucoup et surtout que la simple lumiĂšre du jour ne le rĂ©veiller pas. PriĂšres. AccĂ©lĂ©rant le rythme, la demoiselle continua de coiffer ses cheveux. Elle Ă©tait dĂ©jĂ trop prise au piĂšge de cette dĂ©pendance et de ce besoin. Tom⊠Plus quâune simple nuit⊠Elle ne pouvait guĂšre, elle devait fuir. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Sam 11 DĂ©c - 046 Diderot a dit Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mĂšne ». Et Tom et Lena en Ă©taient la preuve. Ils sâĂ©taient retrouvĂ©s dans la mĂȘme boite de nuit le mĂȘme soir, leurs regards sâĂ©taient croisĂ©s, et dĂšs lors ils avaient Ă©tĂ© incapables de se passer lâun de lâautre. Ils Ă©taient irrĂ©mĂ©diablement accro lâun Ă lâautre et ce sentiment Ă©tait hors de leur contrĂŽle. Quoiquâils disent ou quâils fassent, ils ne pourraient jamais briser cette sensation qui faisait battre leurs cĆurs quand ils Ă©taient ensemble ; ils ne pourraient jamais oublier ce sentiment dâaccomplissement, comme si ils avaient trouvĂ© lâautre moitiĂ© dâeux-mĂȘmes quand ils sont dans les bras de lâautre. Le destin avait pris leurs cĆurs et les avait marquĂ©s au fer rouge dâun amour et dâune dĂ©pendance dâune puissance et dâune intensitĂ© inimaginables. Cette nuit avait Ă©tĂ© bien plus quâune simple aventure entre deux personnes qui se connaissaient Ă peine ; ils sâĂ©taient condamnĂ©s. Chaque baiser, chaque frisson, chaque gĂ©missement quâils destinaient Ă lâautre ne faisaient que grandir leur appartenance et leur addiction. Et pourtant ils en avaient eu tellement besoin. Faire lâamour leur avait Ă©tĂ© vital. Ăa avait Ă©tĂ© la meilleure nuit que le tressĂ© ait vĂ©cu. La plus belle, la plus intense, la plus douce, la plus passionnĂ©e⊠La plus parfaite. Jamais il ne sâĂ©tait senti aussi bien que dans les bras de la brune. Ils ne sâĂ©taient lĂąchĂ©s que lorsque leurs corps criĂšrent grĂące, Ă©puisĂ©s mais apaisĂ©s et heureux, et sâĂ©taient simplement lovĂ©s dans les bras lâun de lâautre alors que MorphĂ©e venait les chercher. Et Tom avait dormi totalement serein jusquâĂ ce quâil sente que Lena quittait ses bras. La lumiĂšre qui filtrait des rideaux lui indiqua que le jour se levait lui aussi, et il se retourna dans les draps. Un sourire passa sur son visage alors quâil trouvait le parfum de la rebelle dans son oreiller ; sourire qui sâeffaça quelque peu alors que le musicien entendit du bruit dans la salle de bains. Ăa devait simplement ĂȘtre Lena. Pas de quoi paniquer. Un sourire tendre Ă©tendit Ă nouveau ses lĂšvres alors quâil se levait, sâentourant la taille dans un drap avant de rejoindre sa belle dans la piĂšce liĂ©e Ă la chambre. Il sourit en la voyant se prĂ©parer et ne put sâempĂȘcher de la comparer Ă un ange. BlessĂ© certes, mais un ange quand mĂȘme. Son ange. Il vint se coller doucement Ă son dos et passa ses bras autour de la taille fine de sa compagne, alors que son menton venait se caler contre son Ă©paule. Et Ă nouveau cette sensation dâapaisement le rĂ©chauffa de lâintĂ©rieur. Il nây avait vraiment que prĂšs dâelle quâil se sentait bien. Tâes tellement belle, souffla-t-il tendrement en couvrant le cou de la jeune femme de baisers. CâĂ©tait incroyable de voir Ă quel point il pouvait avoir besoin de contacts avec elle. Il Ă©tait juste incapable de sâen passer, câĂ©tait plus fort que lui. Bonjour. Bien dormi ?Oui, la nuit avait Ă©tĂ© parfaite. Elle lâavait tellement Ă©tĂ© que pas une seconde Tom avait pensĂ© que la rebelle avait pensĂ© filer en douce. Non. CâĂ©tait impensable. Ils Ă©taient tellement bien tous les deux. Pris au piĂšge, oui. Mais quel magnifique piĂšge que celui dans lequel ils Ă©taient tombĂ©s. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Sam 11 DĂ©c - 2359 Vite, vite, vite. Pourquoi ses cheveux ne se coiffaient pas aussi facilement que dâhabitude ? Ou Ă©tait-ce elle qui, inconsciemment, faisait exprĂšs de ne cesser de se dĂ©coiffer ? Pourtant, elle ne devait pas perdre de temps, elle devait se dĂ©pĂȘcher Ă se prĂ©parer et fuir. Peut-ĂȘtre aurait-elle-mĂȘme dĂ»t prendre ses affaires, sâhabiller et partir sur le champ. Oui, elle aurait surement dĂ»t agir ainsi car en restant dans la chambre pour se prĂ©parer, elle prenait un risque immense. Le risque quâil se rĂ©veille. Et, si cela arrivait, comment ferait-elle pour fuir le plus vite possible ? Elle ne pourrait pas partir comme cela sâil Ă©tait prĂšs dâelle et totalement rĂ©veillĂ©. Il fallait quâelle trouve dĂ©jĂ une excuse pour au cas oĂč il se rĂ©veillerait. Une excuse assez banale pour passer et lui permettre de sâen aller et de ne jamais revenir, jamais. Lena savait quâelle voudrait tant et tant revenir vers lui sans cesse, mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. La rebelle savait quâelle avait atteint ce niveau de dĂ©pendance intense quâelle chercher Ă tout prix Ă Ă©viter depuis quâelle avait compris que le monde ne valait pas la peine quâon se dĂ©truise pour autrui et quâil fallait dĂ©jĂ rĂ©ussir Ă survivre soi-mĂȘme. Cette dĂ©pendance allait obligatoirement avec autre chose quâelle ne cessait de nier alors quâelle se coiffait. A chaque fois que lâidĂ©e sâinfiltrait dans ses pensĂ©es, elle la repoussait au plus profond espĂ©rant ne pas avoir Ă lâavouer. La rebelle savait que cela ne devait pas ĂȘtre le cas, câĂ©tait obligatoire, et pourtant câĂ©tait bel et bien le cas. Comment dire ? En une soirĂ©e, en une nuit, cela peut paraĂźtre ridicule ou beaucoup trop stupide pour ĂȘtre rĂ©el, mais ça lâĂ©tait bel et bien. Lena Wates, la fille qui repoussait tous sentiments et tous attachements, Ă©tait tombĂ©e sous le charme de son compagnon. Elle Ă©tait dâor et dĂ©jĂ Ă©prise de Tom et cela Ă lâinstant mĂȘme oĂč leurs regards sâĂ©tait croisĂ©s. NON ! Ce nâĂ©tait pas concevable dans sa vie et dans le mode quâelle avait choisi pour vivre en paix et sans souffrance. CâĂ©tait totalement impensable. Pourtant, la vĂ©ritĂ© rĂ©sidait dans cela. VĂ©ritĂ© que la jeune rebelle ne faisait que nier prĂ©textant quâelle Ă©tait juste devenue folle et quâelle nâĂ©tait pas en mesure de bien rĂ©flĂ©chir. Mieux valait trouver nâimporte quelles sortes dâexcuses que de sâavouer quâelle Ă©tait Ă©prise dâune personne quâelle connaissait Ă peine. Lena venait de poser le peigne, certaine de ne pouvoir rien faire avec ses cheveux et se mettant Ă rĂąler toute seule Ă propos de cela. La rebelle devait maintenant sâhabiller et fuir rapidement, pas la peine de perdre du temps Ă se maquiller, câĂ©tait inutile et elle devait rentrer pendant quâil dormait encore, pendant quâelle possĂ©dait encore la force de sâenfuir. Alors quâelle Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă se dĂ©pĂȘcher, elle sentit sa prĂ©sence avant mĂȘme quâil ne soit prĂšs dâelle. Comme une connexion intense dĂšs lors quâil sâĂ©tait approchĂ© de la salle de bain. Cela Ă©tait-il possible ? Elle lâignorait et ne cherchait pas Ă le savoir tellement elle comprenait quâelle Ă©tait prise au piĂšge. Il demeurait lĂ derriĂšre elle, les bras autour de sa taille, son menton calĂ© sur lâĂ©paule de la demoiselle. Apaisement total, la rebelle ferma les yeux un court instant alors que les frissons envahissaient sa peau. Elle se sentait tellement bien quâelle ne voulait pas avoir Ă partir, elle voulait demeurer prĂšs de lui. Cet apaisement par sa simple prĂ©sence, ce bonheur qui Ă©clairait son visage avec ce sourire qui lâavait quittĂ© depuis si longtemps, ces frissons qui couraient sur sa peau et cette voix dans sa tĂȘte qui ne cessait de lui demander de laisser une chance Ă celui dont elle Ă©tait dĂ©jĂ Ă©prise. Lorsquâil la complimenta, la rebelle sentit son sourire sâĂ©tirer alors que son cĆur se mettait Ă battre plus fort et que les frissons glissaient sur sa peau lorsquâil couvrit son cou de baisers. Lena laissait ses doigts caresser le bras de son compagnon lentement avant de rĂ©pondre toujours le sourire emprunt sur son Un nouveau grand sourire alors quâelle nâarrivait toujours pas Ă se convaincre de fuir. Merci du compliment. Terriblement bien dormi, et toi ?Elle pourrait lui laisser une chance, baisser son bouclier et accepter une fois ses sentiments sans chercher Ă fuir lâattachement. Elle nâavait quâune peur sâĂ©tait de souffrir encore et encore et elle savait quâen osant sâattacher sâĂ©tait la seule chose qui risquait dâarriver. La demoiselle ne pouvait, cependant, pas faire taire cette voix dans sa tĂȘte qui lui murmurait tout cela. Lena se sentait si bien, si heureuse, si existante en sa prĂ©sence quâelle nâosait pas partir. En partant, elle redevenait la fille dĂ©nudĂ©e dâidentitĂ© quâelle avait toujours Ă©tĂ©. Pourtant, elle devait retourner Ă sa morne existence, elle devait sâĂ©loigner avant dâavoir Ă souffrir. Lena devait fuir le piĂšge dans lequel elle Ă©tait tombĂ©, elle le pouvait, elle Ă©tait prĂȘte Ă endurer le manque et la souffrance. CâĂ©tait plutĂŽt bizarre, elle Ă©tait prĂȘte Ă endurer le mal, mais pas le bonheur. Sa vie nâavait jamais Ă©tĂ© heureuse, son enfance et ce quâelle avait vĂ©cu lui avait appris que le bonheur ne durait jamais et quâon en souffrait si lâon se risquait Ă sây attacher. La demoiselle, aprĂšs quelques secondes sans bouger, finit par se tourner vers son compagnon. Passant ses bras autour du cou de Tom, elle plongea son regard dans le sien alors quâun sourire se dessiner sur son visage. Elle sâempara de ses lĂšvres en un tendre baiser. De nouveau ses sensations intenses et il nây avait aucune justifications possibles, aucunes. Pas dâalcool, pas dâambiance festive, pas de drogues. Rien, juste la rĂ©alitĂ©. Elle devait fuir, rapidement avant dâĂȘtre incapable de bouger et de sâenfuir. Avec le peu de motivations pour partir quâil lui restait, la demoiselle mit fin au baiser et ne cessant de le regarder elle dit tu prenais une bonne douche pendant que je vais chercher le petit dĂ©jeuner ?Excuse minable pour fuir mais tout Ă fait plausible. Excuse minable mais essentiel en espĂ©rant quâil accepte cela c'est-Ă -dire quâil nâait aucunes autres idĂ©es en tĂȘte. Un sourire craquant et amoureux, oui, vous avez bien lu, amoureux, se dessina sur les lĂšvres de la demoiselle alors quâune de mains, en particulier, quelques uns de ses doigts se baladaient sur le torse du tressĂ©. Lena le regardait toujours dans les yeux, de cette façon si adorable quâelle nâutilisait jamais et quâelle croyait perdue Ă jamais, se mordant lĂ©gĂšrement la lĂšvre pour ne pas recommencer Ă lâembrasser. Quelques minutes encore, quelques minutes et elle partirait, quelques minutes et elle sâenfuirait, les brisant tous les deux, mais se dĂ©gageant de ce piĂšge destructeur. Quelques minutes... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Dim 12 DĂ©c - 045 Pour une fois depuis bien longtemps, Tom s'Ă©tait rĂ©veillĂ© le sourire aux lĂšvres. Lui qui d'habitude dormait mal entre deux sĂ©ances de rĂ©visions et deux cauchemars avait ouvert les yeux complĂštement serein et dĂ©tendu. Ce qui Ă©tait si rare quâil ne souvenait pas la derniĂšre fois que ça sâĂ©tait produit. Et pourtant cette sĂ©rĂ©nitĂ© il la ressentait aujourdâhui. Et ça câĂ©tait dĂ» Ă la simple prĂ©sence de Lena dans ses bras cette nuit. CâĂ©tait Ă©trange, de se dire que le bonheur et lâapaisement dĂ©pendait dâune fille quâil ne connaissait quâĂ peine et depuis la veille au soir. Et pourtant. Ce nâĂ©tait que grĂące Ă la rebelle que ce matin le tressĂ© se sentait⊠Heureux. A cette pensĂ©e il ne put que froncer les sourcils. Comment pouvait-il ĂȘtre aussi heureux auprĂšs dâune autre personne que Mika, ou Tallula ? Comment pouvait-il ĂȘtre si fou amoureux dâune brunette dont il ne connaissait quasiment rien ? Mais la rĂ©ponse sembla sâimposer Ă lui. Le destin. Le destin les avait liĂ©s lâun Ă lâautre, au-delĂ de toute raison et avait imposĂ© en eux une dĂ©pendance qui dĂ©passait toute logique. Et il Ă©tait totalement conscient que se dĂ©battre contre ça ne changerait rien. De toute façon il nâavait pas envie de se battre. Pas contre ça, non. Parce que ce qui les liait Ă©tait fort, fort et magnifique. Et pas une seconde il nâavait pensĂ© Ă avoir peur. Il se fiait au destin ; et il avait confiance en Lena. AveuglĂ©ment. Parce quâil lâaimait. Et lorsquâil la serra enfin dans ses bras, il ne put quâen ressentir une sensation de soulagement et dâapaisement total, alors que de son ventre semblaient sâenvoler des nuĂ©es de papillons. Il Ă©tait si bien comme ça que si il avait pu arrĂȘter le temps pour en profiter tout son soĂ»l, il lâaurait fait sans mĂȘme hĂ©siter. Dieu quâil Ă©tait accro Ă cette fille. Bonjour, rĂ©pondit-elle alors que son sourire faisait chavirer le cĆur du musicien. Merci du compliment. Terriblement bien dormi, et toi ? Hm trĂšs bien. Pour une fois depuis⊠Oh trop longtemps, lĂącha-t-il dans un soupir alors quâil renonçait Ă se souvenir exactement. Au moins depuis que je suis Ă New York en tout cas. Ce qui Ă©tait vrai. Avoir quittĂ© Mika, Keisha et Pearl avait Ă©tĂ© un coup dur. Mais Pearl avait Ă©tĂ© rĂ©aliste et elle avait fait ce quâelle pensait le mieux pour ses frĂšres et sĆurs. Et quelque part il lui en Ă©tait reconnaissant de leur avoir permis Ă tous de fuir lâenfer quâils vivaient, mĂȘme si le coup avait Ă©tĂ© douloureux. PensĂ©es qui furent vite chassĂ©es par le tendre baiser que Lena commença et auquel il se livra avec plaisir alors quâil caressait sa joue. Si tu prenais une bonne douche pendant que je vais chercher le petit dĂ©jeuner ?Je sens si mauvais que ça, plaisanta-t-il un sourire taquin aux lĂšvres. Bon certes aprĂšs une nuit Ă faire lâamour Ă sa belle il ne pouvait pas sentir la rose mais il ne devait pas sentir le fauve Ă 100 kilomĂštres non plus. PensĂ©e qui fit suivie dâun Ă©clat de rire franc et amusĂ©. Ok jây vais. Un dernier baiser volĂ©, et le tressĂ© se glissa dans la douche sans mĂȘme penser quâil revoyait sĂ»rement sa Lena pour la derniĂšre fois. Parce quâil lui faisait confiance. Si seulement il avait pu se douter Ă quel point il avait tort⊠Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Dim 12 DĂ©c - 1522 Destin. Terrible vĂ©ritĂ© incontrĂŽlable, terrible rĂ©alitĂ© sans choix possible. Le destin nous tombait dessus, sans mĂȘme quâon ait le temps de sâen rendre compte et dây Ă©chapper. On croyait tout avoir le contrĂŽle dans sa vie, mais ce nâĂ©tait guĂšre le cas, on Ă©tait simplement les victimes et le destin contrĂŽlait la moindre seconde de notre vie. On ne pouvait pas rĂ©ellement y Ă©chapper, et lorsquâon tentait de le faire, il nous rattrapait toujours et les consĂ©quences Ă©taient souvent dĂ©sastreuses. La rebelle avait toujours acceptĂ© ce destin, nâavoir rien Ă dire ou Ă choisir, juste Ă subir la vie, comme si on nâĂ©tait que des simples prisonniers dans une cage oĂč on ne peut pas sâĂ©chapper. Elle avait acceptĂ© dâĂȘtre rejetĂ©e par son pĂšre, de ne plus avoir sa mĂšre, elle avait acceptĂ© dâĂȘtre condamnĂ©e avant mĂȘme dâavoir touchĂ©e le monde. Lena avait acceptĂ© dâĂȘtre trimbalĂ©e de familles en familles sans nâavoir rien Ă dire, de se sentir dĂ©nudĂ©e dâidentitĂ© et de chez elle propre. Oui, la rebelle avait acceptĂ© tout ce que le destin avait dĂ©cidĂ© de lui faire souffrir, subir sans rien dire, sans mĂȘme se plaindre ou espĂ©rer que quelquâun dâautre aurait sa place. Elle sâĂ©tait tĂ»t et avait acceptĂ©. Les moindres fautes lorsquâelle commettait des actes par instinct sans rĂ©flĂ©chir, elle acceptait les moindres consĂ©quences des actes quâelle nâaurait jamais dĂ»t commettre. Mais, il y avait une chose quâelle nâacceptait pas, une seule et unique chose lâattachement et tous les sentiments qui allait avec. MĂȘme aujourdâhui, elle se rebellait sans cesse contre ce destin qui avait conduit Tom et Lena Ă cet attachement, Ă cette dĂ©pendance et Ă ce besoin lâun de lâautre. Si elle acceptait de rester, tout pourrait ĂȘtre diffĂ©rent, elle aurait droit au bonheur et elle se sentirait bien quelques temps. Cela Ă©tait impensable dans lâesprit de la demoiselle, elle refusait de laisser lâopportunitĂ© Ă quelquâun de la dĂ©truire, câĂ©tait hors de question. La limite Ă ne jamais franchir. VoilĂ pourquoi elle se devait de fuir et voilĂ pourquoi elle avait inventĂ© une excuse minable quoique tout Ă fait possible pour sâĂ©chapper. Si seulement il sâĂ©tait rendu compte que ses intentions Ă©taient autres, quâelle nâirait pas chercher de petit dĂ©jeuner et surtout quâelle ne reviendrait pas dans la chambre. Elle allait faire souffrir, mais câĂ©tait essentiel et tellement indispensable quâelle ne pouvait, pas encore, ressentir le poids de la culpabilitĂ©. La demoiselle savait ce quâil convenait de faire et elle Ă©tait prĂȘte Ă accepter sans discuter les consĂ©quences de ses actes, elle le ferait et elle ne verrait plus jamais Tom, câĂ©tait en quelques sortes une promesse quâelle sâĂ©tait faite. Elle partait et elle promettait de ne jamais revenir mettre la douleur, le dĂ©sordre, la souffrance dans la vie de son compagnon. Une promesse Ă voix basse quâelle tiendrait quitte Ă changer de ville, une nouvelle fois alors quâelle commençait Ă se construire une aussi avait bien dormi, alors que ça faisait longtemps quâil dormait mal. CâĂ©tait bizarre de voir quâune simple prĂ©sence pouvait nous permettre de nager dans le sommeil sans aucuns problĂšmes. Lena Ă©tait habituĂ©e aux cauchemars violents et aux rĂ©veils en sursaut. Elle Ă©tait habituĂ©e Ă voir chaque heure dĂ©filait devant ses yeux alors quâelle se trouvait Ă moitiĂ© endormie, pourtant incapable de trouver le sommeil. Et, la simple prĂ©sence de Tom lâavait rassurĂ©e, lui permettant de dormir sans cauchemars, sans hallucination atroce. Oui, cela faisait quelques semaines quâelle dormait trĂšs mal, et elle avait eu le droit Ă une nuit de sommeil paisible, la rĂ©alisation dâun vĆu inespĂ©rĂ©. Prendre une douche, pendant quâelle partait chercher le petit dĂ©jeuner. Pendant quâelle sâenfuyait Ă©tait plutĂŽt exact. Lorsquâil plaisante avec un sourire taquin, la demoiselle ne put retenir son sourire. Son rire retentit dans sa tĂȘte, comme si elle gravait ce son qui la hanterait surement. Il y allait, elle allait pouvoir fuir. Un ultime baiser, le dernier, mĂȘme sâil lâignorait encore. Il se glissa sous la douche alors que la demoiselle retournait dans la chambre ayant repris ses vĂȘtements. Elle entendait lâeau coulĂ©e et nâarrivait pas Ă se rĂ©soudre Ă sâenfuir, comme une lĂąche. Elle ne voulait pas faire de mal, et pourtant, elle allait en faire plus quâelle ne le pensait. Un bref soupir sâĂ©chappa de ses lĂšvres alors quâelle Ă©tait enfin prĂȘte. Elle ne pouvait pourtant pas se rĂ©soudre Ă partir ainsi sans rien dire de plus. Lena attrapa un bout de papier et un crayon. Pensive quelques instants, assise sur le lit, devant le papier vierge, la rebelle finit par y tracer trois petits mots Je suis dĂ©solĂ©e » avant de reposer le stylo. Elle posa le papier sur la table de nuit et se releva. Lena donna un coup dâĆil circulaire sur la piĂšce alors quâelle entendait lâeau faiblir jusquâĂ sâarrĂȘter. Vite, elle devait fuir. Sans rĂ©flĂ©chir plus, la rebelle se dirigea vers la porte, lâouvrit et la referma une fois quâelle fut dehors laissant sa main sur la poignĂ©e. Quelques minutes passĂšrent, il devait tout juste sortir de la douche alors quâelle commençait Ă descendre les escaliers. Lâascenseur lui aurait permis de rĂ©flĂ©chir alors quâelle ne voulait pas, prĂ©fĂ©rant sâ de lâhĂŽtel, la rebelle Ă©vita de penser Ă la rĂ©action de Tom. Au dĂ©but, il attendrait patiemment, puis le stress envahirait surement ses pensĂ©es jusquâĂ ce quâil voit le mot. Et, lĂ , elle ignorait quelle serait sa rĂ©action. Lâair frais la fit frissonner alors quâelle se mettait en marche pour se rendre chez elle. La fuite lĂąche, lâabandon pour Ă©chapper au destin et Ă cette dĂ©pendance. Lena savait quâelle ne pourrait pas y Ă©chapper constamment, elle savait Ă©galement quâelle Ă©tait prise au piĂšge et quâil lui faudrait un bon moment avant de pouvoir oublier ce vide et ce manque qui se dessinerait dans sa vie. Les minutes sâĂ©tirĂšrent se transformant en heures et Lena se trouvait toujours dans la rue Ă marcher comme si elle ne savait plus oĂč elle habiter. Le souvenir de son visage, de ses sensations⊠Non, il fallait quâelle cesse dây penser. SâarrĂȘtant dans un cafĂ©, elle prit un petit dĂ©jeuner en solitaire avant de se dĂ©pĂȘcher Ă ressortir et de se rendre illico chez elle. Son appartement, enfin. La rebelle referma Ă clĂ© une fois Ă lâintĂ©rieur car elle comptait ne pas bouger de chez elle, ne pas rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone non plus. Sans mĂȘme rĂ©flĂ©chir, la demoiselle se rendit dans sa salle de bain et elle sâassit Ă mĂȘme le sol avant dâattraper sa lame, qui trainait toujours cachĂ© dans un coin. Son sourire, sa voix, sa prĂ©sence⊠Stop, elle ne devait plus penser Ă cela. Lena laissa alors la lame glisser sur sa peau espĂ©rant que ce geste entrainerait toutes ses pensĂ©es Ă propos de celui dont elle sâĂ©tait Ă©prise. Elle ne pourrait pas Ă©chapper au destin, elle Ă©tait folle de croire rĂ©ussir Ă survivre sans sa prĂ©sence. [TerminĂ©] Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Une rencontre dĂ©cisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage ParLeslie Rezzoug. "Avoir une histoire avec un homme mariĂ©, c'est se heurter Ă un Ă©pais mur de clichĂ©s : ceux de la trentenaire qui sort